Alors que les tous derniers sondages donnaient une avance comprise entre 7 et 10% pour le remain, la victoire du leave ne fait guère de doute à l’heure actuelle, après le dépouillement de près de 70% des votes. Nigel Farage, le dirigeant de l’UKIP s’en réjouit en paraphrasant Margaret Thatcher :
We’ve got our country back. Thanks to all of you. #IndependenceDay
— Nigel Farage (@Nigel_Farage) 24 juin 2016
Ce résultat est surprenant, à plus d’un égard. Les institutions financières avaient commandé des sondages pour anticiper les résultats et se positionner sur les marchés sur le remain.
Ce
Ce matin, les réactions sur les marchés sont violentes: HSBC perd 11% sur les places asiatiques et la livre sterling perd plus de 10% face au dollar affichant un plus bas depuis 1985, un mouvement d’une ampleur totalement inédite dans l’histoire du forex :
Au-delà de ces mouvements financiers à court-terme, qui risquent de ruiner de nombreux porteurs de titres ayant payé des sondages pour anticiper le remain, les conséquences de ce Brexit sont avant tout géopolitiques.
Quid de l’Ecosse, dont la Première ministre, Nicola Sturgeon a affirmé qu’elle “vo[yait] son avenir au sein de l’Union européenne”. “Alors qu’on attend encore le résultat final, le vote ici (en Ecosse) montre clairement que les Ecossais voient leur avenir au sein de l’UE” ? Plus de 65% des Ecossais ont voté pour le maintien.
C’est aussi le cas en Irlande du Nord, où Sinn Féin appelle à l’unification de l’Irlande et au maintien de la nation dans l’Union Européenne.
Nous rédigerons un article plus détaillé dans quelques heures.
