Rencontre avec Léa qui, avec son acolyte Jérémie, a remporté l’édition 2018 de SimONU prépa !

Comment s’est passée la sélection des représentants de Prépa ?

Cela variait selon les prépas, dans notre cas les professeurs nous ont surtout choisis au mérite et par rapport à notre motivation.

En quoi consiste la simulation ?

La simulation SimONU consiste à rassembler des étudiants de prépa venus de toute la France et des étudiants de Kedge BS Marseille pour une simulation de négociation onusienne. Chaque délégation devait représenter un pays ainsi que défendre ses intérêts sur le sujet donné. Pendant deux jours nous avons négocié et débattu avec les autres délégations afin d’aboutir à une résolution et la faire voter.

Quel est le thème de cette année ?

Le sujet de cette 11ème simulation était l’intitulé suivant : « Comment prévenir le risque terroriste et ses actions à l’échelle internationale ? ». Il me semble qu’il s’agit là d’un sujet d’actualité qui plus est un des problèmes majeurs du XXI -ème siècle. Le terrorisme nous ramène à notre condition d’être humain fragile. Il était donc intéressant pour des jeunes comme nous, aspirant à devenir les leaders de demain, de réfléchir à des solutions pour lutter contre ce mal qui gangrène le monde.

Comment étaient composées les équipes ?

Dans chaque délégation de 4 étudiants, il y avait au minimum un étudiant de Kedge BS Marseille. De plus, dans chaque délégation, il y avait des parcours différents, c’est-à-dire des élèves d’ECS (voie scientifique), ECE (voie économique) et ECT (voie technologique). Au sein de notre délégation il y avait un étudiant de Kedge Marseille, un étudiant en prépa ECS à Nantes et deux prépas de ECT.

Vous qui n’avez pas fait de géopolitique en prépa contrairement aux ECS, vous êtes-vous sentis pénalisés ?

Il est vrai que j’appréhendais un peu le fait de n’en avoir jamais fait. Certes, les prépas ayant des cours de géopolitique partaient sûrement avec un petit avantage mais de là à voir cela comme handicap je ne pense pas : j’ai la chance de me passionner pour les problématiques géopolitiques contemporaines, j’avais donc des connaissances et un regard, sûrement différent de leurs cours, mais qui trouvaient toute leurs pertinences dans les débats. De plus le fait d’avoir différents profils de prépa au sein de notre groupe nous a permis d’adopter des points de vue beaucoup plus diversifiés dans nos discours.

Quelle nation incarniez-vous ?

Nous incarnions la délégation de l’Uruguay. Un petit pays qui se révèle en fait être une véritable exception en Amérique du Sud : il est assez pacifique et s’implique beaucoup sur la scène internationale notamment à l’ONU. C’est sur ça justement que nous avons beaucoup joué durant ces deux jours, avec la volonté de devenir une référence en terme de stabilité politique et de prévention contre le terrorisme.

Qu’est-ce qui vous a permis de gagner ?

Les observateurs ont retenu la grande diplomatie dont nous avions fait preuve durant ces deux jours tant pendant les sessions formelles (discours …) que pendant les sessions informelles : nous avons eu cesse de rester fidèle à la vision et la diplomatie qu’entretient l’Uruguay sur la scène internationale. Enfin, je pense que l’esprit d’équipe à jouer dans la balance : nous étions très soudés et nous ne cessions de nous concerter quant au fil rouge que nous suivions.

Que retenez-vous de ces quelques jours ?

Ce fut une expérience incroyable qui nous a permis de découvrir la complexité de la diplomatie : j’ai beaucoup appris durant ces deux jours que se soit au niveau de la politique internationale, du terrorisme ou encore de la confiance en moi. De plus, nous avons pu rencontrer des prépas de tous les horizons, découvrir une belle école… Bref, je conseille à tous de vivre un tel événement qui pour ma part fut très enrichissant.