Hier, nous avons révélé les statistiques globales d’inscription aux concours 2017. Si vous êtes intéressés par l’évolution du profil des candidats, cliquez ICI pour tout connaître ! Aujourd’hui, nous publions une série de trois articles relatifs aux évolutions du nombre d’inscriptions, école par école.

Nous commençons donc par les écoles qui ont vu moins de candidats s’inscrire à leur concours cette année. Rappelons que le nombre total de candidatures a grimpé de 3,16%, nous considérerons alors qu’est perdante une école qui voit son nombre d’inscriptions reculer par rapport à l’année précédente.

Cette année nous comptons ainsi sept écoles qui entrent dans cette catégorie.

L’échec quantitatif de la grappe à sélectionner

Cette année, six écoles ont décidé de proposer une inscription commune basée sur le choix obligatoire de trois écoles à 85€ puis d’une majoration de 15€ par école supplémentaire présentée. Alliées depuis plusieurs années lors des inscriptions, ces écoles sont : l’ESC La Rochelle, l’EM Normandie, l’ISC Paris, l’ESC Pau et l’ESC Troyes, rejointes cette année par l’ESC Clermont.

Alors que ces cinq écoles historiquement alliées ont obtenu 3 333 candidats l’année dernière, elles n’ont été choisies que par entre 2155 et 3007 candidats cette année, soit une baisse comprise entre 9,8 et 35,3%.

Dans le détail :

  • L’ESC La Rochelle passe de 3 333 à 3 007 candidats, soit une baisse de 9,8%
  • L’EM Normandie passe de 3 333 à 2 654 candidats, soit une baisse de 20,4%
  • L’ISC Paris passe de 3 333 à 2 641 candidats, soit une baisse de 20,8%
  • L’ESC Pau passe de 3 333 à 2 203 candidats, soit une baisse de 33,9%
  • L’ESC Troyes passe de 3 333 à 2 155 candidats, soit une baisse de 35,3%

In fine, les choix de présentation d’écoles par les prépas suivent le classement SIGEM. L’ESC La Rochelle, 18ème est moins pénalisée que l’ESC Troyes, 25ème.

Mais cet échec quantitatif s’accompagne assurément d’une meilleure précision qualitative. Ainsi les candidats présentant chacune de ces écoles manifestent un intérêt pour l’école spécifiquement, ce qui permet à l’école de ne pas gaspiller des ressources à cibler ceux qui ne sont pas réellement intéressés. De quoi optimiser des dépenses qui composeront en fin de compte vos frais de scolarité !

Enfin, on remarque que le profil des candidats diffère selon les écoles : lorsque les candidats à l’ISC Paris, l’ESC La Rochelle et à l’EM Normandie se composent d’environ 40% d’ECE, 30% d’ECT et de 25% d’ECS (et 5% de littéraires), ceux de l’ESC Clermont, l’ESC Pau et l’ESC Troyes se composent d’environ 35% d’ECT, 35% d’ECE et 25% d’ECS (5% de littéraires aussi).

Légère baisse pour HEC Paris

Alors que le marché s’affiche en légère hausse, HEC Paris perd des candidats en passant de 5 239 à 5 230 candidats, soit une légère baisse de 0,2%. Infinitésimale, cette baisse manifeste néanmoins un décrochage de l’école par rapport à la tendance générale, alors que les autres parisiennes parviennent à s’afficher en légère hausse.

Le profil des candidats à HEC est bien différent de celui du groupe mentionné précédemment : 44% sont ECS, 33% ECE pour seulement 11% d’ECT, soit 1 point de moins que les littéraires, à 12%.

Changement d’échelle pour l’ICN BS

Alors que l’ICN BS pouvait compter sur Ecricome afin de conserver un nombre très élevé de candidats, le passage à la BCE fait rentrer l’école dans le rang. Avec 3 150 candidats au lieu des 8 082 d’Ecricome 2016, l’école se positionne entre le duo Telecom EM – Burgundy SB et le groupe d’écoles mené par l’ESC La Rochelle.

Quant au profil des étudiants, ils sont 39% d’ECE, 33% d’ECS et 23% d’ECT (5% de littéraires), profil très similaire aux étudiants de la grappe Rennes SB – Montpellier BS – EM Strasbourg.

Pour connaître les écoles stables et les grandes gagnantes, rendez-vous dans quelques heures !