Qu’est-ce qui différencie réellement une école de management d’une autre ? Voilà une question qui doit sans doute vous turlupiner alors que vous faites le bilan de votre tour de France. Si vous avez du faire vos preuves lors des oraux, c’est également au tour des multiples écoles qui ont jalonné votre tour de France de vous convaincre qu’elles sauront mieux qu’une autre satisfaire vos aspirations de jeune étudiant. C’est un choix décisif pour vous, en tant qu’il sera irrévocable : une fois votre dévolue jetée sur telle ou telle école, il sera difficile de faire marche arrière tant l’enjeu (votre avenir professionnel) et les sommes d’argent engagées sont importants.

De fait, il est de votre devoir de questionner les valeurs martelées par celles-ci. Cela correspond-t-il à des éléments de langage vides de sens, ou y’a-t-il une réalité concrète derrière ces termes prometteurs ?

La semaine dernière, notre rencontre avec Stéphan Bourcieu, directeur général de l’ESC Dijon, nous a permis de mieux cerner ce que son école entendait par « excellence, international et accompagnement ». Ce fut également l’occasion de discuter de l’avenir à moyen terme de l’école bourguignonne, à l’aube d’une période charnière pour les écoles de commerce françaises qui pourrait bien bousculer les hiérarchies établies…

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L’école se modernise : un chantier à 8 millions d’euros. © Eiffage

L’excellence :

Bien évidement, l’excellence est l’apanage de l’ensemble du top 15 français. Sans faire preuve d’un quelconque chauvinisme, les écoles de management à la française jouissent d’une solide réputation à l’international, au même titre que les établissements anglo-saxons et américains. A Dijon plus particulièrement, cette excellence se traduit par quatre parcours spécifiques dès le second semestre de pré-master.

Ces formations facultatives de haut niveau (parcours entreprenariat, vente, leadership ou AEC) exigent une forte implication des étudiants, mais induisent en contrepartie des compétences et des diplômes supplémentaires. Ainsi, le parcours Audit-Expertise-Conseil cité auparavant permet la validation de cinq équivalences sur sept du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion). L’école propose également un programme full English dès la première année ainsi que huit troisièmes langues, avec deux spécificités très appréciables par rapport à ses concurrentes : d’une part, ces opportunités sont proposées à l’ensemble des étudiants sans aucune restriction (compétence préalable, notes minimales en cours d’année…). D’autre part, l’école fait preuve d’une rare transparence en ce qui concerne les tarifs qu’elle pratique, puisque le choix de toutes ces formations optionnelles n’engendre aucun frais supplémentaire pour les étudiants.

Enfin, l’école dijonnaise ambitionne de décrocher l’accréditation EQUIS à un proche horizon. Elle est déjà accréditée AACSB depuis 2014.

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Situé en plein centre-ville, le campus se métamorphose. © Eiffage

L’international :

A l’heure où les perspectives de carrière transcendent les frontières terrestres, l’ESC Dijon propose une multitude d’approches pour appréhender au mieux la dimension internationale du monde professionnel contemporain. Les doubles diplômes à l’étranger permettent de valider une première expérience pro aux États-Unis, en Indonésie… toujours sans frais supplémentaires. Plus classiquement, les stages et les césures sont aussi le moyen de voir du pays. Et cela fonctionne ! L’année dernière, 41% des diplômes de l’école ont débuté leur carrière à l’étranger dans des domaines aussi variés qu’auditeur au Luxembourg ou encore négociant en vin du côté de Hong-Kong.

Le vin justement, voilà la véritable marque de fabrique de l’école bourguignonne. Si l’ESC Dijon reste avant tout généraliste à l’échelle de la France, son expertise dans le domaine du vin est unanimement reconnue à l’international par le biais de sa « School of Wine & Spirit Business ». Cette école dans l’École est une véritable vitrine à l’international, qui fait bénéficier de son leadership mondial à toutes les composantes de l’institution. La business school dijonnaise peut alors discuter d’égal à égal avec les écoles les plus prestigieuses du monde. C’est ainsi qu’un professeur renommé de Cornell, une des Ivy League américaines, est prêt à donner de sa personne à l’occasion d’un électif proposé par l’école bourguignonne. Au-delà du prestige et de l’attractivité de l’école auprès des étudiants asiatiques ou nord-américains, la valorisation de cet ADN « vin et spiritueux » offre un véritable vivier d’emplois aux diplômés de l’école : ce ne sont pas moins de 150 ex-étudiants qui débutent leur carrière dans cette filière d’excellence. Parmi eux, une quarantaine sont issus du programme Master Grande École. Certains acteurs influents de ce secteur tels que Guillaume Deglise (Directeur général de Vinexpo) ou encore Stéphane Voyer (n°2 de Moët Hennessy groupe LVMH) sont ainsi passés par l’ESC Dijon. Lorsque l’on sait que ce secteur connait un essor spectaculaire grâce notamment à la hausse de la demande des pays émergents, on comprend bien que la stratégie de l’école fait effectivement sens.

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Un nouvel écrin pour la School of Wine & Spirits Business dès septembre 2017.

L’accompagnement :

A l’heure où la majorité des écoles de management françaises entame une véritable course au gigantisme, l’ESC Dijon choisit le contre-pied et compte bien rester « à taille humaine ». Cette stratégie atypique, loin d’être une extravagance passagère, s’inscrit en réalité dans la pérennité d’un projet minutieusement pensé en amont il y a de ça 5 ou 6 ans.

Nombres d’écoles qui choisissent de pallier la baisse des subventions étatiques (distribuées au niveau régional par les chambres de commerce et de l’industrie) par l’augmentation sans retenue du nombre d’étudiants s’exposent à des difficultés structurelles. Bien souvent, effectif pléthorique rime avec problèmes administratifs ou salle de classe surchargée. Fort de ce constat, l’ESC Dijon revendique au contraire une proximité préservée avec ses étudiants. Très concrètement, cela se traduit par des cours à 40 maximum, en salle de classe avec un professeur et non en amphi via visioconférence comme cela se fait de plus en plus. Ce nombre est réduit de moitié pour les cours de langues, afin de permettre aux étudiants de pratiquer réellement. L’école dijonnaise tient également son rôle de conseillère auprès des étudiants : des modules « career services » ou « international relations » sont mis en place afin de les aiguiller au mieux dans les étapes décisives de leur cursus (choix d’un stage, d’une destination étrangère, amélioration de leur CV…).

Derrière cette volonté d’accompagnement se cache finalement un partenariat « gagnant-gagnant » entre l’école et ses pensionnaires : l’ESC Dijon se positionne finalement comme un intermédiaire pertinent et efficace entre les diplômés et les entreprises. Ces dernières se voient en effet proposer les « bon profils » directement par l’école lorsqu’elles souhaitent embaucher. Une connaissance individualisée des étudiants épargne finalement une recherche fastidieuse aux employeurs, et permet aux étudiants de saisir des opportunités dont ils n’auraient eu connaissance autrement.

Pour mener à bien cette action, l’ESC Dijon s’offre un agrandissement de ses infrastructures, comme vous pouvez le voir sur les différentes illustrations. Un chantier à 8 millions d’euros destiné à offrir aux étudiants un nouveau cadre de vie, avec notamment un espace ouvert 24 heures sur 24 !

Si vous souhaitez découvrir les autres atouts de l’ESC Dijon Bourgogne, rendez-vous sur le site internet de l’école rubrique Master Grande Ecole :

http://www.escdijon.eu/programmes/mge/MasterGrandeEcole/