Futurs admissibles à l’ESSEC, voici les impressions d’Agrippa, étudiant en 1ère année, sur ses premiers pas dans l’école cergy-pontaise 🙂

Avant l’école

Ton parcours avant ton intégration (lycée et prépa) ?

J’ai obtenu mon bac S au Lycée Henri IV, et j’ai continué là-bas en ECS pendant deux ans. J’intègre finalement l’ESSEC programme Grande Ecole en septembre dernier.

Tes notes aux écrits ?

17 en contraction, 15 en synthèse, 16,7 en LV1 (Allemand), 19 en Anglais, 14 en CG HEC, 10 en CG ESSEC, 15,3 en Maths 1, 15,9 en Maths 2, 15,3 en Maths ESSEC, 20 en maths EDHEC, 19 en maths EM Lyon, et un double 8 qui pique en géopo HEC et ESSEC (M. Balaresque, si vous me lisez…)

Ton oral d’entrée à l’ESSEC ?

L’entretien de personnalité était vraiment bienveillant, c’était vraiment une discussion et non un interrogatoire. Aucune question piège, malgré tout ce que j’avais pu entendre en prépa, et je m’en sors avec un 14,3. Attention par contre : malgré les apparences, l’étudiant dans le jury n’est pas forcément celui qui posera les questions les plus faciles…

Mais le format a changé cette année, avec des mises en situation systématiques.

Rien de particulier en langues, 14 aux deux oraux, mais un texte pas évident en allemand.

La vie à l’ESSEC

Tes cours ?

La charge de travail n’a rien à voir avec la prépa, mais il faut travailler un minimum pour valider ses cours.

Le 1er trimestre est un peu particulier à l’ESSEC, les cours à proprement parler ne commencent qu’en janvier. De septembre à décembre, on enchaine différents modules et séminaires (avec les officiers de St. Cyr par exemple), on est en période de transition avec la prépa et on a un large panorama de ce que l’école va nous offrir durant nos années à venir. C’est également la période durant laquelle on fait son « stage terrain » d’1 mois dans une entreprise ou une association. Pour ma part, c’était en tant que vendeur à Point P, une très belle expérience. D’autres l’ont fait à Emmaüs, Nature & Découverte ou encore une usine Renault.

A partir de janvier commencent les cours plus classiques : marketing, comptabilité, microéconomie et statistiques au T1, gestion financière, macroéconomie, coûts & pilotage et droit au T2. A cela se rajoutent bien entendu les langues, avec possibilité de prendre une LV3 (espagnol pour ma part).

J’avais également choisi le parcours scientifique en début d’année, qui signifie des cours de maths et de modélisation statistique avancée et prépare aux filières de finance ou d’actuariat (l’ESSEC est la seule école de commerce en France ayant signée une convention permettant à ses élèves de devenir actuaire).

Les associations ? (en général)

 Avec plus d’une centaine d’associations, la vie associative est extrêmement riche à l’ESSEC, difficile de ne pas trouver chaussure à son pied. Mais si vraiment rien ne te convient, il y a toujours possibilité de créer la sienne !

Ton association ?

Je fais partie de UN’ESSEC, l’association de diplomatie, négociation et géopolitique de l’ESSEC. L’association part à Londres et à New-York participer à des simulations de négociations internationales type ONU, en organise sur les campus de Cergy et de Singapour, et invite des invités prestigieux pour des conférences (Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères cette année).

Les stages ?

En plus du stage terrain au T1, l’ESSEC nous laisse une période de 6 mois de juin à décembre pour faire un stage de minimum 3 mois. La grande majorité des étudiants font les 6 mois, mais chacun est libre de choisir s’il souhaite prendre des vacances ou non : c’est le début de la flexibilité de l’école. Chacun organise son cursus comme il l’entend, à condition bien sûr qu’à la fin, les 18 mois de stage requis pour obtenir son diplôme soient validés.

Par ailleurs, l’ESSEC valorise l’engagement associatif en validant des mois de stages à ceux qui partent en mission humanitaire pendant l’été.

Le parcours que tu envisages ?

Pas encore fixé pour le moment, mais probablement un stage dans une start-up cet été.

Comment se déroulent les campagnes de renouvellement des assocs’ ?

La campagne BDE a lieu en mai les goodies pleuvent !

Sinon, chaque association organise le recrutement sous la forme qui lui convient, généralement des entretiens, seuls ou à plusieurs, à un ou plusieurs tours.

Quid de la vie extra-scolaire ? (sport, ville, soirée…)

Des soirées sont organisées très régulièrement : de la fameuse Nuit de l’ESSEC au gala au Château de Versailles cette année, en passant par les Foy’s (soirées du bar de l’école) et autre teufs et teufettes (soirées du BDE), on a largement de quoi faire, sans parler des évènements des autres associations du campus.

Pour le sport, le BDS offre un large éventail de cours, il y en a pour tous les goûts ! Et si un groupe d’étudiants se forme et demande un sport particulier, le bureau se débrouille pour trouver un prof !

Le campus accueille en particulier le T5B (Tournoi des 5 Ballons), compétition sportive inter-étudiante dont la 38ème édition s’est tenue cette année et qui accueille des centaines d’étudiants étrangers.

Le prix ? (tu peux détailler les opportunités de financement si tu le désires !)

43 500 € pour les 3 ans de scolarité.

Les banques à Cergy ont des offres intéressantes pour les étudiants de l’ESSEC, mais on peut également financer sa scolarité autrement, en rentrant dans la Junior Entreprise par exemple (1ère d’Europe) ou en faisant de l’apprentissage après sa 1ère année (l’ESSEC pionnière en ce domaine en ayant inventé la formule il y a 20 ans)

Les boursiers ont le droit à des exonérations de frais de scolarité, jusqu’à 100% grâce à la Fondation ESSEC.

En 5 lignes, pourquoi l’ESSEC et pas une autre ? (opportunités, spécificités, réseaux)

L’ESSEC est vraiment une école particulière, c’est non seulement un lieu d’excellence académique mais aussi de transmissions de valeurs telles que l’humanisme (avec le programme PQPM, cf. question suivante) et l’envie d’entreprendre, avec le Start’Up Shaker, séminaire intensif de deux jours durant lesquels, en équipe, on crée sa start-up de A à Z.

Mais c’est également la richesse des parcours proposés et la flexibilité qui font sa différence. En première année, certains préparent déjà les double-diplômes avec l’ENSAE, Centrale ou l’Ecole du Louvre, tandis que certains attendent un peu plus tard dans leur scolarité pour partir en échange à l’étranger, ou rejoindre l’une des 21 chaires de l’école. Certaines existent depuis longtemps et comptent des alumnis prestigieux.

Quelle est la fierté de l’école ?

L’année a été riche pour l’ESSEC, entre l’ouverture d’un nouveau campus au Maroc, l’organisation du gala à Versailles et la nomination de son directeur général Jean-Michel Blanquer ministre de l’éducation nationale.

Mais pour moi la vraie fierté de l’ESSEC est son programme d’égalité des chances « Une Grande Ecole, Pourquoi Pas Moi ? », dit PQPM : un système de tutorat par les étudiants pour des collégiens et lycéens. Lancé en 2002 ce programme pionnier est à l’image de l’école : excellence et ouverture.

Citons aussi le programme PHARES (Par-delà le Handicap, Avancer et Réussir des Etudes Supérieures) dont l’ESSEC est partenaire et dont j’ai pu co-animer un atelier de formation à la négociation avec UN’ESSEC.

Ton plus beau souvenir cette année à l’ESSEC ?

Probablement le voyage à New-York pendant 2 semaines, avec un grand final dans l’Assemblée Générale de l’ONU, à côtoyer les meilleurs étudiants du monde entier. C’était vraiment incroyable et le groupe que nous formons avec les autres 1ères années en est ressorti plus soudé que jamais !

Puisque rien n’est pas parfait, cite-nous au moins un défaut !

Disons que Cergy reste Cergy… Mais on reste à 35mm en RER de Paris, et les autres campus ou échanges permettent de voyager !

 

Retrouvez également l’interview de Joseph, vice-président de la JE de l’ESSEC.