Les premiers chiffres d’inscriptions aux concours 2017 ont été publiés cette semaine par la BCE et Ecricome ! Elles démontrent, une fois de plus, que le secteur est en très bonne forme.

Hausse du nombre de candidats à la BCE et Ecricome

Alors que le nombre d’étudiants en classe préparatoire s’affiche en très légère hausse, la croissance des inscriptions, elle, dépasse celle du nombre de préparationnaires.

Dans le détail, ce sont pas moins de 10 560 candidats qui se présentent à la BCE, soit une hausse de 1,22%. Du côté d’Ecricome, la croissance est encore plus forte : 8 193 inscrits, une augmentation de 3,9%. En ne considérant que les étudiants en prépa commerciale, la hausse est encore plus forte, avec 7 687 candidats, soit +4,4%.

Ecricome, qui ne compte plus que deux écoles, n’a pas été pénalisée en fin de compte. Pour Thomas Froehlicher, président d’Ecricome, Dean et directeur général de KEDGE : « Le départ d’ICN n’était pas un enjeu par rapport à cette question-là. » Ce chiffre témoigne aussi de la « difficulté à financer de nombreuses inscriptions » dans la mesure où, si l’offre est « plus homogène avec deux écoles solides et intéressantes », elle aurait dû attirer moins de candidats. Au contraire, cette hausse du nombre d’inscrits manifeste « une difficulté à financer de nombreuses inscriptions ». Avec le passage de 420 à 280€, la note s’allégeait considérablement pour les candidats.

Qui sont les prépas ?

Une filière de plus en plus ouverte aux étrangers

Qui a dit que la classe préparatoire était un système purement franco-français ? La parution des statistiques d’inscriptions permet aussi de découvrir plus en profondeur la démographie des étudiants en classe préparatoire. La BCE nous indique par exemple une diminution de 1,85% du nombre d’étudiants en région parisienne, tandis que la part de provinciaux reste quasiment stable et le nombre d’étrangers s’envole de 17,68% ! A Ecricome, la hausse est encore plus nette à plus de 21,3%.

Un léger reflux du nombre de cubes

Contrairement à la tendance constatée depuis plusieurs années, le pourcentage de cubes a tendance à diminuer, avec 16,4% contre 16,6% en 2016, contrariant une tendance amorcée depuis une dizaine d’année. Est-ce la manifestation de la baisse de la courbe des cubes ? L’avenir nous le dira.

La voie ECT, un incroyable développement

Avec une croissance de 16,98% à la BCE et de 15,3% à Ecricome, la voie ECT n’a plus à jalouser ses compères ECS et ECE ! Alors qu’en 2016, on comptait 3 fois plus d’étudiants ECE qu’ECT, le ratio est passé à 2,5 cette année à la BCE.

Un rattrapage qui s’accélère pour une filière en pleine expansion, qui séduit de plus en plus d’étudiants, qui sont plus performants une fois en école du fait de leur avance en management, comptabilité et droit.

Il s’agit aujourd’hui de la filière qui tire la croissance des prépas commerciales dans la mesure où la filière ECS et ECE sont quasiment stables.

Les littéraires, de moins en moins nombreux

A l’inverse de la filière ECT, les voies littéraires mènent de moins en moins aux écoles de commerce, avec une baisse des candidatures de 12%.

Une ouverture sociale toujours plus importante

Alors que le nombre de non-boursiers stagne, celui des boursiers s’affiche en nette progression, de 5,59% à la BCE et de 4% à Ecricome.

Un nombre moyen d’écoles passé fortement corrélé au statut de boursier

Alors que le nombre d’écoles est passé de 23 à 24 écoles pour la BCE, celui moyen présenté par les étudiants demeure stable avec une forte dichotomie selon les statuts. Ainsi, les non-boursiers présentent 8,84 écoles tandis que les boursiers se portent candidats à 15,50 écoles en moyenne.

Pour connaître les détails des inscriptions école par école, rendez-vous demain !