Dans leur rapport d’enquête des causes de la Grande Récession, les Nations Unies (Commission d’experts sur les réformes du système financier et monétaire international), tout comme le FMI, ont émis des mises en garde contre les inégalités excessives comme source d’instabilité économique.

Une inégalité, du point de vue social, est une différence dans l’accès à des ressources sociales rares et valorisées. Ces ressources incluent toutes les possibilités d’actions humaines : politique, économique, culturelle, sociale, sexuelle, etc. Les inégalités sociales sont donc le résultat d’une distribution inégale des ressources au sein d’une société.

Les sociologues français Alain BIHR et Rolan PFEFFERKORN ont proposé trois aspects pour identifier une inégalité sociale : des différences de ressources en matière d’avoir (ressources matérielles), de pouvoir (ressources sociales et politiques) ou de savoir (ressources symboliques).  Ces inégalités font, tout naturellement, naître un sentiment d’injustice.

Mais les inégalités sociales peuvent être appréhendées selon une pluralité de dimensions. On peut analyser les inégalités de revenus ou de patrimoine, les inégalités en matière de santé, les inégalités scolaires, les inégalités en matière de logement, etc. Quant aux acteurs des inégalités, on peut comparer les sexes, les âges, les générations, les origines géographiques ou sociales, les identités culturelles ou religieuses, etc.

I. Quels sont indicateurs pour mesurer ces inégalités et quelles tendances montrent-ils ?

Un des indicateurs les plus évidents et significatifs est le niveau de revenus. Après avoir connu une chute du début du siècle à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis après être restées à un niveau relativement bas des années 1950 aux années 1970, les inégalités de revenus et de patrimoines sont reparties à la hausse depuis la fin des années 1970.

Cette hausse des inégalités a été forte dans les pays anglo-saxons, et en particulier en Amérique du Nord, mais elle est restée plus modérée en Europe. Aux Etats-Unis, la part du revenu avant impôts et transferts reçu par les 1% les plus riches est passée de 9% en 1978 à 24% en 2007, avant de redescendre à 20% en 2010. A l’opposé, au Danemark, pays où les inégalités sont bien moindres, le centile supérieur ne reçoit que 6% de l’ensemble des revenus de marché.

Ces évolutions sont reflétées par l’indice de Gini également, qui attribue un nombre entre 0 et 1 à l’équité de la distribution des richesses entre la population. Il vaut 0 lorsque les revenus sont parfaitement répartis et 1 lorsque tous les revenus sont concentrés dans les mains d’une seule personne. Par exemple, au Canada, le Gini des revenus de marché est passé de 0,43 en 1981 à 0,51 en 1996. En effet, les inégalités de revenus sont en forte augmentation depuis les années 1980.

Mais le niveau de revenu ou l’indice de Gini ne sont pas les seules façons d’appréhender les inégalités sociales. Selon l’OCDE, la France est l’un des pays où le milieu social influe le plus sur le niveau scolaire. Avec l’enquête dite « Pisa », l’OCDE a construit un indice global qui rassemble les niveaux de vie et de diplôme des parents ainsi que leur profession.

II. L’accroissement des inégalités sociales est-il préjudiciable pour l’économie nationale ?

Les mécanismes

(D’après le rapport de Tony ATKINSON, Michel GLAUDE, Lucile OLIER et Thomas PIKETTY)

La thèse selon laquelle les inégalités sont favorables à la croissance est sous-tendue par trois arguments :

  • L’hypothèse de Kaldor selon laquelle la propension marginale à épargner des plus riches est plus élevée que celle des pauvres : si le taux de croissance est directement relié à la proportion du revenu national qui est épargné, les pays à plus forte inégalité doivent connaître une croissance plus forte
  • L’existence de coûts irrécupérables des investissements qui nécessite une concentration de la richesse
  • L’argument d’une nécessaire antinomie entre efficience et égalité (MIRRLEES 1971). Une taxation plus forte réduit le taux de rendement après impôt de l’épargne, réduit l’incitation à accumuler le capital et par voie de conséquence le taux de croissance.

Mais dès lors que l’hypothèse d’imperfection des marchés de capitaux est introduite, il est possible de mettre en évidence trois canaux par lesquels l’inégalité peut exercer des effets négatifs sur la croissance :

  • La réduction des opportunités d’investissement
  • La diminution de l’incitation à emprunter
  • L’accroissement de la volatilité économique

AGHION, CAROLI et GARCIA-PENALOSA (1999), dans le cadre d’un modèle de croissance endogène tirée par l’accumulation du capital physique et du capital humain, montrent que le taux de croissance dépend de la distribution des investissements individuels en capital. Ils établissent qu’un fort degré d’inégalités dans les investissements individuels réduit le niveau de l’output total (hypothèses de rendements décroissants, fonction de production concave et marchés imparfaits).

De même, AGHION et BOLTON (1997) montrent qu’en présence d’aléa moral ex ante, une plus forte inégalité réduit l’incitation à accumuler de la richesse. Plus la richesse initiale de l’emprunteur est faible, moins son niveau d’effort pour accroître la probabilité de réussite de son projet sera important. Ce problème d’aléa moral vient du fait que plus l’emprunteur a besoin de capital pour démarrer sa production, moins il est incité à fournir d’effort pour assurer son succès, dans la mesure où il partage une large part des bénéfices avec ses prêteurs. En présence de tels problèmes d’incitations, plus la distribution de richesse est inégalitaire, plus faible sera le niveau d’effort agrégé dans la société. En conséquence, l’inégalité a un effet négatif à la fois sur le niveau de revenu et le taux de croissance.

Les liens empiriques

Si la mise en évidence des effets négatifs d’un creusement des inégalités sur la croissance est consolidée sur un plan théorique, les tentatives de vérifications empiriques de cette liaison ont donné lieu à des résultats contrastés.

  • BARRO 1999 : à partir d’un large échantillon de pays en développement et développés trouve pour les premiers une relation négative (un accroissement des inégalités nuit à la croissance) et pour les seconds une relation positive.
  • FORBES 2000 teste un modèle où la croissance dépend notamment des inégalités de revenus (mesurée par le coefficient de Gini), du revenu, des niveaux d’éducation des hommes et des femmes. Il met en évidence un effet positif de court terme entre croissance et inégalités mais souligne que ce résultat n’est pas nécessairement contradictoire avec une relation négative de long terme.
  • BANERJEE et DUFLO 2000 : la relation entre inégalité et croissance n’est pas linéaire et dépend de deux variables : le degré de conflit pour le partage de la richesse dans la société et le niveau initial d’inégalités dans cette société.

Penchons-nous maintenant sur les différentes dimensions qui contribuent aux inégalités sociales.

Le lien direct entre inégalités de revenus et croissance économique

Aujourd’hui, les données indiquent que le rêve américain est un mythe. L’égalité des chances est moindre aux Etats-Unis qu’en Europe ou que dans tout pays industriel avancé. C’est ce qui explique que les Etats-Unis détiennent le plus haut niveau d’inégalité de tous les pays avancés et que l’écart continue de s’agrandir. Lors de la « relance » de 2009-2010, le 1% les plus riches Américains comptait pour 93% de la croissance du revenu. D’autres indicateurs d’inégalité de la richesse, de l’état de santé et de l’espérance de vie sont tout aussi inquiétants. Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz mettait ceci en valeur en 2012, mais depuis les inégalités ne se sont pas résorbées aux Etats-Unis, voire elles ont empiré.

Pourquoi le fait, par exemple, que les riches profitent bien plus de la relance de l’économie que les autres peut causer des problèmes à l’économie d’un pays ?

Le lien « mécanique » est facile à identifier :  dans la période pré-crise 2008, une grande partie du patrimoine des financiers provenait de l’exploitation des plus démunis par le truchement de prêts usuriers et de pratiques abusives du financement des achats par carte de crédit. Dans ces cas, les hauts responsables s’enrichissent aux dépens de ceux qui peinent au bas de l’échelle. Il est donc évident qu’au moment où la crise a éclaté, les groupes les plus pauvres ont été dépossédés de l’outil sur lequel ils avaient pu compter toutes ces années : le crédit. Or, les « riches financiers » ne consomment pas davantage mais utilisent cet excès de ressources pour épargner (la base de base des lois économiques). La consommation nationale se voit ainsi handicapée et l’économie freine dangereusement

Penchons-nous sur les Etats-Unis : la plupart des Américains sont en effet moins riches qu’avant : leurs revenus réels (ajustés à l’inflation) étant inférieurs à ce qu’ils étaient en 1997. Cela prouve bien que les retombées économiques depuis les années 1990 ont bénéficié à l’enrichissement des classes supérieures, d’où cette frénésie pour l’achat à crédit et l’enrichissement (encore plus) des financiers derrière ce système…

Les défenseurs des inégalités aux Etats-Unis font valoir que les moins fortunés et les membres de la classe moyenne n’ont pas à se plaindre. Ils obtiennent peut-être une moins grande part de la tarte que par le passé, mais elle s’est tellement agrandie, sous l’égide des riches et des grandes fortunes, que la taille de leur part de tarte est en fait plus grande qu’avant. Les données, ici, invalident cet argument. En fait, les Etats-Unis ont connu une croissance plus rapide dans les décennies après la Seconde Guerre mondiale, où la croissance était mieux répartie, qu’après 1980, où elle est devenue l’apanage des riches.

Le sentiment d’injustice

La conséquence la plus poignante et directe des inégalités est le sentiment d’injustice. Souvent, des revenus plus élevés ne veulent pas dire que les élites aient contribué de façon plus importante à la société. La grande Récession a illustré cela : même les banquiers qui ont mené au bord du gouffre l’économie mondiale, de même que leur propre établissement, ont continué à recevoir des primes démesurées. Mais ce n’est pas une situation du début du 21e siècle uniquement. En 2015, la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 se situait à plus de 1 843 000 €.

Ce sentiment d’injustice décourage bien sûr les travailleurs d’une entreprise donnée, qui ont l’impression qu’il est impossible d’atteindre le poste ou la rémunération convoités, malgré un engagement et un travail assidu pour l’entreprise, alors que leur patron voit sa rémunération augmenter exponentiellement.

Bien sûr, ceci n’est pas le cas dans toutes les entreprises, mais les inégalités de revenu sont les plus visibles.

Mais plus important encore, les inégalités au sein d’un pays minent les valeurs et l’identité de ses citoyens. Si les inégalités sont grandes, les effets se font sentir dans toutes les décisions publiques, de la poursuite d’une politique monétaire aux allocations des crédits budgétaires. Le pays vit alors une situation où la justice n’est pas la même pour tous, mais la balance penche en faveur des riches qui obtiennent justice parce qu’ils ont les moyens de se la payer.

Nous pensons tout particulièrement aux manifestations dans les rues contre la corruption : en Espagne en 2013, au Guatemala en 2015 ou encore au Brésil l’année dernière.

Les inégalités au niveau de l’éducation

Nous en avons entendu parler mille et une fois : la méritocratie en France. Ce système prône la même chance de réussir pour tous, sur la base du mérite. Pourtant, lorsque le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) dévoile en 2016 ses travaux sur l’école, le bilan est désastreux : le système éducatif français aggrave les inégalités sociales. Toute une batterie d’experts a été mobilisée pendant deux ans pour interroger ce mythe de l’égalité des chances dans le système éducatif et rendre plus transparente la fabrique de l’injustice scolaire.

Au-delà des inégalités créées par l’enseignement privé (mises en évidences par Thomas PIKETTY), des stratégies familiales ou des conséquences de la crise économique, ce sont ici trente ans de politiques éducatives qui sont mises en cause, pour avoir exacerbé les inégalités de naissance. L’enquête internationale PISA révèle que depuis le début des années 2000, l’école française est la plus inégalitaire de l’OCDE. Baisse des résultats des élèves défavorisés, amélioration des élites : le fossé se creuse.

La synthèse de Cnesco détaille des inégalités de traitement, inégalités de résultats, inégalités d’orientation, inégalités d’accès au diplôme et même inégalités d’insertion professionnelle. C’est tout particulièrement au collège que les clivages explosent : en fin de 3e, à peine 35% des élèves des établissements les plus défavorisés maîtrisent les compétences attendues en français, tandis que ce chiffre est de 80% pour les élèves scolarisés dans un contexte privilégié. Les premiers ont donc deux fois moins de chances d’intégrer le lycée général.

Graphique : montre l’impact du statut socio-économique des familles sur le score des enfants. L’OCDE a construit un indice global à partir du niveau de vie, de diplôme des parents et de leur profession. Ensuite, l’organisme mesure de combien varie ce score quand cet indice augmente d’une unité (il peut varier entre -1 et 1). Il s’agit d’élèves de 15 ans.

 

Il est indubitable que les inégalités se déplacent. C’est notamment la conclusion des travaux du sociologue Mathieu ICHOU :

« D’une part, la massification de l’enseignement secondaire en France a été accompagnée d’une baisse notable des inégalités sociales d’obtention du baccalauréat depuis les années 1960. D’autre part cependant, la diversification du baccalauréat avec la création de types hiérarchisés de ce diplôme a en réalité provoqué le maintien du niveau des inégalités sociales à la fin du lycée, lorsqu’on considère plus précisément le type de baccalauréat obtenu. »

Les inégalités dans le marché du travail

Pour en venir à un aspect moins économique jouant sur les inégalités sociales : les inégalités liées au marché du travail, qui peuvent ruiner la réputation d’une entreprise. En 2011, les scandales d’Inditex (la méga entreprise de textile mondiale d’Amancio Ortega) sont dévoilés : depuis plusieurs années, cette grande entreprise ne respecte pas les droits des travailleurs dans plusieurs pays. Concrètement, elle est accusée de faire travailler des enfants mais aussi des travailleurs dans des conditions sanitaires exécrables 16 heures par jour et payés bien moins que le SMIC (c’était le cas dans un atelier clandestin découvert à Sao Paulo). Non seulement Inditex a depuis diminué ses ventes auprès du grand public, mais les actionnaires se font plus rares et méfiants.

Aux Etats-Unis encore une fois, le manque de débouchés d’emploi se traduit par une sous-utilisation du principal atout du pays : sa population. Bon nombre de gens des classes laborieuses, et même ceux de la classe moyenne, ne réalisent pas leur plein potentiel, car les riches, qui font moins usage de services publics, s’inquiètent des gouvernements qui pourraient redistribuer les revenus et font jouer leur influence politique pour abaisser les impôts et restreindre les dépenses de l’Etat. Ceci même directement à un sous-investissement dans les infrastructures, l’éducation et la technologie, enrayant les engrenages de la croissance. La Grande Récession a exacerbé les inégalités, ayant amené avec elle des compressions dans les dépenses publiques de base dans les services sociaux ainsi qu’un chômage élevé qui exerce une pression à la baisse sur les salaires.

C’est le cas aussi pour d’autres inégalités comme les inégalités dans l’accès aux services publics, que nous avons brièvement évoquées avant (voir l’exemple de l’Espagne avec les manifestations du 11-M face aux coupures budgétaires dans des domaines de base comme l’éducation et la santé et à la corruption des « élites »).

III. Les moyens pour diminuer les inégalités ne risquent-ils pas de peser sur la croissance ?

La protection sociale joue sur divers canaux pour exercer des effets à la fois sur la croissance économique et la réduction des inégalités. Dans l’analyse traditionnelle des liens entre protection sociale, inégalités et croissance, trois éléments saillants ressortent : la dimension du coût de la protection sociale, l’impact négatif de la protection sociale sur la croissance et l’inefficacité de la protection sociale à réduire les inégalités.

La légitimité des systèmes de protection sociale découle de deux hypothèses :

  • Les marchés sont imparfaits et sont donc incapables de résoudre les inégalités de départ par eux-mêmes.
  • la protection sociale vient exercer une redistribution inter et intra-générationnelle.

Cela pousse à considérer que la protection sociale comporte une dimension explicite d’équité et de justice distributive (et pas seulement au travers des seuls dispositifs de redistribution verticale, tels les allocations sous conditions de ressources ou l’impôt progressif sur le revenu). En garantissant les transferts entre les jeunes travailleurs et les retraités, l’Etat lève la contrainte de liquidité qui pèse sur les familles les plus pauvres. La tradition beckerienne permet de consolider le fait que la protection sociale dans son ensemble n’est pas neutre du point de vue de la lutte contre les inégalités car elle comporte les deux dimensions de redistribution verticale et horizontale.

Le modèle de croissance endogène par AGHION et alii 1999 tel que nous l’avons vu ouvre la voie à une politique redistributive (des plus richement dotés vers les moins richement dotés) pour améliorer l’efficacité de la croissance.

Pareil, du point de vue des incitations, il vient qu’une politique de redistribution selon les hypothèses d’AGHION et BOLTON (1997) améliore le niveau d’effort des personnes, ce qui est favorable à la croissance.

Cependant, du point de vue théorique, quelle que soit la forme du système de protection adopté, l’effet négatif sur la croissance via la distorsion de l’épargne induite est incontournable. Sur le cycle de vie, on peut considérer que l’épargne est réalisée pendant les années actives pour garantir la consommation durant les années inactives. Les régimes obligatoires de retraite constituent alors une alternative à l’épargne privée. Les régimes de retraite par répartition ne génèrent pas d’épargne mais un transfert des actifs vers les inactifs à un moment donné. Dans ces conditions, si la valeur actuelle des retraites est supérieure à la valeur actuelle des impôts ou cotisations, l’épargne privée risque de diminuer. ANDO-MODIGLIANI (1963) expliquent que l’existence d’un régime de retraite par répartition conduit à une diminution de l’épargne privée du fait que l’accroissement des pensions anticipées peut être perçu comme un effet de richesse qui entraîne une réduction de l’épargne.

BARRO (1974) relativise cet effet : sous l’hypothèse d’altruisme des générations, les impôts supportés par les actifs pour financer la retraite des inactifs ont pu être compensés par une épargne accrue de la génération précédente.

Lorsque ATKINSON (1999) se livre à une analyse des performances comparées des systèmes par répartition, assistance et capitalisation, il en ressort que l’effet présumé négatif de la protection sociale sur la croissance doit être fortement relativisé.

Conclusion

Nous venons de voir différents arguments prouvant que les inégalités sont néfastes pour l’économie d’un pays. Mais la question n’est pas, finalement, qu’elles soient préjudiciables en soi. Il s’agit plutôt de mettre en évidence qu’elles ne sont pas forcément bénéfiques à l’économie d’un pays et que l’on peut dès lors s’en passer. Mais, pour les diminuer, il faut choisir des politiques appropriées et des outils efficaces. Finalement, l’objectif est de ne pas multiplier les conséquences néfastes pour l’économie d’un pays en essayant de diminuer les inégalités.

« La croissance des inégalités n’est pas obligatoire. Il existe des économies de marché qui font mieux, tant sur le plan de la croissance du PIB que de l’amélioration du niveau de vie pour la plupart des citoyens. Certaines d’entre elles parviennes même à réduire les inégalités ».

– Joseph STIGLITZ.

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