A quelques jours des concours écrits, Major-Prépa vous donne la possibilité de lire en entier une copie de géopo écrite en février 2015 et ayant reçu la note de 17/20 sur l’un des thèmes probables pour les concours.

NB : cette copie a été rédigée en 2015, certains aspects – notamment l’accroche – peuvent être obsolètes. Néanmoins l’idée demeure !

Introduction :

Depuis le début du mois de janvier 2015, les relations diplomatiques sont redevenues normales entre la France et le Maroc. En 2014, celles-ci étaient tendues depuis un scandale lié au dépôt d’une plainte à l’encontre d’un diplomate marocain de la part d’un opposant au régime ainsi qu’à des déclarations de diplomates français ayant énervé ceux marocains, affirmant notamment que le pays était similaire à une « belle endormie ». Ce que nous montre cette affaire, c’est que si la France jouit d’une présence et d’une influence non-négligeable dans de nombreux pays, celle-ci peut être remise en cause, même de la part de nos plus proches alliés. Cette remise en cause s’élargit-elle au monde ?

Depuis le début des années 1990, la France semble avoir revu son rapport au monde, sa présence et son influence. Par le syntagme « la France » entendons-nous un territoire situé en Europe occidentale, un peuple (les Français), une personne juridique et morale (l’Etat françaisà ainsi que toutes les entités juridiques françaises (qu’il s’agisse d’entreprises ou d’associations). La présence de la France dans le monde désigne ses multiples entités (personnes, entreprises ou plus classiquement armée) implantées dans le monde entier. S’intéresser à son influence, c’est s’intéresser à sa capacité à faire évoluer le cours des événements. Or le début des années 1990 sonne l’entrée du monde dans une époque post-guerre froide. –et épanouissement d’une mondialisation libérale– Si la France affichait volontiers son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, il semblerait qu’aujourd’hui, elle dilue ses intérêts stratégiques au sein de l’OTAN (dont elle a réintégré le commandement en 2009) –ne pas être dans les faits-. De plus, son poids économique s’érode et la France apparaît comme l’homme faible, l’homme malade de l’Europe. –pas les seuls, un des maillons faibles–  Alors assiste-t-on à une « France qui disparaît du monde » (aussi bien sa présence que son influence) comme l’affirme Nicolas Tenzer dans un ouvrage portant ce titre, ou bien n’est-ce qu’un rééquilibrage du rapport entre une « grande puissance moyenne » et de multiples puissances émergentes ?

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PS : oui, l’écriture n’est pas mon fort…