Après deux (ou trois) années de cours, de colles et de DS de géopolitique, vous allez enfin (re)découvrir le jeudi 21 avril les joies du saut dans le grand bain, sans filet et pas pour du beurre… bref,  vous allez composer votre première dissertation comptant pour les concours d’entrée aux grande école commerce version 2016, et ce baptême du feu se fera justement avec l’HGGMC (Histoire Géographie et Géopolitique du Monde Contemporain) proposé par la banque d’épreuve Ecricome.

Il n’en fallait pas plus à l’équipe de Major-Prépa pour vous concocter un petit tour d’horizon de cette épreuve. Commençons donc !

I- Une épreuve de géopo comme les autres

D’abord, cela reste une épreuve de géopolitique classique, et on ne saurait trop vous rappeler les conseils élémentaires qui feront de votre copie un gage d’admissibilité à Neoma, Kedge et ICN : soignez autant que possible l’introduction, la problématique et le plan, car ce sont eux qui déterminent la pertinence de votre réponse au sujet. Veillez à choisir une accroche original et qui correspond bien à votre sujet, prenez soin d’analyser chaque terme du sujet, ne reprenez pas la problématique telle quelle (même si le sujet est une question) car il vous faudra vous approprier le sujet : ce sont vos connaissances des enjeux géopolitiques contemporains qui vous permettront de trouver une des problématiques attendues par les correcteurs. Par ailleurs, essayez dès que possible dans le corps de la dissertation d’étayer vos idées avec un exemple général ET un exemple plus précis. Tous ces conseils doivent vous être familiers, mais l’écueil à éviter est de penser (même au plus profond de votre subconscient) que ce n’est « que » Ecricome et que vous pouvez par conséquent vous contenter de récalquer platement votre cours en parsemant le tout de poncifs éculés et d’exemples bateaux.

II- Certes plus facile

En réalité, cette épreuve est intrinsèquement d’un niveau plus faible que celles de l’ESCP et de l’ESSEC non pas en raison des critères de notation appliqués, mais bien à cause (grâce ?) des sujets choisis : ceux-ci sont presque systématiquement  proches des intitulés du programme et donc des cours que vous avez reçus ces deux dernières années. Il est possible qu’une problématique choisie par votre professeur pour traiter un chapitre du programme cette année convienne pour le sujet que vous aurez sous les yeux la semaine prochaine, chose impensable lorsque vous plancherez sur les libellés de sujet proposés par les écoles parisiennes.

Deuxième spécificités, toujours à votre avantage (même si ce n’en est pas vraiment un : gardez à l’esprit que si c’est plus facile pour vous, ça l’est aussi pour les autres, et que le but de tels concours est bien de se distinguer) : le choix entre deux sujets. Cela réduit quasiment à néant la probabilité « d’impasse », puisque vous pourrez toujours choisir le sujet face auquel vous vous sentez le moins démuni.  Traditionnellement, il y a un sujet avec le fameux « commentaire de carte » et un sans, un sujet global et un sujet régional. Au vu des annales, il n’existe pas de corrélation entre la présence du commentaire de carte dans le sujet et l’échelle d’étude du sujet. Le commentaire de carte était joint au sujet global ces deux dernières années, de là à dire que le sujet régional sera accompagné d’une carte en 2016…

Demain, Major-prépa pose la question qui fâche : Faut-il ou non choisir le sujet avec commentaire de carte?