A quelques jours des concours écrits, Michel Luciani, l’auteur du livre « spécial prépas ECS-ECE-ECT » : In Wort und Schrift, l’expression écrite en allemand, (300 pages aux éditions Ellipses) vous propose de travailler sur le thème de LV1 Allemand IENA 2003. Il s’agit d’un thème assez rapide à travailler et accessible également aux étudiants en allemand LV2. Mais attention : il contient de très nombreux pièges que l’on trouve fréquemment dans les sujets de concours ! Saurez-vous les éviter ?

 

Énoncé

— Ne pourrait-on pas penser que les problèmes liés à l’élargissement de l’Europe vers l’Est montrent justement que le poids du passé continue à influencer la politique allemande ?

Alfred Grosser :

— Ceux qui craignent que cette évolution conduira à un regain de puissance de l’Allemagne se trompent. Un simple constat : même si l’ancienne génération continue à parler majoritairement l’allemand en République tchèque ou en Hongrie, la plupart des jeunes, eux, se mettent à l’anglais. En fait, cet élargissement pose à l’Allemagne un problème complexe, car les capitaux que les hommes d’affaires allemands investiront à Prague ne seront pas investis à Leipzig ou ailleurs dans l’ex-Allemagne de l’Est.

Or on est en train de découvrir que l’unification n’a toujours pas été réalisée et qu’une véritable récession économique, encore aggravée par le départ de nombreux jeunes à l’Ouest, menace maintenant les régions de l’Est…

D’après une interview d’Alfred Grosser dans
«Le Nouvel Observateur» N° 1976, 25 septembre 2002

Corrigé en bas

Corrigé

— Könnte man nicht denken, dass die Probleme, die mit der EU-Erweiterung nach dem Osten hin einhergehen, eben zeigen, dass die Vergangenheit weiterhin auf der deutschen Politik lastet?

Alfred Grosser :

— Diejenigen, die fürchten, diese Entwicklung könnte zu einem erneuten Machtzuwachs Deutschlands führen, irren sich. Wir stellen ganz einfach fest, dass in der Tschechischen Republik oder in Ungarn die meisten Jugendlichen nun die englische Sprache erlernen, auch wenn die ältere Generation weiterhin überwiegend Deutsch spricht. Diese EU-Erweiterung stellt eigentlich Deutschland vor ein komplexes Problem, denn die Gelder, die die deutschen Geschäftsleute in Prag investieren werden, können eben nicht in Leipzig oder anderswo in der Ex-DDR investiert werden.

Dabei nimmt man gerade wahr, dass die Wiedervereinigung immer noch nicht verwirklicht ist und dass eine regelrechte Rezession nunmehr den ostdeutschen Regionen droht, wobei diese Rezession auch noch dadurch verschlimmert wird, dass viele junge Deutsche in den Westen ziehen…

Nach Le Nouvel Observateur