Laisser reposer les acquis !

La première année de prépa HEC en ECS, en ECE ou en ECT marque une première étape essentielle de mise à niveau et d’acclimatation progressives pour les jeunes bacheliers. Cours intensifs, colles, concours blancs… l’année est marquée par un rythme soutenu et une charge de travail considérable.

Lorsque l’été arrive, il est donc non seulement légitime, mais aussi fortement recommandé, de s’aérer l’esprit et s’accorder du temps libre pour s’adonner à des loisirs dont on s’est parfois privés pendant plusieurs mois. Ne pas hésiter par exemple à faire du sport, entamer la rentrée en pleine forme physique vous rendra beaucoup plus endurant, renforcera vos défenses immunitaires et boostera votre moral. Ainsi, il ne faut pas hésiter à délaisser provisoirement classeurs, manuels et calculatrice pour profiter d’une bonne coupure, notamment dans les premières semaines des vacances. Prendre du recul sur cette première année favorisera le développement d’une certaine maturité intellectuelle, d’un esprit critique et d’une vivacité à l’image d’une bonne nuit de sommeil la veille de grandes échéances.

Travailler sans en faire trop

Après un temps de décompression, il est judicieux d’adopter un rythme de travail léger, par exemple à hauteur d’une heure par jour, pour rester connecté avec les disciplines du concours, maintenir son niveau et s’éviter une reprise trop brutale à la fin des vacances. C’est le cas en Maths notamment mais pas seulement.

Une première possibilité est de lire des œuvres relevant du programme de culture générale, dont les enseignants fournissent parfois une liste en fin d’année. Choisissez quelques romans ou essais, et pour être efficace, prenez des notes sur vos lectures. Idem pour l’histoire-géographie et l’économie : sans forcément noircir des fiches au kilomètre, vous pouvez entretenir vos connaissances en lisant des ouvrages ou des articles dans la presse spécialisée et en garder une trace écrite à relire plus tard.

Les langues et notamment l’anglais peuvent faire l’objet d’une attention particulière, avec un investissement modulable selon la motivation. Le travail basique à réaliser au cours des vacances est une lecture méthodique et régulière d’articles en langues étrangères, au cours de laquelle on relève sur une fiche les termes de vocabulaire, expressions et tournures idiomatiques rencontrés. L’exercice a l’avantage d’améliorer la maîtrise de la langue tout en renforçant la culture générale relative aux pays locuteurs, ce qui se révèle précieux dans l’optique aussi bien des écrits que des oraux de langue. Bien sûr, si on se sent suffisamment à l’aise, il ne faut pas hésiter à lire en plus des romans en version originale, pour développer sa familiarité avec la langue. Il est désormais très facile de regarder en ligne le journal télévisé de la BBC (par exemple) à votre convenance en replay, cela vous donnera la vision anglo-saxonne de l’actualité en plus de travailler votre compréhension orale et d’étoffer votre vocabulaire.

Enfin, pour les plus motivés, les grandes vacances représentent une période idéale pour partir quelques semaines faire un petit job ou un stage à l’étranger, afin d’améliorer son niveau linguistique, de vivre une expérience dépaysante et d’ajouter une ligne valorisante à son CV dans la perspective des oraux de personnalité.

A vous de voir dans quelle mesure vous souhaitez vous investir, mais méfiez-vous de l’écueil courant, qui consiste à travailler en priorité les matières que l’on préfère aux dépends de ses matières « mineures», qui mériteraient pourtant plus d’effort tant le retour sur investissement est important.

Optimiser les dernières semaines

Après une période de repos, les deux dernières semaines peuvent être mises à profit pour des révisions plus approfondies, dans les matières plus techniques. En effet, la deuxième année est plus courte que la première, avec des concours programmés dès avril et des concours blancs qui arrivent assez tôt, il faut donc se préparer à redémarrer au meilleur niveau dès septembre.

On peut alors opter pour deux ou trois heures de travail quotidien dans un cadre traditionnel pour refaire des exercices de maths, revoir les chapitres moins bien compris en économie pour les prépa ECE ou en histoire-géographie pour les prépa ECS, des points basiques en langue (verbes irréguliers, vocabulaire de base). Cette remise en conditions peut se faire seul, voire en binôme ou en groupe si on a pris l’habitude de travailler sérieusement à plusieurs en première année. Si des difficultés ont surgi au cours de l’année dans une matière, une solution peut être de suivre un stage de pré-rentrée dans la matière, afin de ne pas accumuler de lacunes, reprendre un bon rythme et repartir sur de bonnes bases à la rentrée.

L’organisme Groupe Réussite, spécialisé dans les stages intensifs et cours particuliers notamment en prépa HEC, organise un stage de pré-rentrée pour les prépa HEC la dernière semaine du mois d’août voie ECS en Maths et Histoire-Géographie et voie ECE en Maths et Economie.

Outre la remise à niveau scolaire, l’été qui suit la première année permet de faire le point sur un plan plus logistique et d’envisager d’éventuelles améliorations dans l’organisation : si vous avez perdu beaucoup de temps dans les transports, c’est peut-être le moment de chercher un logement ou un foyer plus près de votre établissement, si le travail en solitaire s’est révélé pesant, vous pouvez réfléchir à constituer un groupe de travail avec des camarades de classe. Pour les élèves qui cubent, changer de lycée (et donc de professeurs) pour un établissement plus en lien avec vos nouveaux objectifs peut favoriser la motivation et l’assimilation par de nouvelles méthodes.

L’essentiel est de rectifier les points qui ont pu causer des pertes de temps et d’efficacité pour trouver l’organisation optimale en vue des concours.

Pour plus d’informations sur le stage de pré-rentrée en prépa HEC : https://groupe-reussite.fr/stages/stage-prerentree-prepa/

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