C’est avec une infinie tristesse que j’ai appris ce matin le décès de Corentin Marchal. Il a fait partie de la première team rédacteurs, celle qui a permis de faire du site ce qu’il est aujourd’hui, la référence des classes préparatoires commerciales.

Je me rappelle d’un mec incroyablement jovial, d’un élève brillant (en témoigne le 20/20 qu’il avait décroché en ESH au concours) mais surtout de quelqu’un qui passait son temps à déconner, à faire rire les autres. Le premier article lunaire qu’il avait rédigé « L’enfer, c’est l’internat en prépa » est assez emblématique de son humour perché mais diablement efficace.

Pour toutes ces raisons, pour tout ce qu’il a apporté à notre projet, nous avons ressenti le besoin irrépressible de lui rendre hommage sur le site. C’est d’ailleurs ce que nous a proposé l’un de ses potes de prépa, Benjamin, lui-même membre de la seconde team rédacteurs. Nous relayons ci-dessous son message poignant.

Bon vent Corentin,

Dimitri des Cognets, au nom de tous les rédacteurs qui ont connu Corentin.

Chers lecteurs, lectrices, rédacteurs, rédactrices, professeurs et professeures, C’est le cœur lourd et rempli de chagrin que l’équipe de Major-Prépa vous écrit. Nous venons vous apprendre la nouvelle du décès de Corentin Marchal, rédacteur Major-Prépa. Corentin nous a malheureusement quittés vendredi dernier.

Ô toi Corentin tu as fait des articles plus surprenants les uns que les autres, tu fais partie des premiers rédacteurs et tu t’es bien affiché dans le numéro 1 du Major avec ta tête de débile. Si vous ne le connaissiez pas, lisez ses articles. Vous comprendrez alors le génie qui sommeillait en lui, un génie comme nous en avons rarement vu : capable d’avoir une opinion sur chaque sujet, des connaissances hors-norme. Ses camarades de classe le voyaient comme un surhomme, beaucoup l’admiraient. Une prose atypique, le sens du détail, un humour ravageur.

Une gueule d’ange, un sourire en coin, un recul sur les choses et une soif d’apprendre. Nous ne pouvons décrire les sentiments qui nous submergent tous en ce triste jour. Nous perdons non seulement un rédacteur de génie mais aussi pour beaucoup d’entre nous un ami, quelqu’un de tendre, de gentil.

N’oubliez pas, « Nous sommes tous des élèves de Marshall C. Marchal » disait John Maynard Keynes.

Benjamin Kasprzyk