Drapeaux américain et coréen.

Pour t’aider à te tenir au courant de l’évolution du monde en parallèle de tes cours, Major-Prépa te résume ici les grands points d’actualité de la semaine du 27 septembre !

 

Economie : Pandora Papers

Tu te souviens sûrement des fameux « Panama Papers » de 2016 qui avaient fait tomber plusieurs personnalités profitants de paradis fiscaux où ils plaçaient leur argent. Aujourd’hui, ce sont les « Pandora Papers » qui démarrent : l’ICIJ (consortium international d’investigation de journalistes) a eu accès aux données privées de plusieurs cabinets spécialisés dans la création de sociétés écrans anonymes. 35 chefs d’Etats et 130 milliardaires sont notamment concernés.

 

Géopolitique : Kim-Jong-Un refuse le dialogue avec les Etats-Unis

Depuis le sommet raté de Hanoï en 2019 entre Kim-Jong-Un et Donald Trump, les relations géopolitiques sont au point mort entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. Dans un discours prononcé devant l’Assemblée de son pays, le dirigeant nord-coréen a réaffirmé son refus de dialoguer avec les Américains et de répondre aux nombreuses relances faites par l’administration Biden. Le pays poursuit donc sa politique d’armement et d’affirmation militaire. Le Conseil de Sécurité de l’ONU va d’ailleurs se réunir la semaine prochaine pour discuter du cas de la Corée du Nord.

 

En Europe : affirmation militaire ?

Alors qu’elle a perdu son contrat de sous-marins avec l’Australie, la France a signé cette semaine un contrat de vente à la Grèce de trois frégates (pour environ 3 milliards d’euros). Emmanuel Macron a martelé que « les Européens doivent sortir de la naïveté » et affirmer leur capacité de défense militaire, surtout maintenant que les Etats-Unis se recentrent sur leurs enjeux en Asie Pacifique. Pour la Grèce, il s’agit aussi de pouvoir faire face aux véhémences turques en Méditerranée.

 

Questions humanitaires : crise migratoire entre les Etats-Unis et le Mexique

Depuis le début du mois de septembre, des milliers de migrants haïtiens (environ 30 000) se sont regroupés dans une petite ville texane à la frontière mexicaine. Si les derniers migrants ont maintenant été évacués, les violences qu’ils ont pu subir de la part des forces de l’ordre américaines ont fait le tour du monde et ont provoqué de vives polémiques. Sur le sol national, c’est le gouvernement Biden, jugé incompétent et trop laxiste en matière de gestion migratoire, qui a été sous le feu des critiques.

Allemagne : changements en cours

Alors que s’achève l’ère très longue de l’Allemagne d’Angela Merkel (en fonction depuis 2005), le membre du SPD et vice-chancelier actuel Olaf Scholz est sorti vainqueur des élections législatives. Il est pourtant loin d’avoir encore assuré sa place à la tête de la chancellerie : son parti doit prendre part au jeu des coalitions et des tractations qui permettront de former le nouveau gouvernement. C’est en tout cas une vraie page qui se tourne pour l’Allemagne, le bilan de A.Merkel est autant salué sur certains points que critiqué sur d’autres (le développement durable par exemple).

Amérique Latine : manifestations au Brésil contre J. Bolsonaro

 Le week-end dernier, des manifestations se sont déroulées dans plus de 80 villes brésiliennes pour protester contre le président Bolsonaro et demander sa destitution. Ce sont les partis de gauche qui sont à l’origine du mouvement, et le peuple manifeste notamment contre la situation sanitaire, la hausse du chômage ou encore l’inflation. L’objectif est d’exercer le plus de pression possible sur les parlementaires pour qu’ils demandent la destitution du chef de l’Etat. À minima, les citoyens cherchent à lui montrer qu’il ne gagnera pas les élections de 2022.

Afrique : Mines en République Démocratique du Congo :

Malgré ses sous-sols riches en minerais, la République du Congo n’a jamais su tirer profit de sa manne économique et se développer durablement. Cette semaine, le journaliste belge Erik Bruyland a publié une enquête : les « Cobalt Blues », qui retrace l’histoire de ce fiasco depuis 1960. Il met en évidence la responsabilité des dirigeants congolais (Mobutu, Kabila), des entreprises étrangères (70% des mines congolaises sont aujourd’hui privatisées), et des autres pays du monde (comme la Chine). Le journaliste entretient quand même des espoirs sur la capacité du pays à se relever.