Alors que Barack Obama avait opposé son veto à la construction de l’oléoduc Keystone XL en 2015 au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, le projet a été relancé par son successeur Donald Trump. Une décision qui ravit les autorités canadiennes, mais qui suscite un tollé parmi les populations locales.

Carte du tracé d’extension de l’oléoduc Keystone XL

Keystone XL est un projet d’oléoduc de 1900 kilomètres de long – dont 1400 aux États-Unis – devant permettre de transporter du pétrole brut canadien depuis l’État de l’Alberta vers le Nebraska, avant que celui-ci ne soit acheminé vers les raffineries du golfe du Mexique. Il s’agirait d’une construction majeure dans la mesure où ce serait l’équivalent de 800.000 barils quotidiens qui transiteraient par Keystone. En 2015, le département d’État des États-Unis avait jugé que que ce projet ne servirait pas les intérêts américains, poussant le président Barack Obama à refuser sa mise en œuvre au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Sauf que Donald Trump, climato-sceptique et ayant fait de la relance de l’emploi la priorité de son mandat, a relancé la construction de l’oléoduc dès son arrivée à la Maison-Blanche. Le premier ministre canadien Justin Trudeau s’est félicité de cette décision, insistant sur l’opportunité de croissance économique qu’apporterait ce nouveau débouché au pétrole canadien. Ceci est d’autant plus une bonne nouvelle puisque c’est l’entreprise TransCanada qui est chargée du projet.

On le voit donc, Keystone XL génère de nombreuses problématiques au premier desquelles…

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