La rumeur enflait depuis ce matin, suite à l’annulation de sa visite au salon de l’agriculture communiquée à la dernière minute par son équipe de campagne. François Fillon est donc convoqué le 15 mars, soit deux jours avant la clôture des parrainages pour la présidentielle, afin d’être mis en examen.

Si le candidat républicain avait envisagé un retrait de sa candidature en cas de mise en examen, ce dernier s’est estimé lors de la conférence de presse qu’il a donnée aux alentours de 12h30 comme “un justiciable qui n’est pas traité pas comme les autres” justifiant ainsi son combat pour clamer son innocence, et de fait sa légitimité à poursuivre la course à la présidentielle. Il a tenu des propos violents contre un système judiciaire qui cherche à le déstabiliser et à le contraindre au mutisme politique.

Selon Michel Apathie, journaliste politique à Franceinfo, François Fillon aurait rencontré Nicolas Sarkozy ce matin, qui lui a conseillé de “tenir bon” et de ne pas laisser Alain Juppé briguer la présidence de la République à sa place, comme le lui suggère nombre de ténors des Républicains.