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    Actualité

    La crise des Jeux olympiques de Tokyo et ses conséquences géopolitiques

    Jean-Sébastien Duprat Par Jean-Sébastien Duprat19 août 2021Dernière modification :2 octobre 2021Aucun commentaireLecture 11 mins
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    La crise des jeux olympiques de Tokyo 2020-2021 et leurs conséquences géopolitiques
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    Tu en as sûrement entendu parler cet été, mais également l’année dernière ; non pas pour la magnifique performance de Romain Cannone à l’escrime, qui lui a valu une médaille d’or pour la France, ni pour les 39 médailles d’or états-uniennes, mais surtout pour le déroulement même des Jeux olympiques de Tokyo, ces derniers ayant été remis en question en 2020 puis reportés en 2021 en raison de la crise de Covid-19. Ce contexte a fait des jeux de olympiques de Tokyo « 2020-2021 » une cession très controversée, aussi bien à l’échelle japonaise que mondiale. Voilà un sujet très actuel qui pourrait faire l’objet d’une bonne accroche de dissertation d’HGGMC en prépa ECG sur un sujet comme « Les villes dans la mondialisation », voire d’une magnifique étude de cas sur l’Asie.

     

    La candidature de Tokyo constituait en soi un enjeu géopolitique multiscalaire

    Comme tous les deux ans, les villes candidates sont en compétition aux yeux du Comité international olympique (CIO) pour l’obtention de l’organisation des Jeux ; conséquence directe de la hiérarchisation des territoires (ici, des villes) dans la mondialisation. Le cas de Tokyo est très particulier puisque le Japon comptait beaucoup sur cet happening sportif pour donner une nouvelle image de lui après la catastrophe de Fukushima, revitaliser son économie très touchée par un déclin démographique (population vieillissante), ou encore plus récemment, relancer le tourisme en pleine pandémie. La candidature de Tokyo en 2011 a été très compliquée en plein contexte de catastrophe nucléaire. Cela lui a valu un premier échec dans l’échiquier géopolitique des villes candidates face à Rio en 2016. Mais elle parvient tout de même à se surpasser en 2013 et convaincre Sir Craig Reedie (vice-présent du CIO) d’organiser les Jeux de 2020.

    Mais ces Jeux géopolitiques touchent également l’échelle nationale. La candidature de Tokyo a en effet causé de nombreux conflits d’aménagement du territoire, à l’instar d’autoroutes et d’infrastructures sportives portant atteinte à l’environnement, ou encore des problématiques concernant le stade olympique de Tokyo. Ces dernières sont une véritable illustration des défaillances du pouvoir nippon, à savoir une gouvernance complexe et conflictuelle. Le projet de stade olympique était très impopulaire en raison de son coût et de son esthétique. L’ex-Premier ministre Shinzo Abe, voyant sa cote de popularité affectée par la controverse, a penché pour la remise à plat, malgré les problèmes mis en exergue. 

    Ces tensions géopolitiques pour les JO de Tokyo s’illustrent plus précisément au niveau de la gouvernance nippone. Il s’agit d’un trio tiré tout droit du PLD (Parti libéral démocrate) : Shinzo Abe (2012-2020), le gouvernement métropolitain de Tokyo de Yuriko Koike (2016-) et le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) présidé par Yoshihiro Mori. Ces derniers ont eu notamment beaucoup de mal à trouver un terrain d’entente autour du financement des infrastructures, de l’environnement et de la gestion des Jeux.

     

    Pourquoi un report et non une annulation des Jeux olympiques de Tokyo ?

    C’est surtout pour des raisons à la fois économiques et symboliques que le CIO a souhaité maintenir les Jeux à tout prix. Pas étonnant quand on sait que le père des JO, Pierre de Coubertin, déclarait : « La première caractéristique de l’olympisme moderne, c’est d’être une religion. »

    Autrefois, les Jeux étaient systématiquement annulés en temps de guerre (comme ce fut le cas des JO de Tokyo de 1940, par exemple), mais jamais en temps de paix. 

    Un des arguments forts du CIO pour favoriser le report des Jeux était même d’affirmer que ces JO de Tokyo allaient être des « Jeux de la renaissance, de l’après-Covid ». Force est de constater que c’est loin d’être le cas. Les autorités ont choisi d’organiser des Jeux sans public, pour éviter tout risque de créer un « variant olympique ». Le choix d’un report et non d’une annulation a été vivement critiqué au sein même du COJO, comme le prouve l’ancienne judoka et membre Kaori Yamaguchi : « Les Jeux ont déjà perdu leur sens et sont maintenus juste parce qu’il le faut. »

     

    L’inattendu virus de la Covid-19 crée alors une véritable crise des JO de Tokyo

    L’arrivée du virus sur le territoire nippon en février 2020 menaçait tous les efforts d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo. Cela a eu pour conséquence une division du japon à deux niveaux :

    • d’abord de la population : entre seulement 27 % de l’archipel pour un maintien des Jeux contre un bon 32 % manifestant leur volonté de les annuler ;
    • on retrouve ensuite une fragmentation au niveau politique : d’un côté, le gouvernement d’Abe et le COJO de Mori étaient toujours pour le bon déroulement des JO, de l’autre, la gouverneure tokyoïte Koike était favorable à un report des Jeux. La fermeture des frontières internationales et le grand confinement ont donné raison à cette dernière.

    C’est pourquoi le 24 mars 2020, l’ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe annonce le report des JO de Tokyo 2020 à l’été 2021. Décision confirmée ensuite par le président du CIO, Thomas Bach.

    Le coût du report des Jeux et des mesures sanitaires qui s’ensuivent ont représenté 2,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 22 % du budget prévu. Finalement, on observe un dépassement considérable du budget initial de sept milliards de dollars, qui avoisine les 30 milliards.

     

    Des tensions géopolitiques internes viennent amplifier la crise des JO de Tokyo

    Au-delà de la pandémie et de son virus, les JO de Tokyo font face à des problèmes internes au sein même de leurs Jeux, d’ordre très géopolitique. Comme le rappelle bien cet article, les JO sont loin d’être un événement apolitique. À y regarder de plus près, ils sont le reflet des tensions biélo-polonaises, avec la sprinteuse biélorusse Krystsina Tsimanouskaya qui a trouvé refuge en Pologne avec l’aide du CIO après avoir violemment critiqué la fédération biélorusse d’athlétisme.

    Le CIO doit en outre faire face à une forte protestation des athlètes, comme le laisse entendre le mouvement du « genou à terre », geste en soutien à la lutte antiraciste mais très controversé puisqu’il est formellement banni par la règle 50 de la Charte olympique. Celle-ci interdit en effet toute démonstration de nature politique, religieuse ou raciale au sein des sites olympiques. Ces protestations démontrent que le modèle actuel de l’happening sportif, c’est-à-dire un modèle où les dirigeants pensent le sport comme totalement détaché de la politique, caractérisé par des méga-événements sportifs capables de réunir toutes les nations quasi annuellement de façon symbolique, heureuse et béante, est un imaginaire lointain.

    Dans un tel contexte, les Japonais deviennent de plus en plus hostiles aux JO. La candidature de 2013 avait véhiculé un regain d’espoir face à la catastrophe de Fukushima de 2011. Néanmoins, 10 ans plus tard, c’est la fameuse peur de l’étranger au Japon qui renaît de ses cendres, puisque ces derniers pourraient être porteurs de la maladie.

     

    La crise des Jeux olympiques de Tokyo révèle la fragilité du modèle sportif et les nécessités de le réinventer

    Les JO de Tokyo semblent être le premier événement d’une nouvelle ère dans l’organisation du sport mondial et de ses méga-événements sportifs. En effet, la pandémie a été l’élément de prise de conscience de la fragilité du modèle sportif actuel. Au-delà de la crise sanitaire, les nombreuses problématiques sociales et transnationales, comme les enjeux climatiques, les droits de l’homme, le sexisme, le racisme, l’homophobie et la violence, montrent de plus en plus qu’il n’est pas aussi évident d’organiser des événements sportifs comme cela l’était il y a deux décennies. C’est pourquoi une culture du boycott sportif est en train d’émerger de ces crises, comme c’est le cas avec de nombreux footballeurs pour la Coupe du monde de 2022 au Qatar ou encore avec la multiplication des réticences quant à la tenue des JO 2024 à Paris.

    Le modèle du méga-événement sportif arrive désormais à ses limites. Les chiffres le montrent puisque les candidatures des pays candidats aux JO n’ont fait que diminuer ces dernières années, à l’instar des JO de 2022 où six villes s’étaient portées candidates au début de la course, il n’en restait que deux à la fin : Pékin et Almaty. Déjà quelques pistes sont à l’étude pour réinventer le modèle.

    Un grand travail de réorganisation doit être fait au niveau de l’accueil de ces grands événements sportifs comme l’ont montré les Jeux olympiques de Tokyo : concourir face à d’autres villes, investir des milliards, construire et rénover pendant des années, promouvoir, tout cela doit cesser aussi bien pour la bonne dynamique économique des villes comme pour le bien de l’environnement. Le CIO a de surcroît véhiculé sa volonté de considérer les après-Jeux comme autant d’opportunités pour mettre en place une multitude d’initiatives publiques, sportives, sociales, éducatives pérennes. L’organisation de grands événements sportifs impliquant des circuits courts, à l’échelle locale plutôt que globale, semble être une solution idéale, comme nous l’a montré la disposition éclatée des stades de l’Euro 2021 à travers toute l’Europe, plutôt que d’utiliser un seul et même stade. Cependant, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant de voir ce modèle se généraliser aux autres événements.

    Finalement, les Jeux olympiques de Tokyo « 2020-2021 », tout comme « l’Euro 2020-2021 » ou d’autres encore, ont fait prendre conscience que les organisateurs, tels que le CIO et la FIFA, sont contraints de revoir leurs critères à l’avenir s’ils ne veulent pas voir le modèle de l’happening sportif imploser sous leur direction.

     

    Approfondir le thème de la géopolitique du sport pour l’HGGMC de la prépa ECG

    Ce thème est très populaire en colle. Je t’invite à l’approfondir si tu veux devenir un as de la géopolitique du sport avec ce superbe article ou encore cette vidéo. Parler des Jeux olympiques de Tokyo en crise prouve une bonne connaissance de l’actualité.

     

    Parler des Jeux olympiques de Tokyo et de la géopolitique du sport en LV1/ LV2, pourquoi pas ?

    C’est un thème d’actualité qui pourrait tomber aussi bien en anglais qu’en allemand ou en espagnol aux oraux (oui !). Je te donne les armes pour que tu puisses manger ton oral ! (Au sens figuré, bien sûr.)

     

    Anglais

    Le mouvement du « genou à terre » : the « kneeling » movement

    Le stade : the stadium

    Le complexe sportif : the sport complex

    Le classement : the ranking

    Se qualifier : qualifying

    Un tournoi : a tournament

    Les Jeux olympiques : the Olympic Games

    Les Jeux olympiques de Tokyo : the Tokyo Olympics

    La flamme olympique : the Olympic Flame

    La médaille d’or/d’argent/de bronze : the gold/silver/bronze medal

    Marquer des points : scoring points

    Établir/battre un record : setting/breaking a record

    La remise des trophées : the awarding of trophies

    Le match nul : the draw

    Le dopage : doping

     

    Espagnol

    Le mouvement du « genou à terre » : el movimiento de « los arrodillados »

    Le stade : el estadio

    Le complexe sportif : el polideportivo

    Le classement : la clasificación

    Se qualifier : calificarse

    Un champion : un campeón

    Les Jeux olympiques de Tokyo : los juegos olímpicos de Tokyo

    La flamme olympique : la llama olímpica

    La médaille d’or/d’argent/de bronze : la medalla de oro/de plata/de bronce

    Marquer des points : marcar

    Établir/battre un record : establecer/batir un récord

    Le podium : el podio

    La remise des trophées : la entrega de los trofeos

    Le match nul : el empate

    Le dopage : el doping

     

    Allemand

    Le mouvement du « genou à terre » : die « kniende » Bewegung

    Le stade : das Stadion

    Le complexe sportif : der Sportkomplex

    Le classement : die Rangliste

    Se qualifier : (sich) zu qualifizieren

    Un champion : ein Champion

    Les Jeux olympiques de Tokyo : die olympischenSpiele in Tokio

    La flamme olympique : die olympischeFlamme

    La médaille d’or/d’argent/de bronze : Gold-/Silber-/Bronzemedaille

    Marquer des points : Punkte sammeln

    Établir/battre un record : einen Rekordaufstellen/brechen

    Le podium : das Podium

    La remise des trophées : die Verleihungder Trophäen

    Le match nul : das Unentschieden

    Dopage : Doping

     

    En espérant que cet article sur les Jeux olympiques de Tokyo te sera utile pour t’aider à combattre la prépa ECG ! Tu peux jeter un œil à notre analyse géopolitique des incendies en Europe en cliquant ici !

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    Jean-Sébastien Duprat

      Rédacteur de géopolitique en toute passion et étudiant à l’ESCP Business School ! Mes articles te permettent de survoler rapidement les enjeux géopolitiques actuels et te les pré-analyser pour qu'ils soient directement utilisables dans tes dissertations d'HGGMC

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