Début du procès contre les indépendantistes catalans

Le 12 février 2019 s’est tenu à Madrid le procès des 12 dirigeants indépendantistes à l’origine de la tentative de séparation de la Catalogne du reste de l’Espagne en octobre 2017. Ils sont également accusés de rébellion et de détournement de fonds. Si l’ancien vice-président catalan, Oriol Junqueras, était bien présent, Carles Puigdemont n’a pas souhaité se présenter. La question centrale sur laquelle les juges auront à trancher est celle de la violence ou non lors des mouvements séparatistes et qui en est responsable. En effet, pour accuser les protagonistes de rébellion, il faut nécessairement la preuve d’un « soulèvement violent » de leur part. Selon les indépendantistes, seules les forces de l’ordre ont fait preuve de violence à l’époque. Le procès durera environ trois mois.

Seulement quatre jours après, le 16 février, s’est tenue une grande manifestation à Barcelone ayant réuni plus de 200 000 personnes arborant des drapeaux catalans et criant à la liberté pour les prisonniers politiques.

Le gouvernement basque n’enseigne plus l’histoire d’ETA aux lycéens

Le gouvernement basque a renoncé à proposer aux élèves de 15 à 17 ans l’enseignement de la période historique basque s’étalant de 1960 à 2018 car marquée par les violences du groupe terroriste ETA. Le gouvernement ne souhaite pas clore le débat mais plutôt trouver un compromis avec les associations, les jeunes et les établissements scolaires pour la rentrée prochaine. À l’heure actuelle, le cours proposé est un dossier nommé « Avant-hier » et composé de cinq vidéos et de documents. Ce cours est pour l’instant critiqué par le PP et le parti basque Bildu car il ne montrerait que les actes violents d’ETA sans remettre en contexte leur action.

Uber et Cabify quittent Barcelone

Uber était revenu à Barcelone en mars 2018 après trois ans d’absence et Cabify, son équivalent espagnol, était utilisé par des milliers d’usagers. Toutefois, depuis le 21 janvier 2019, les chauffeurs de taxi étaient en grève pour demander le départ définitif de ces deux entreprises de VTC et ils ont eu gain de cause. En effet, le gouvernement catalan a cédé à la pression des taxis et a fait passer un décret qui oblige les clients à réserver leur Uber/Cabify 15 minutes à l’avance, qui interdit la géolocalisation et qui oblige les véhicules à retourner à leur base entre deux courses, ce qui est tout simplement incompatible avec le modèle Uber/Cabify.