Encore une quinzaine résolument américaine ! Si tu te sens perdu face au flux d’informations, pas de panique, Major-Prépa s’occupe de tout. Voici les cinq faits majeurs de l’actualité anglo-saxonne, synthétisés pour toi.

Bonne lecture !

Trump and Biden rumble for domination

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Aux États-Unis, le premier débat présidentiel a eu lieu dans la nuit du 31 septembre au 1er octobre. Il est le premier d’une série de trois débats, où Donald Trump, le président sortant, et Joe Biden, l’ancien vice-président de Barack Obama, s’affronteront.

De l’avis de l’ensemble des observateurs, ce débat est l’un des débats les plus violents de l’histoire du pays, se faisant qualifier de « shit-show » (festival de conneries), de « pure chaos » (chaos complet) et de « disastrous » (désastreux). En 90 minutes de débat, Donald Trump a interrompu son adversaire plus de 300 fois, forçant le modérateur à intervenir à de nombreuses reprises pour lui demander de le laisser finir.

Dans le capharnaüm ambiant, plusieurs sujets brûlants ont été abordés : la Covid, l’économie, la Cour Suprême, les violences raciales, l’historique politique des deux opposants et la légalité des élections.

Les premiers sondages semblent montrer que les deux opposants sortent perdants de ce débat. Donald Trump, en flattant son cœur électoral, n’a pas réduit son retard dans les sondages. Joe Biden, s’il conserve son avance, n’a pas réussi à exposer ses idées aux Américains.

Donald Trump a une fois de plus choqué l’opinion, en refusant de condamner explicitement le suprémacisme blanc, malgré des demandes répétées du modérateur. Joe Biden, devant le chaos provoqué par son adversaire, a préféré s’adresser directement à la caméra plutôt qu’au président pendant la majeure partie du débat.

Enfin, suite à la débâcle de ce « unpresidential debat », les modérateurs pourront désormais couper les micros des intervenants afin de leur faire respecter le format convenu.

Trump caught the coronavirus

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Il a été annoncé que Donald Trump a attrapé le coronavirus. Il est apparu que le président était contaminé lors du débat présidentiel, mais que Joe Biden n’a pas été contaminé.

Donald Trump n’est pas le seul malade de son administration. Il semblerait que ce soit Hope Hicks, une conseillère du président (senior advisor) qui ait contaminé le président. Sa femme, Melania Trump, a également été testée positive, ainsi que de nombreux républicains au sein de la maison blanche.

Les démocrates jouent la carte de la compassion : Joe Biden et Barack Obama ont dirigé leurs pensées vers le président et sa famille, en lui souhaitant un prompt rétablissement. Le parti démocrate a également fait le choix de suspendre les spots publicitaires attaquant directement la personne du président pendant sa convalescence.

73 % des Américains, dont 43 % des républicains, estiment que le président n’a pas été suffisamment précautionneux face au virus selon un sondage du NY Times. Cela a un effet sur sa popularité et Biden est crédité jusqu’à 14 points d’avance dans certains sondages, à un mois des élections présidentielles.

Will the UK and the EU battle in court?

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La loi signée au parlement britannique dont nous te parlions il y a deux semaines n’a pas plu à l’Union européenne. Risquant de créer une frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, elle s’oppose dans son principe à l’accord signé en octobre dernier entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne. Aux yeux de l’Union européenne et même des ministres de la Grande-Bretagne, cette loi est une opposition frontale aux lois internationales.

L’UE a envoyé une lettre formelle aux membres du gouvernement britannique pour les en informer et leur a accordé une période de grâce d’un mois afin d’y répondre. En effet, la loi votée par le Parliament est une « Bill », une loi en puissance, mais qui n’a pas encore de valeur. Néanmoins, si elle rentre en vigueur et devient un « Act », alors l’Union européenne pourra attaquer la Grande-Bretagne en justice.

Brace for the incoming second wave

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Il apparaît que l’épidémie de Covid-19 rentre dans une phase de deuxième vague, en conséquence d’une relative relâche des instructions sanitaires à l’échelle mondiale. Si le virus n’est pas aussi mortel, car mieux connu, que dans ses premiers jours, les gouvernements du monde craignent les conséquences économiques d’un potentiel reconfinement.

L’absence d’immunité collective et de vaccin, le risque d’une mutation et le retour du froid risquent fort de faire le lit du virus et de faire se reproduire l’épisode de mars dernier.

Is a coup happening in Belarus?

Le président de Biélorussie, Alexander Lukachenko, briguait cette semaine une cinquième réélection consécutive. Ses principaux opposants, le banquier Viktor Babariko et surtout le blogueur Sergueï Tikhanovski, ont été emprisonnés en mai dernier. La femme de ce dernier, Svetlana Tikhanovskaïa, l’a remplacé à la dernière minute, unissant une grande partie de l’opposition derrière elle.

Elle affirme ne pas souhaiter gouverner mais simplement offrir un gouvernement démocratique de transition pour l’organisation de nouvelles élections. Recevant de nombreuses menaces de mort, elle doit faire quitter le pays à ses enfants.

Les résultats des élections d’août dernier ont donné le président sortant, ouvertement soutenu par le Kremlin, gagnant à plus de 80 % des votes. Svetlana Tikhanovskaïa a dû fuir le pays et des manifestations ont lieu dans tout le pays chaque week-end.

Cette semaine, Svetlana Tikhanovskaïa a rencontré Emmanuel Macron et a demandé à Angela Merkel d’arbitrer les négociations avec le gouvernement biélorusse pour amorcer une transition démocratique. Ce conflit local est en passe de devenir la nouvelle pomme de discorde entre l’UE et la Russie.