Donald Trump ou le retour du protectionnisme ?

Donald Trump a officiellement pris ses fonctions de président des Etats-Unis le 20 janvier. A peine arrivé au pouvoir, le milliardaire souhaite renégocier l’accord de libre-échange avec le Mexique et le Canada. En cas de désaccord de la part d’un de ces deux pays, le nouveau président a même déclaré qu’il quitterait l’ALENA (Accord de Libre-Echange Nord Américain).

Le début des négociations est fixé au 31 janvier avec le président mexicain, Enrique Pena Nieto. La date concernant la partie canadienne n’est pas encore connue actuellement. Parmi les nouvelles exigences américaines, il y a notamment des clauses plus favorables à l’économie du pays : Donald Trump dénonce le fait que les conditions négociées en 1994 aient contribué au départ des emplois américains vers le Mexique.

Les statuts de l’ALENA sont très clairs en cas d’annonce de départ d’un pays : une période de négociations de 180 jours s’ouvre dès lors. Si au terme de cette période, aucun nouvel accord n’est conclu, l’ancien est dissout.

Ce n’est pas le seul accord que Donald Trump souhaite quitter : le TTIP en fait également partie. Bien qu’il soit encore au stade embryonnaire, ce dernier avait bénéficié du soutien plus que favorable de Barack Obama qui y voyait une opportunité de développer l’économie américaine.

Mise en perspective avec le programme : les Etats-Unis vont-ils redevenir protectionnistes ? La politique de Donald Trump.

Cette synthèse a été réalisée avec le soutien de SKEMA BS 🙂

Catastrophe naturelle en Papouasie Nouvelle Guinée

Dimanche 22 janvier, la Papouasie Nouvelle Guinée a été frappée par un séisme de magnitude 7,9 sur l’échelle de Richter à 15h30 heure locale. L’épicentre du séisme se situe à 135 km de profondeur.

La Papouasie Nouvelle Guinée, en raison de sa localisation à proximité de la ceinture de feu, est très sujette aux tremblements de terre. Toutefois, un séisme d’une telle magnitude demeure un événement relativement exceptionnel.

Mise en perspective avec le programme : les catastrophe naturelles, l’aide humanitaire internationale.

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ERASMUS : Une aubaine pour certains pays

En ce qui concerne les échanges universitaires, les universités françaises font plutôt pâle figure comparées à leurs homologues européennes. Si nous nous focalisons uniquement sur les données brutes, le constat est sans appel : l’université de Lorraine est l’université française qui envoie le plus d’étudiants à l’étranger, 745 au total. Toutefois, au niveau européen elle ne se situe qu’à la 39ème place. Les universités espagnoles, à l’inverse,  trustent dix des vingt premières places.

Concernant l’accueil des étudiants étrangers, le constat est strictement le même : l’université de Strasbourg avec ses 835 étudiants accueillis n’arrive qu’à la 21ème place en Europe.

Néanmoins, il est nécessaire d’analyser les données autrement : pour mesurer l’implication d’une université dans le programme Erasmus, il faut prendre en compte le nombre total d’étudiants inscrits et le nombre d’étudiants partis. En prenant en compte ce paradigme, la hiérarchie française et même européenne se trouve bouleversée : c’est donc l’université de Savoie avec seulement 13 000 étudiants qui se retrouve en tête avec pas moins de 2,5% des étudiants partis en échange universitaire. L’université de Lorraine ne s’en sort pas si mal avec 1,5% de départs.

Afin de voir en détail quelles universités accueillent et envoient le plus d’étudiants, je vous conseille de consulter du journal le Monde daté de la semaine passée.

Ps : Ce classement prend en compte l’année scolaire 2013-2014.

Mise en perspective avec le programme : l’UE, le programme Erasmus +, mobilité internationale, une possible fuite des cerveaux intra UE ?

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L’alternance démocratique toujours au point mort en Afrique

Yahya Jammeh, le dictateur gambien, au pouvoir depuis 22 ans, a annoncé son départ à la suite de sa défaite aux élections du 1er décembre dernier. Celui qui se faisait appeler le “roi qui défie les rivières” devrait quitter son pays par avion en direction, très probablement, de la Guinée, après un mois de resistance et douze heures de longues et intenses négociations avec la Guinée et le Mozambique. Il a finalement abdiqué devant la pression militaire exercée par la Cédéao (Communauté économiques des Etats d’Afrique de l’Ouest). Des véhicules militaires sénégalais menaçaient d’entrer dans Banjul, la capitale, si le dictateur déchu ne quittait pas rapidement la capitale. Ce dernier a néanmoins réussi à négocier les conditions de son départ qui lui évitent, pour l’heure, des poursuites judiciaires éventuelles.

C’est à l’occasion d’une apparition télévision dans la nuit du 20 au 21 janvier que l’ancien président a annoncé son départ de la direction du pays ainsi que du territoire. Le successeur de Y. Jammeh est Adama Barrow qui a prêté serment le 19 janvier dernier à l’ambassade de Gambie au Sénégal.

Mise en perspective avec le programme : l’alternance démocratique dans les pays africains.

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Manifestations anti-Trump : le mouvement gagne de l’ampleur

Pour son premier jour en tant que président des Etats-Unis, Donald Trump a été “accueilli” par des manifestations à travers l’ensemble du territoire américain mais également par des rassemblements de solidarité aux quatre coins du globe. Le collectif Women’s March a organisé à Washington une immense manifestation pour dénoncer le mépris du politicien envers la gente féminine ainsi que sa ligne politique qui lui a permis de remporter les élections. Des manifestations similaires se sont déroulées dans 400 autres villes des Etats-Unis et dans 70 pays. A titre d’exemple, la ville de Washington comptabilise à elle seule pas moins d’un million de manifestants, un record quand les organisateurs s’attendaient à n’avoir que 200 000 personnes dans leurs rangs. La police n’a constaté aucun débordement émanant de cet événement, et, de son côté, le nouveau président des Etats-Unis n’a pas souhaité réagir.

A Londres et à Paris des manifestations de soutien ont rassemblé respectivement 10 000 et 6 000 personnes.

Mise en perspective avec le programme : les mouvements de protestation à l’encontre de Donald Trump.

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Turquie : Renforcement des pouvoirs d’Erdogan

Adopté en seconde lecture, le projet constitutionnel concernant le renforcement des pouvoirs d’Erdogan vient d’être adopté par le Parlement, samedi 21 janvier. La prochaine étape est sa soumission à un référendum qui aura lieu au printemps.

Le passage de ce texte a été permis grâce à l’alliance entre le Parti de la justice et du développement, actuellement au pouvoir, et le Parti d’action nationaliste. Avec 339 voix en sa faveur, le texte comptabilise neuf voix de plus que la majorité des trois cinquièmes requise afin qu’il soit soumis à une consultation populaire.

Le projet permettrait d’ajouter le pouvoir exécutif, actuellement aux mains du Premier Ministre, au panel de pouvoirs détenus par le président. Avec ce transfert, la fonction de Premier Ministre devrait également disparaître. Le pays assisterait alors à une profonde vague de dérive autoritaire car le président aura alors la possibilité de limoger et de nommer les ministres en fonction. De plus, les élections se dérouleront désormais tous les cinq ans contre quatre actuellement, et le nombre de députés passera de 550 à 600. En outre, le président aura le pouvoir d’intervenir dans le fonctionnement de la justice, ce qui était jusqu’à présent impossible selon les termes de la Constitution en vigueur, décidée en 1982.

Si le texte est définitivement adopté à la suite du référendum, le président Erdogan pourrait rester au pouvoir jusqu’en 2029 car il aura la possibilité d’effectuer deux mandats supplémentaires.

Mise en perspective avec le programme : Turquie et UE : la candidature de la Turquie sera-t-elle bloquée ?

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Libye : vers une régulation de la migration ?

Malte qui vient juste de prendre la présidence de l’Union européenne souhaiterait remettre à l’ordre du jour le dossier migration. En s’inspirant du récent compromis signé au printemps avec la urquie concernant la réduction des traversées de la mer Méditerranée, l’UE voudrait négocier quelque chose de similaire avec la Libye. Toutefois, au vue des faiblesses des autorités du pays, les négociations s’avèrent compliquée.

La Méditerranée est devenu est un enjeu majeur afin d’endiguer la vague de migrants voulant gagner les frontières européennes : chaque année ce sont près de 180 000 personnes qui tentent le grand voyage depuis l’Afrique. La Libye est donc pour eux une étape essentielle pour ces voyageurs. De plus, depuis 2014 ce sont près de 10 000 personnes qui ont trouvé la mort dans les eaux de cette mer.

La Libye est donc devenue une priorité numéro un pour l’Europe des 28 car ce sont de nombreuses embarcations de passeurs qui quittent ce pays chaque semaine.

Mise en perspective avec le programme : les flux légaux et illégaux de personnes, le rôle de l’UE en matière de régulation des migrants, FRONTEX. Les disparités Nord/Sud.

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L’Organisation Etat islamique s’en prend à nouveau au patrimoine culturel mondial

L’EI vient de reprendre la destruction des trésors archéologiques dans la région de Palmyre. Deux monuments dont le tétrapyle viennent d’être rayés de la carte des merveilles. Cela fait environ un mois que l’Organisation Etat Islamique a repris le pouvoir dans la région.

En plus du tétrapyle, la façade du théâtre dans lequel un orchestre russe s’était produit en mai dernier à l’occasion de la libération de la ville a également été détruit par les djihadistes.

Mise en perspective avec le programme : l’EI et le monde.

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Une nouvelle bavure pour Boris Johnson

Le lendemain du discours de Theresa May sur le Brexit, le ministre des affaires étrangères britannique, Boris Johnson, a comparé François Hollande à un commandant d’un camp nazi de prisonniers pendant la seconde guerre mondiale.

La violente comparaison a eu lieu mercredi 18 janvier et ce n’est, malheureusement, pas la premier fois que B. Johnson se livre à de telles comparaisons en prenant l’Allemagne nazie comme référence.

Mise en perspective avec le programme : le Brexit et ses conséquences.

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Création d’emplois aux Etats-Unis

Le directeur général de HSBC, Stuart Gulliver, a confirmé le 17 janvier dans le cadre d’une interview donnée à Bloomberg Television sa volonté de transférer 1 000 postes à Paris. Ces postes devaient à l’origine être basés à Londres, mais à la suite du Brexit le directeur général s’est ravisé.

La sortie du Royaume Uni du marché unique aurait des conséquences dramatiques sur les activités d’investissement sur les marchés mondiaux. Paris est la destination par excellence pour S. Gulliver sachant que son entreprise a racheté en 2002 le Crédit commercial de France qui emploie près de 9 500 salariés.

Mise en perspective avec le programme : Brexit et ses conséquences.

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