crevette

Vérifie que tu as bien suivi l’actualité du monde hispanique en lisant cette synthèse, qui présente des événements politiques, économiques et sociaux !

L’enquête suisse contre Juan Carlos classée sans suite

Alors que l’ancien roi d’Espagne faisait, depuis 2018, l’objet d’une enquête ouverte par la justice suisse, qui portait sur des biens déposés sur des comptes suisses (et notamment 100 millions de dollars déposés par le roi d’Arabie saoudite), la justice a classé cette affaire sans suite, par manque de preuves tangibles. Pourtant, d’autres versements ont été mis en évidence, à son compte comme à celui de son ex-maîtresse. Si ces histoires ne portent pas une atteinte judiciaire au roi, elles dégradent un peu plus l’image de la famille royale, déjà entachée depuis plusieurs années.

La crevette brésilienne

Anecdote insolite devenue politique : le président Jair Bolsonaro a été hospitalisé en urgence, en raison d’une obstruction du transit intestinal, à cause d’une crevette mal mâchée. Ses opposants en ont ainsi profité pour faire de la crevette le symbole de la « résistance antifasciste ».

Des manifestations en Argentine contre l’exploration pétrolière

Après que le gouvernement a autorisé l’étude d’exploration pétrolière au large de la station balnéaire Mar del Plata, des milliers de manifestants ont revendiqué leur mécontentement. En effet, les écologistes et les militants de gauche craignent la recrudescence de marées noires et mettent en avant l’enjeu climatique, dû aux émissions de CO2 lors de l’exploitation d’énergies fossiles telles que le pétrole, le charbon ou le gaz.

Le président péruvien visé par une enquête

Le président péruvien, Pedro Castillo, est actuellement visé par une enquête pour collusion et trafic d’influence. Il est notamment accusé d’être intervenu « de manière inappropriée et indirecte » lors d’un appel d’offres public pour la construction d’un pont. Par ailleurs, il aurait aussi favorisé la signature d’un contrat portant sur l’acquisition de biodiesel. Enfin, il aurait « exercé une pression pour promouvoir des officiers militaires sympathisants de son gouvernement de gauche ».

Des manifestations contre la corruption au Salvador

C’est la décision de Nayib Bukele, de faire du bitcoin la deuxième monnaie officielle du pays, couplée à son autorisation par la Cour suprême de briguer un second mandat consécutif, qui a provoqué la descente dans les rues de milliers de Salvadoriens. Ce mécontentement n’est pas nouveau au Salvador. Dès septembre, les habitants ont manifesté contre ce qu’ils qualifient d’autoritarisme et de corruption.

Au Venezuela, la victoire du parti de Maduro aux régionales

En novembre se sont déroulées les élections régionales vénézuéliennes, remportées presque intégralement par le parti de Maduro, l’actuel président. En effet, le parti a remporté 20 des 23 postes de gouverneurs, ainsi que le contrôle de la mairie de Caracas. Pourtant, la réélection de Maduro à la présidence en 2018 n’est pas reconnue par une partie de la communauté internationale. Son objectif est ainsi de montrer sa légitimité au monde et de faire lever une partie des sanctions économiques, notamment américaines.

La renégociation de la dette argentine

En 2018, le FMI avait accordé à l’Argentine un programme d’aide d’un montant de 57 milliards de dollars et avait d’ailleurs fait débat, quant à la dépendance financière du pays. Le pays a remboursé en décembre 2021 la dernière échéance de l’année, mais a annoncé que les remboursements de 2022 et 2023 ne pourraient être honorés. Le gouvernement tente donc de renégocier la dette auprès du FMI.

Élections chiliennes

C’est un homme de 35 ans, Gabriel Boric, qui a remporté les élections présidentielles de 2021 au Chili. Cet ancien député, ayant rassemblé un large panel de partis (du centre gauche au parti communiste), a battu l’extrême droite au deuxième tour, en misant sur un programme promouvant la justice sociale et la réduction des inégalités. Parmi les principales mesures visées, une grande réforme fiscale pour que les plus aisés participent à l’accès à la santé, à l’éducation et à la retraite pour tous.

L’enseignement du castillan rejeté en Catalogne

Alors que la Cour suprême exige que le castillan soit enseigné dans au moins 25 % des écoles publiques, des milliers de personnes ont manifesté, mi-décembre, afin de dénoncer ce qu’elles qualifient d’ingérence de la part de Madrid. Pour les Catalans, leur système éducatif est mis en danger par cette décision. Finalement, cet événement n’est que la continuité des tensions présentes depuis des années maintenant et révèle la volonté d’une partie de la Catalogne de s’éloigner davantage de l’Espagne, tandis que cette dernière veut au contraire l’intégrer le plus possible au pays.