Pour t’aider à te tenir au courant de l’évolution du monde en parallèle de tes cours, Major Prépa te résume ici les principaux faits d’actualité de la semaine du 25 octobre 2021 !

Licences de pêche post-Brexit

Emmanuel Macron et Boris Johnson se sont rencontrés ce week-end et ont abordé la question de la pêche. La France reproche au Royaume-Uni d’accorder trop peu de licences de pêche à ses pêcheurs depuis le Brexit. Elle a donc assuré qu’elle interdirait aux navires de pêche britanniques de débarquer leur cargaison dans les ports français. Le Royaume-Uni adopte en retour une position ferme et souhaite mettre en œuvre des « contrôles rigoureux » sur les bateaux européens pêchant dans ses eaux.

Mur contre les migrants validé par le Parlement polonais

 La Pologne souhaite construire un mur le long de sa frontière avec la Biélorussie pour limiter l’afflux de migrants. En effet, des milliers de migrants ont tenté de traverser la frontière de l’UE à partir de la Biélorussie depuis l’été. L’UE accuse le gouvernement de A. Loukachenko d’inciter les réfugiés à franchir la frontière pour semer la pagaille dans la zone.  Une incitation intervenant en représailles aux sanctions économiques infligées par l’UE à son régime. L’Union européenne a annoncé qu’elle ne financerait pas la construction de ce mur.

Coup d’État au Soudan

 La rue a décidé de dire non au général Al-Bourhane. Ce dernier a dissous les institutions soudanaises cette semaine et a arrêté la plupart des dirigeants civils. Ce week-end, les autorités ont coupé l’accès à Internet à Khartoum. Les opposants se battent pour la démocratie malgré la répression meurtrière. Une importante propagande est mise en place : la télévision d’État diffuse des témoignages de soldats se présentant comme des victimes de violences de la part des manifestants.

Une internationale parlementaire contre la Chine à Rome

 L’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC) – un réseau d’environ 200 députés et sénateurs de tous bords et de nombreux pays né en 2020 – a tenu sa première réunion lors du G20. Les représentants de 21 pays se sont rassemblés pour échanger au sujet de la menace chinoise. Parmi les sujets abordés, les plus notables sont : les libertés bafouées à Hong Kong, le Tibet occupé, la persécution des ouïgours ou encore les menaces contre Taïwan. L’IPAC est largement soutenue par Taïwan.

Bilan du G20

Le G20 s’est entretenu à Rome cette semaine. Les dirigeants des plus grandes puissances économiques du monde se sont engagés sur différents objectifs. Cette réunion s’est déroulée quelques jours avant le coup d’envoi de la COP26 à Glasgow, l’occasion pour les dirigeants d’aborder les questions liées au réchauffement climatique. Le G20 a notamment réaffirmé l’objectif de l’accord de Paris qui est de maintenir le réchauffement à +1,5 degré. Le G20 a également été l’occasion de mettre en place deux accords sur la taxation mondiale et sur les droits de douane. Il est officiellement prévu d’instaurer une taxation minimale de 15% sur les multinationales. Enfin, il a été décidé que le FMI accorderait 100 milliards de dollars aux pays vulnérables ou dont l’économie a fortement été fragilisée par la pandémie.

La Lituanie ne participera pas aux Nouvelles Routes de la Soie

La Lituanie s’est retirée du groupe « 17+1 » lancé par Pékin en 2012. Ce groupe réunissait 17 pays d’Europe centrale et des Balkans et la Chine. La Lituanie estime que ce projet – auquel participent 11 pays de l’UE – divise l’Europe et a par conséquent décidé de mettre fin à sa participation. L’Estonie et la Lettonie n’ont pas emboîté le pas à Vilnius mais ont affirmé qu’ils préféraient s’entretenir avec la Chine via le format « 27+1 ». Les pays baltes disent avoir été déçus par les promesses chinoises non tenues, comme celles concernant des investissements ou un accès privilégié au marché chinois.

Crise des sous-marins : les relations entre la France et les États-Unis s’apaisent

 Joe Biden et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Rome lors du G20. Leur entretien acte la réconciliation entre les deux pays alliés après l’abandon du contrat de sous-marins qui avait provoqué le mécontentement français. Les États-Unis jugent eux-mêmes avoir été « maladroits » avec la France. Joe Biden est en effet soucieux de conserver et consolider les alliances européennes des États-Unis, celles-ci ayant été fragilisées pendant la présidence de Donald Trump.