XIAOMI : numéro 3 mondial des smartphones (derrière Samsung et Apple)

En 2013 : 20 millions de smartphones vendus pour 5,2Mds$ de CA.

En 2014 : 61 millions de smartphones  vendus pour 12Mds$ de CA.

En 2015 : objectif de 100 millions de smartphones vendus.

Valorisation : 45 Mds$ lors du dernier tour de table.

Secteurs : smartphones (aussi puissants que l’iPhone mais bien moins chers) dans lesquels on retrouve télévision par Internet, sites de ventes sur mobiles, jeux, applications, réseaux sociaux…

Atouts :

  • Meilleur rapport qualité-prix du marché.
  • Applications uniques à télécharger sur Miui (son store en ligne)
  • Chaque vendredi, une mise à jour du système avec les nouveautés réclamées par les clients !
  • Mobile vendu à prix coûtant, gagne de l’argent par la vente d’applications, de services et de jeux.
  • Stratégie de la faim : effet de rareté en vendant ses produits au compte-goutte (des dizaines de milliers vendus en quelques secondes sur son site).
  • Jusqu’en 2012 : ne visait que le marché intérieur chinois.
  • Depuis 2013: s’étend à Hong-Kong, Taïwan puis Singapour…puis l’Asie du SE (Malaisie, Philippines, Indonésie, Thaïlande, Vietnam…et Inde où ses ventes sons suspendues (contentieux avec Ericsson sur des brevets).
  • Prochaines cibles : Russie, Turquie, Brésil et Mexique avant de partir en Afrique !

Internationalisation

Ils ont débauché Hugo Barra, un des vice-présidents de Google pour négocier avec des opérateurs locaux.

lei jun

L’Inspiration Apple

Son jeune patron, Lei Jun, s’inspire du style de Steve Jobs : présentations sur scène, style décontracté.

Le Mi3 et le Mi4 s’inspirent des derniers iPhone. Hugo Barra le justifie en disant que contourner un design est stupide et qu’il vaut mieux « améliorer ce qui marche bien au lieu d’essayer à tout prix de procéder autrement ».

Développements futurs

Développement d’une offre de contenus télévisés, d’une smart TV. Volonté d’augmenter ses revenus annexes avec ses 620 millions d’internautes et 1 milliards d’utilisateurs de téléphones.

Mais sur ce secteur, concurrence chinoise de la part d’autres géants du web : Tencent, Baidu, Alibaba. Lenovo et Meizu sont en embuscade pour faire de l’ombre au succès de l’Apple chinois.

Conclusion : non, la Chine ne fait pas que du bas-de-gamme, elle est capable d’innover et de concurrencer les meilleures entreprises high-tech du monde. Xiaomi n’a pas l’intention de rester second.