Cette épreuve d’eco droit a été conçue par l’ESSEC et dure 4h. Elle est structurée en une partie « Economie » composée de deux parties : la note de synthèse et la réflexion argumentée et d’une partie « Droit », elle aussi composée de deux parties : la mise en situation juridique et la veille juridique.

Plusieurs écoles de la BCE utilisent cette épreuve afin d’élaborer le classement de la filière ECT : Audencia BS, EDHEC BS, emlyon bs, ESCP Europe, ESSEC BS, Grenoble EM, HEC Paris, IMT, Montpellier BS, SKEMA BS et Toulouse BS.

En économie : note de synthèse et réflexion argumentée

La note de synthèse portait sur la désindustrialisation de l’économie française. Pour la réaliser, les candidats devaient s’appuyer sur 5 documents.

Le premier document, publié par le Sénat et rédigé par Alain Chatillon, décrit le processus de désindustrialisation en France. Le deuxième document compare les taux de croissance de l’emploi dans l’industrie et dans les emplois externalisés. Patrick Artus et Marie-Paule Virard, dans le document suivant, extrait de La France sans ses usines, abordent le sujet d’une économie sans industrie. Le document suivant est extrait de « Pour l’industrie » et se fonde notamment sur des études du CAE et de l’OCDE. Rédigé par Bernard Brun, il propose plusieurs typologies de l’industrie pour mieux comprendre la spécialisation de la France. Enfin, le dernier document permet de comparer les cotisations sociales des employeurs en France, aux Etats-Unis, dans la Zone Euro et au Royaume-Uni depuis 1999, en pourcentage du PIB.

Le sujet d’économie se terminait par une réflexion argumentée posant la question : « Quelle place pour l’industrie dans la croissance économique ? ».

En droit : Mise en situation juridique et veille juridique

Dans un deuxième temps, le sujet de droit commençait par une mise en situation juridique composée de 5 questions. La situation juridique concernait la société Formeb qui dessine, conçoit et fabrique du mobilier de jardin en métal.

Les deux premières questions portent sur la commande via le site internet passée par un particulier, que ce dernier dément. Il est demandé d’abord s’il est possible d’apporter la preuve de l’existence de ce contrat puis la juridiction compétente. Les deux questions suivantes portent sur un projet de licenciement économique. Il est demandé si le projet de licenciement est fondé puis si l’entreprise a respecté ses obligations d’adaptation et reclassement. La dernière question porte sur la validité d’un partenariat avec son concurrent britannique.

Enfin, le sujet de droit se termine sur un court développement portant sur le thème de veille juridique « L’entreprise et le contrat ». Le candidat se devait de répondre à la question suivante : « Les contrats conclus entre une entreprise et un consommateur obéissent-ils à des règles spécifiques ? ».

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