Cette épreuve d’eco droit a été conçue par ECRICOME et dure 4h. La partie « Economie » (1h30) est composée de deux parties : un questionnement synthétique sous forme de QCM (40% de la note) et une réflexion argumentée (60% de la note). La partie « Droit » (2h30) est composée de trois parties : la résolution d’un cas pratique, l’analyse d’un arrêt ou d’un contrat et une question d’actualité juridique.

Jusqu’en 2016, ICN BS, KEDGE et NEOMA utilisent cette épreuve. Suite à la sortie d’ICN, seules KEDGE et NEOMA utilisent cette épreuve. A partir de 2020, EM Strasbourg et Rennes SB utiliseront également cette épreuve.

Economie : QCM et réflexion argumentée

Tout d’abord, le sujet d’économie commençait par un QCM de 20 questions. Les thèmes abordés étaient : les sciences économiques, la définition de l’investissement par l’INSEE, la récession de 2009, la courbe de Phillips, l’effet d’éviction, la théorie quantitative de la monnaie, le développement durable et la Banque Mondiale, le marché boursier ou marché secondaire, les instruments de la politique monétaire de la BCE, la Chine, la concurrence monopolistique, la redistribution horizontale des revenus, la trappe à inactivité, des ressources des organismes de protection sociale, les défaillances du marché, les Mercantilistes et le commerce international, les biens collectifs purs, le théorème HOS (Heckscher, Ohlin, Samuelson), la politique de la concurrence au sein de l’Union Européenne, le Mécanisme européen de stabilité financière (MES).

Le sujet de la réflexion argumentée était : « Les enjeux de l’innovation ».

Droit : cas pratique, analyse d’arrêt et question d’actualité juridique

En second lieu, le sujet de droit commençait avec la résolution d’un cas pratique. Il s’agissait de résoudre quelques problèmes juridiques pour la SARL Duroy. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans la restauration de mobilier d’art. Une employée quitte la société et créé son entreprise malgré une clause de non-concurrence. Le candidat devait déterminer si cela est constitutif d’une faute de la part de l’ancienne employée et devant quelle juridiction il serait possible d’agir.

Le candidat devait ensuite analyser un arrêt de la Cour de cassation provenant de la chambre sociale. Il s’agissait d’un employé qui a utilisé son ordinateur professionnel pour stocker des images pornographiques ainsi que de fausses attestations dans un disque dur nommé « données personnelles ». Le candidat devait expliquer le syllogisme afin d’analyser la décision rendue par la Cour de cassation. Il fallait également mettre en avant l’apport de cet arrêt en ce qui concerne le traitement des informations à caractère personnel du salarié.

Enfin, le sujet de droit se terminait par une question d’actualité juridique reprenant le thème de la veille juridique. Pour rappel, le thème 2013 était « L’entreprise et l’information ».  Il s’agissait alors de montrer les enjeux de l’information pour l’entreprise.

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