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Matière

Économie - Droit

Qu’est-ce que l’éco-droit ?

L’éco-droit est une épreuve phare pour les étudiants de la filière ECT. Aux concours, elle représente entre 15 et 20% des coefficients pour les écoles les mieux classées. L’épreuve s’articule en deux temps, avec 3h pour chaque matière. L’économie et le droit comptent chacun pour 50 % de la note finale.

En droit, l’épreuve de concours repose sur une situation juridique concernant une entreprise. Les enseignements porteront donc sur une organisation, ses fondamentaux, mais aussi tout ce qui peut y toucher juridiquement (droit de la propriété industrielle, droit des contrats, droit du travail, responsabilité civile délictuelle, droit de la concurrence…).

Une  activité de veille juridique vient compléter l’épreuve, et dans laquelle il faut chercher des situations juridiques (une nouvelle loi, un cas de jurisprudence, une décision de justice) qui ont eu lieu durant l’année et qui vous permettront d’organiser une réflexion autour du sujet proposé lors de l’épreuve. La veille juridique peut représenter jusqu’à 8 points sur 20 de la note de droit.

Vous aurez également une épreuve ESC dans laquelle la partie économie comprendra une synthèse de documents à rédiger en un nombre limité de mots (entre 450 et 550). Quant au droit, il y aura des cas pratiques sur une situation juridique donnée où il faudra restituer la règle et l’appliquer au cas, puis un sujet de réflexion sur la veille juridique (où il faudra mobiliser les évènements juridiques de l’année en rapport avec le thème). La rédaction doit être pertinente, claire, structurée et concise). Puis, viendra se greffer l’épreuve ESSEC qui incorpore dans la partie économie une “question de réflexion argumentée”. Ici aussi il ne s’agit pas d’une dissertation, bien qu’il y ait nettement plus de points sur la QRA que sur la veille juridique.

L’éco-droit en prépa ECT

À l’inverse du management, en éco-droit, la difficulté est bien plus grande qu’au lycée. Il faut en effet acquérir une masse d’informations très importante en économie et en droit. Les exercices sont différents du lycée. Si vous voulez réussir, il faudra être très rigoureux sur la méthode et avoir une connaissance parfaite du cours.

En économie, vous travaillerez les grands thèmes économiques (le chômage, la croissance, le commerce international, l’inflation, les agents économiques…). Vous aborderez aussi des théories incontournables de grands économistes comme Keynes, Ricardo, Smith, ou encore Samuelson. Il s’agira aussi de connaître les chiffres clés pour rendre tangible votre réflexion.

L’éco-droit au concours

Cette épreuve s’articule en deux temps. Chaque épreuve constitue une partie qui est indépendante de l’autre et représente 50 % de la note totale. La durée globale de l’épreuve est de 4 heures. La BCE conseille de passer 2h30 pour l’épreuve d’économie et 1h30 pour l’épreuve de droit.

Épreuve conçue par ESSEC

Economie : Cette épreuve est composée de deux parties distinctes et obligatoires :

  • une note de synthèse
  • une question de réflexion argumentée.

La note de synthèse vise à évaluer la capacité d’un candidat à identifier les idées essentielles d’un dossier documentaire et à les restituer de manière structurée avec un nombre de mots limité (500 mots + ou – 10 %). La réflexion argumentée doit quant à elle permettre de juger les qualités d’analyse, de réflexion et de rédaction du candidat. Il est à noter que le sujet de cette réflexion argumentée peut se rapporter au thème du dossier documentaire qui constitue la base de la note de synthèse.

Droit : Cette épreuve repose sur une mise en situation (cas d’entreprise, consultation juridique…) d’un questionnement destiné à évaluer la capacité à :

  • analyser des faits ou actes juridiques et leurs conséquences possibles
  • à mobiliser leurs connaissances pour les appliquer à une situation concrète
  • à proposer des solutions juridiques pertinentes en tenant compte des éléments de faits exposés dans le cas

Les réponses des candidats aux questions posées devront tenir compte de l’évolution récente du droit positif ainsi que du contexte spécifique évoqué dans la mise en situation. Autrement, il pourra être judicieux de proposer plusieurs hypothèses et d’envisager les implications juridiques de chaque situation. L’une des questions portera obligatoirement sur l’activité de veille juridique des candidats. Elle permettra d’évaluer leur capacité à repérer, analyser et intégrer dans un raisonnement juridique les évolutions du droit et leurs enjeux relatifs au thème de veille.

Épreuve conçue par SCBS – South Champagne Business School

Économie : Cette épreuve se présente sous la forme d’une note de synthèse d’un dossier documentaire. Ce dossier comporte près de 3 000 mots. Il est constitué de trois ou quatre documents. Ceux-ci peuvent potentiellement prendre la forme d’un ensemble de tableaux statistiques ou de graphiques, sans que ces deux types de support ne puissent dépasser le tiers du dossier.

La note de synthèse s’articule autour d’une problématique qui sera soit indiquée dans le sujet soit que le candidat devra définir. Elle vise à faire ressortir les arguments, extraits du dossier, qui permettront de répondre à cette problématique. Pour effectuer la sélection des arguments retenus, le candidat s’appuiera sur les notions du programme. La note de synthèse commencera par une introduction dans laquelle le candidat indiquera comment il doit répondre à la problématique et éventuellement la poser. Elle sera divisée en deux ou trois parties, et s’achèvera sur une conclusion qui répondra à la problématique. Sa longueur sera de 500 mots (plus ou moins 10 %). Attention, il ne s’agit pas de paraphraser le dossier. Le candidat doit s’approprier les idées exclusivement extraites des documents, et les restituer de manière personnelle.

Droit : Le sujet est constitué de deux parties. La première partie s’appuie nécessairement sur le thème de veille juridique fixé pour l’année civile précédant le concours. Il est possible que des annexes soient jointes à l’une ou l’autre des parties.

  • Partie “Cas pratique”:  cette partie est constituée d’un énoncé qui relate un cas concret et qui est accompagné de plusieurs questions. Pour y répondre, le candidat doit alors mettre en avant sa connaissance des règles juridiques contenues dans le programme et sa capacité à les appliquer à la situation concrète.
  • Partie “Veille juridique”: Une ou des questions amènent le candidat à développer une argumentation condensée et ordonnée. Ces questions permettent d’évaluer la capacité du candidat à intégrer dans un raisonnement juridique les évolutions intervenues relatives au thème de veille juridique.