Dernière longue épreuve des concours Ecricome 2015, la dissertation de philosophie est-elle restée dans les classiques d’Ecricome, à savoir des sujets très proches du cours ?

  • Sujet 1 (dans le thème) : En quel sens peut-on dire d’une chose qu’elle est vraie ?
  • Sujet 2 (hors thème) : Pourquoi punir ?

Le premier sujet demandait une analyse fine du mot “chose”. Il revêt deux sens. D’une part une chose désigne tout objet concret par opposition aux objets animés, et d’autre part il désigne aussi une entité abstraite, un événement ou encore un énoncé. Évidemment, le sujet demandait de s’intéresser bien davantage sur le deuxième sens et permettait de faire une synthèse des cours de l’année. Il fallait, bien entendu, dépasser le sens de vérité comme simple vérité objective pour l’élargir. Sens propre…puis sens figuré ?

En fin de compte, un sujet assez plat, avec peu de consistance, de profondeur et qui demeure assez décevant lorsqu’on a passé près d’un an à étudier ce thème. On attend mieux des sujets de la BCE.

Quant au deuxième sujet, il mobilisait le programme de première année. Toutefois, il faut absolument éviter de le prendre dans la mesure où, même si vous pensez avoir d’ores et déjà une culture vous permettant de le traiter, vous ne maîtriserez certainement pas des références et des concepts aussi précis que pour le premier sujet. Enfin, dans la perspective des épreuves de la BCE, il est bien plus rentable passer 4 heures sur un sujet lié au thème qui sera également celui de tous les autres sujets…

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