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    ESH HEC ESSEC 2022 – Analyse du sujet

    Antoine Bourgine Par Antoine Bourgine4 mai 2022Dernière modification :5 mai 2022Aucun commentaireLecture 7 mins
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    Les concours de la banque BCE débutent chaque année par l’épreuve ESH HEC ESSEC 2022 dont on te propose une analyse du sujet. Tu peux retrouver dans cet article l’analyse, au plus tôt après les concours !  Si tu n’as pas encore le sujet, tu peux le découvrir ici ! Si tu es encore en plein concours, toute l’équipe Major-Prépa te souhaite une belle réussite pour la suite des épreuves !

    Pour rappel, l’épreuve d’économie d’HEC a fusionné avec celle de l’ESSEC depuis cette année.

    Cette année, Major-Prépa t’accompagne tous les jours pendant les concours ! Retrouve le Live Inside Concours à 18h30 tout au long des concours BCE. On fera notamment une brève analyse du sujet de cette épreuve d’éco HEC ESSEC 2022.

     

    L’analyse du sujet ESH HEC ESSEC 2022

    L’ouverture commerciale est-elle toujours facteur de prospérité économique et sociale ?

    Ce sujet interroge l’un des préceptes les plus classiques de la science économique : l’ouverture commerciale serait toujours facteur de prospérité économique et sociale. Faisant écho au sujet Ecricome de cette année, il cherche à justifier ou au contraire à infirmer ce postulat qui a marqué l’épistémologie aussi bien que les grandes décisions politiques. L’idée de prospérité sociale est même défendue dès 1748 sous la plume de Montesquieu qui écrivait que « L’effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes. Si l’une a intérêt d’acheter, l’autre intérêt de vendre. Et toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels. »

    L’ouverture commerciale qui n’est pas véritablement la même chose que le libre-échange en tant que ce dernier renvoie également à une idéologie et une politique, mesure la place que tient le reste du monde dans l’économie d’un pays. Cette dernière se calcule grâce au taux d’ouverture égal à la moyenne des importations et des exportations divisée par le PIB. La prospérité économique et sociale renvoie quant à elle à une logique de développement aussi bien quantitatif (croissance, PIB/habitant…) que qualitatif (réduction des inégalités, amélioration des conditions de vie, accès à l’éducation…).

    Historiquement, la science économique a constamment défendu l’ouverture commerciale à tout prix comme unique voie de développement et d’enrichissement. Cette doctrine est encore présente et justifie les plans d’aide au développement issus du consensus de Washington et qui imposent aux pays des politiques d’ouverture et d’acceptation du libre-échange afin de se développer. Néanmoins, force est de constater que cette ouverture commerciale n’a pas toujours été source de prospérité : croissance appauvrissante, dégradation des termes de l’échange, échange inégal… Tout porte à croire qu’il ne s’agit pas là d’une relation mécanique entre ouverture et prospérité et que cette dernière peut même y nuire en favorisant les inégalités et la pauvreté. Joseph Stiglitz a lui même établi ce constat en démissionnant de la Banque Mondiale en dénonçant dans son ouvrage La Grande Désillusion les « thérapies de choc » réservées aux pays en développement, de nature selon lui a renforcer leurs déséquilibres macroéconomiques et sociaux.

    Il s’agissait donc d’un sujet qui ouvrait sur de nombreux horizons autour d’un thème classique de la prépa économique. La suggestion de plan qui suit est le fruit d’un travail personnel qui ne se veut en aucun cas être un corrigé mais plutôt d’un plan parmi des dizaines possibles, tout aussi différents les uns des autres.

     

    I- A priori l’ouverture commerciale est supposée être facteur de prospérité économique et sociale, ce qui a justifié de nombreuses politiques d’ouverture au fil de l’histoire.

    A- Chaque nation a intérêt à s’ouvrir au commerce international en fonction de ses dotations et de ses spécialisations

    Il s’agit ici de rappeler au correcteur que la science économique s’efforce depuis des siècles à montrer que l’ouverture commerciale est toujours source d’enrichissement et de bien-être. C’est le moment de restituer votre cours sur les théories dominantes et classiques du commerce international d’Adam Smith au théorème HOS en passant par le théorème de Rybczynski et la théorie des avantages relatifs de David Ricardo.

     

    B- Cette ouverture est de surcroit source d’enrichissement et de bien-être pour la population face à une stratégie de développement auto-centrée

    Les gains pour le consommateur liés à l’abaissement des droits de douane, l’inefficience des quotas d’importation, des subventions à la production… Il s’agit de montrer que tout le monde gagne à l’ouverture et que tout le monde perd à rester fermé. À cet égard les études empiriques de Sachs & Warner montrent bien que les pays qui se sont ouverts à l’échange international connaissent une croissance plus rapide que les pays dits fermés.

     

    II- Néanmoins, l’ouverture commerciale peut être vecteur d’inégalités à toutes les échelles et peut mener à la dégradation économique et sociale d’une nation, justifiant dès lors des volontés plus protectionnistes

    A- L’ouverture commerciale n’est pas toujours bonne : il faut parfois laisser du temps avant de s’ouvrir. Elle peut de plus avoir des conséquences sociales destructrices

    Même Paul Krugman, grand défenseur de la mondialisation et qui refusait le terme de compétitivité appliqué aux nations a du se résoudre à revoir sa position face à la nouvelle concurrence chinoise qu’il estime déloyale et qui nécessite selon lui de mener certaines politiques protectionnistes. En effet, l’ouverture commerciale d’un pays comme la Chine pousse les autres pays à un dumping social et fiscal pénalisant pour les travailleurs et les entreprises. Il s’agit également dans le sillage de List de protéger les industries dans l’enfance ainsi que les industries sénescentes  qui sont des berceaux pour l’emploi et la compétitivité des nations. Les exposer à la concurrence internationale revient à les condamner et avec eux les emplois, le lien social et les revenus de milliers de salariés.

     

    B- Toute ouverture commerciale ne se vaut pas et cette dernière a pu fortement pénaliser le développement de certaines nations

    Paul Bairoch (encore lui) souhaite remettre en cause ce dictat libre-échangiste en montrant qu’il n’a pas toujours été vecteur de prospérité économique et sociale comme l’affirme la pensée dominante. Il montre q’entre 1750 ce sont les pays en développement qui produisaient plus de 3/4 de la population mondiale contre environ 1/4 deux siècles plus tard. La nature des biens échangés, la dégradation des termes de l’échange, la croissance appauvrissante ont conduit certains auteurs a prôné une démondialisation afin de préserver la prospérité économique et sociale des perdants de la mondialisation.

     

    III- D’où la nécessité de repenser les institutions de la mondialisation et d’envisager un « fair-trade » vecteur de prospérité économique et surtout sociale

    A- Il ne s’agit pas d’abandonner toute politique libre- échangiste pour autant

    Le recours au protectionnisme est une conséquence normal de l’ouverture commerciale, en particulier pendant les crises. La guerre commerciale sino-américaine en est l’illustration. Néanmoins reconnaître certaines limites à l’ouverture commerciale ne justifie pas nécessairement le retour au protectionnisme qui n’est qu’un optimum de second rang. Il pouvait être utile ici d’invoquer le schéma de la perte sèche dans le cadre d’une politique protectionniste.

    B- Il s’agit surtout de le réinventer pour envisager un commerce plus durable, soutenable et équitable

    L’ouverture commerciale ne doit pas être forcée mais doit résulter d’une volonté politique et économique. Les NPI asiatiques et la Chines ont jusqu’à la crise de 1997 profité de l’ouverture des marchés mondiaux pour stimuler leurs exportations tout en protégeant leurs industries naissantes par exemple. Il faut opter pour des stratégies de développement propres à chaque pays, en fonction de son tissu industriel, social et culturel et repenser notre modèle actuel.

    D’une part les institutions internationales doivent être repensées : il ne s’agit plus de contraindre l’ouverture des pays en développement par des plans d’aide qui ont bouleversé l’équilibre de certaines nations comme le Mali (« nous ne demandons pas d’aide, nous ne supplions pas ») en faisant de l’ouverture commerciale une étape obligatoire du développement vers l’économie de marché et la consommation de masse qui ne sont pas les objectifs de prospérité de toute nation. D’autre part, les institutions nationales doivent être également renforcées afin d’encadrer l’ouverture commerciale par une politique industrielle ambitieuse, accompagnée par des politiques sociales soucieuses de l’équité, de la redistribution et de la sauvegarde des droits publics comme privés.

     

    Toutes les informations relatives au concours BCE sont disponibles sur la page Inside Concours BCE 2022. 

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