Voici l’analyse du sujet de maths ESSEC 2018 de la filière ECE !

Analyse du Sujet

Si le sujet HEC frôlait le scandale pour certains professeurs de mathémathiques, l’ESSEC a sû régaler les élèves d’ECE cette année avec des sujets à la fois intéressants et bien dosés au niveau de la difficulté et de la longueur.

Le sujet de maths I (ou III pour les hérétiques) n’échappe pas à la règle.  Il était composé de trois parties non indépendantes et cherchait à modéliser (dans la troisième partie) des enchères au « premier prix » ou au « second prix », avec une référence explicite à la théorie des jeux, l’une des théories préférées des élèves d’ECE en microéconomie.

I – Lois des deux plus grands

Le sujet faisait éminement référence au cours sur les variables à densité, et ce dès la première partie. On peut imaginer que l’évaluation prendra notamment en compte la bonne connaissance de ce pan du cours et la rigueur de son exposition : propriétés des densités et des fonctions de répartition de variables à densité, dérivation de puissances de fonction, etc. (questions 1 et 2)

L’informatique était également à l’honneur dès la troisième question avec un programme à trou, pas très compliqué, mais où, contrairement aux sujets EDHEC, l’étudiant devait remplir plus de blancs et devait donc faire preuve d’une compréhension plus approfondie du script présenté.

Les questions 4 et 5 mettaient en place des exemples (loi uniforme et loi puissance, la deuxième n’étant pas une loi du cours). Là encore, peu de difficultés si ce n’est la bonne connaissance des fonctions de répartition et des densités des lois uniformes.

II – Un problème d’optimisation

Cette partie était sûrement la plus difficile des trois, et ce dès la question 6, qui mettait en jeu un théorème peu utilisé et souvent oublié des élèves : le théorème de la dérivée réciproque. Passés les calculs légèrement plus ennuyants de cette question, la question 7 devenait plus facile, et la principale difficulté consistait alors à réussir à tourner la page en boucle pour aller chercher les propriétés précédentes de la fonction sigma. Les questions 8 et 9 mettaient l’accent sur l’informatique et réintroduisaient des exemples.

III – Une modélisation d’enchères

C’est la partie « problème » du sujet. Elle était étonamment courte (un peu plus d’une page), et plus facile que ce que l’ESSEC avait pu parfois donner.  On pouvait s’étonner que la notation du « 1En » , présente au sujet ESSEC II, n’ait pas été ré-introduite (personnellement je ne l’avais jamais croisée avant ce concours). A part ça, les questions 10, 11, 12 étaient très abordables et demandaient surtout d’interpréter la situation mise en place par le problème. Les questions 13, 14 voire 15 étaient peut-être légèrement plus difficiles. On notera que cette partie s’appuyait beaucoup sur les résultats obtenus lors de questions précédentes et demandaient dès lors que le candidat ait une mémoire de ce à quoi il avait pu aboutir auparavant.

En somme, un sujet globalement un peu plus facile que d’habitude, dans la même veine que le ESSEC II proposé auparavant. Le sujet était court et s’adaptait parfaitement aux 4 heures laissées aux candidats, ce qui peut laisser penser que le 20 sera situé un peu plus loin cette année (sûrement 70 ou 80%).

Bonnes vacances à tous et profitez bien de ce répit avant de reprendre la préparation aux oraux !

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