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    Oral culture générale HEC : comment booster sa note ? (2/2)

    Mehdi Cornilliet Par Mehdi Cornilliet18 mai 2022Aucun commentaireLecture 10 mins
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    Oraux Culture générale HEC
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    Cet article est la deuxième partie de « Comment booster sa note à l’oral de CG HEC ? »

    La première partie est accessible ici : https://major-prepa.com/oraux/oral-culture-generale-hec-booster-note/

    III/ Le bon état d’esprit

    L’oral de culture générale est une épreuve si redoutée des candidats que la réussir est avant tout une question d’état d’esprit. Ainsi, en vous mettant dans les bonnes dispositions mentales, vous pourrez tirer le maximum de votre potentiel. À la vérité, si vous n’avez pas séché la matière ces dernières années, vous êtes probablement déjà capable de faire un bon oral en misant sur les qualités suivantes : le pragmatisme, la clarté, la simplicité et l’humilité.

    Il vous faut tout d’abord ÊTRE TRÈS PRAGMATIQUE.

     

    A-t-on le temps d’analyser un sujet en profondeur en 30 minutes de préparation ? Non. C’est un des principes généraux de la prépa : demander l’impossible pour tirer le possible vers le haut. Conséquences :

    1°) Il faut avoir une gestion minutieuse du temps (pour ceux qui n’ont pas encore de petite montre électronique : http://www.decathlon.fr/C-590601-montres-digitales-chronos)

    2°) Il faut ajuster son niveau d’exigence et son degré de finesse de réflexion en s’entraînant (quand arrêter la réflexion ? quel degré de précision pour l’argumentation ?).

     

    A-t-on le temps de préparer un plan très détaillé en 30 minutes ? Non. Conséquence : il faut écrire le moins possible, seulement l’essentiel, et se reposer sur sa mémoire. Essayez même, si vous le pouvez, de ne noter que quelques mots. Ceux qui ont une entière confiance en leur mémoire, même dans ces conditions extrêmes, peuvent ne rien noter du tout. Ce qu’on est susceptible de perdre en précision d’un côté, on fait plus que le compenser en communication de l’autre. L’avantage du brouillon minimaliste (voire inexistant !) est qu’on ne risque pas d’ennuyer le jury en le lisant.

     

    A-t-on les moyens intellectuels et culturels, à 19-20-21 ans, de tirer la substantifique moelle d’un sujet comme « La musique, c’est du bruit qui pense. » (Victor Hugo) ? Bien sûr que non. Conséquence : il ne faut pas chercher la vérité, mais simplement donner quelques éléments de réflexion intelligents sur le sujet. La citation de Victor Hugo inviterait par exemple à s’interroger sur le sens et la pertinence de la métaphore : quelle est la différence entre la musique et le bruit ? Comment comprendre la place de la pensée dans la musique, et cela par rapport au bruit ?

     

    A-t-on des chances d’impressionner le jury ? Non. Conséquence : il faut d’abord chercher à satisfaire à toutes les attentes de base du jury (réflexion, expression, structuration du propos, etc.), ce qui n’est déjà pas une mince affaire.

     

    Les questions du jury vont-elles essayer de mettre le candidat en difficulté ? Très probablement. Il est deux raisons principales à cela : 1° c’est en partie le rôle du jury que de tester les limites des admissibles ; 2° c’est pour lui la partie fun de l’exercice, c’est là qu’il s’amuse, et ces petits instants de plaisir ont d’autant plus d’importance qu’ils sont rares, noyés qu’ils sont dans le conformisme bourgeois des candidats et le taylorofordisme des concours. Conséquences :

    1. il faut être extrêmement concentré et ne pas hésiter à demander au juré qu’il répète sa question (ne pas le faire dix fois non plus)
    2. il faut être méfiant et scruter le langage corporel de l’interrogateur (rire en coin ? Signes d’énervement ? de connivence avec l’autre juré ?)
    3. il ne faut pas hésiter à prendre une dizaine à une vingtaine de secondes pour réfléchir avant de répondre, car en plus d’approfondir la réflexion, cela sera perçu positivement par le jury, comme une preuve de sérénité et de maturité

     

    Les conditions de l’épreuve tirent-elles le niveau des élèves vers le haut ? Non, bien au contraire, elles sont très intimidantes, voire paralysantes. Conséquences :

    1. il faut se mettre à l’aise de manière à mettre en évidence ses qualités de communication
    2. il est possible d’avoir une très bonne note avec une prestation honnête et solide.

     

    En étant pragmatique, on doit comprendre qu’il est nécessaire de MISER SUR LA SIMPLICITÉ. Dans cette épreuve, en effet, tout est compliqué : l’attente, les conditions de préparation, les sujets, la relation au jury. Tout est fait pour vous mettre en difficulté, ce qui est cohérent avec la finalité de la classe préparatoire : vous apprendre à gérer la surcharge et l’urgence. Or, devoir faire une quantité de travail excessive avec des capacités très réduites implique de faire simple, d’aller à l’essentiel. Appliquez donc ce principe à toutes les étapes de cet oral de culture générale. Partez de l’idée que vous ferez forcément moins et moins bien que ce que vous prévoyez de faire (ce qui n’est pas un problème).

     

    Dans le détail :

    • mettez systématiquement à la poubelle tout élément de réflexion que vous ne comprenez ou ne maîtrisez pas totalement ;
    • fondez votre réflexion sur un point de départ simple et évident, un problème qui appelle des solutions ;
    • forcez-vous à produire un plan ultra simple, mais qui satisfasse aux qualités attendues : pertinence (il répond à la problématique), structure logique, cohérence, fluidité ;
    • donnez systématiquement à votre discours une structure qui corresponde de manière évidente et transparente à celle d’une dissertation ;
    • ne vous embarquez pas dans des élucubrations susceptibles de perdre le jury, mais essayez plutôt de couvrir tout l’éventail des éléments de réponse intelligents pouvant être apportés à la problématique, tout en les présentant bien comme des hypothèses.

     

    Enfin, comme dit plus haut, votre rapport au jury doit témoigner de votre HUMILITÉ. Vous devez donc d’abord adopter une attitude de déférence : soyez reconnaissants au jury de vous donner de son temps pour vous écouter, et montrez-vous prêts à recevoir ses lumières (par exemple en prenant des notes s’il développe un point, voire en lui posant une question si vous n’avez pas bien compris [il est aussi possible de faire semblant]).

    Ensuite, vous pouvez user de différents artifices oratoires pour exprimer votre humilité intellectuelle. Introduisez de la modération dans toutes vos affirmations : préférez par exemple « la frontière entre la nature et la culture peut apparaître illusoire » à « la frontière entre la nature et la culture est une illusion ». Quand vous évoquez une conception, introduisez-la bien systématiquement en prenant en compte qu’il est possible de penser autrement (par exemple, « il est possible de concevoir la nature comme… », ou « la nature peut être comprise comme… »).

    Pendant les dix minutes de questions, entamez la plupart de vos réponses – surtout celles dont vous n’êtes pas certains – en prenant des pincettes : « si j’ai bien compris… », « J’imagine que… », « a priori… ». Quand vous êtes conscients du fait que plusieurs positions peuvent répondre à la question qui vous est posée, mettez-les en balance (« Si…, cependant… », « D’une part, …, d’autre part ,… »). De manière plus générale, tentez de rester neutres, de faire preuve de recul et de maturité.

     

    IV/ Les leviers essentiels de réussite

     

    Appliquons la loi de Pareto : quels sont les 20 % de l’effort susceptibles de produire 80 % du résultat ? Trois leviers essentiels de réussite ressortent de notre analyse :

    1. respecter à la lettre les règles de l’épreuve: les concours favorisent les candidats les plus scolaires (c’est comme ça et c’est bien normal) et les jurys sanctionnent sévèrement ceux qui pensent pouvoir s’émanciper des formes obligées ;
    2. favoriser la réflexion: encore une fois, la dissertation et l’oral de culture générale sont avant tout des épreuves de réflexion (une réflexion conventionnelle, certes, mais une réflexion quand même) – le recrachage du cours, c’est pour le collège ;
    3. soigner la communication: vous l’aurez remarqué, l’écrit c’est à l’écrit, et l’oral à l’oral… Si vous bégayez, vous pouvez avoir 20/20 à « Un monde sans nature », mais les choses vont se compliquer un petit peu à l’oral de culture générale (et probablement dans la plupart des autres matières aussi). Cet aspect-là est donc aussi à prendre en compte. Sans aller jusqu’à faire une formation d’animateur de télévision (inutile pour travailler sur NRJ12, soit dit en passant), prêtez bien attention à votre élocution, à votre diction, à votre langage non verbal, etc. Parlez plutôt lentement, à voix haute et distinctement. Nul besoin de rappeler que les jurés préfèrent, comme tout être humain, avoir affaire à un candidat souriant et qui ne semble pas sorti tout droit d’une cave ; qu’ils s’attendent à ce que vous leur exposiez vos idées comme si vous leur parliez, et non pas que vous lisiez votre brouillon (d’où l’intérêt du brouillon minimaliste, voir plus haut). En pratique, vous avez tout intérêt à faire plusieurs simulations et à demander le feedback de votre examinateur. Si vous êtes seuls, il ne serait pas idiot de vous filmer avec votre smartphone pour ensuite porter vous-mêmes un regard critique sur votre prestation (voici un trépied pour smartphone efficace et bon marché : https://www.amazon.fr/Joby-GorillaPod-Tr%C3%A9pied-pour-Smartphone/dp/B009GHYMB6/ref=sr_1_2?s=electronics&ie=UTF8&qid=1463664845&sr=1-2&keywords=pied+smartphone).

     

    V/ Comment travailler ?

    Comme pour la dissertation, on peut distinguer trois étages de préparation. Les voici, par ordre d’importance croissant :

     

    1. L’acquisition des références essentielles: il faut trouver le moyen d’en apprendre suffisamment (seulement les plus importantes) sans y perdre trop de temps – sinon ça n’est pas rentable. Mon manuel 1000 idées de culture générale (disponible sur Amazon) est parfait pour cela, car il a été écrit dans ce but précis : se cultiver rapidement sans se prendre la tête ni perdre de temps. Il synthétise toutes les idées majeures des plus grands penseurs, dans tous les domaines appartenant à la culture générale (philosophie, histoire, économie, sciences politiques, et même… cinéma !), et il se distingue par son format très innovant : la pensée de chaque auteur est condensée en quelques phrases, chaque phrase correspondant à une idée. Le programme de philosophie de terminale peut aussi être rebalayé avec profit, par exemple à l’aide du petit livre La philosophie au Bac en moins d’une minute (disponible sur Amazon), qui consiste en des fiches extrêmement synthétiques présentant les définitions des notions à connaître ainsi que toutes les références essentielles. Enfin, vous trouverez déjà pas mal de fiches de synthèse gratuites et très claires dans la rubrique « Les grandes idées de culture générale sur des post-its » du le blog 1000 idées de culture générale.

     

    2. L’entraînement à la méthodologie : faire des plans détaillés, des plans détaillés, et encore des plans détaillés… Il faut tout simplement traiter le plus possible de sujets tombés les années précédentes dans le temps imparti (30 minutes). Un candidat motivé peut probablement en faire un par jour, ce qui est déjà très bien. Vous pourrez également bientôt regarder les corrections d’une dizaine de sujets proposées par Major Prépa.

     

    3. Les simulations en conditions réelles : rien de tel que de se confronter à un jury, et même à un public (certaines prépas organisent bien cela). Les simulations permettent notamment de travailler l’aspect communication, trop négligé par les candidats.

     

    Enfin, pour préparer efficacement les oraux de manière plus générale, vous pouvez lire avec profit un manuel de productivité dédié : « Prépa HEC, D’admissible à intégré » (édition 2016, mise à jour) de Luc Choupin et Emmanuel Vayleux (deux anciens de HEC). Ce livre décrypte les attendus des jurys aux épreuves orales des concours de 15 écoles de commerce, et en dévoile les facteurs-clés de réussite, matière par matière.

     

    Romain TREFFEL

    Romain Treffel enseigne la culture générale à des étudiants en classes préparatoires. Il est auteur d’un manuel de CG : 1000 idées de culture générale).

    Ceux qui veulent préparer l’oral de culture générale peuvent réserver des cours avec Romain Treffel ici. Notez qu’étant relativement peu disponible, il ne souhaite travailler qu’avec des élèves réguliers, sérieux et motivés. Les places sont donc limitées.

     

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    Mehdi Cornilliet
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    Ancien étudiant à HEC Paris après une prépa ECS au Lycée La Bruyère (Versailles) et fondateur de Major-Prépa.

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