Le 18 mai, tu auras le plaisir de revenir composer l’épreuve de maths EDHEC, émaillée par la distribution d’un sujet différent à Clermont-Ferrand. Si cela vient gâcher tes vacances préparées de longue date, voici quelques raisons pour lesquelles repasser l’épreuve est, in fine, une bonne chose !

Une épreuve prévisible, qui donnera l’avantage à ceux qui la travaillent consciencieusement

Les maths EDHEC constituent l’épreuve la plus prévisible de l’ensemble des concours. Il n’y a pas une seule année où presque où, les candidats ayant réalisé les 10 à 15 dernières années d’annales ne ressentent pas ce sentiment de déjà-vu. Il est donc très aisé d’obtenir la note de 20/20 lorsqu’on la maîtrise sur le bout des doigts.

Tout simplement, ceux qui travailleront le plus d’ici là pourront dépasser très largement ceux qui n’ont travaillé l’épreuve que très légèrement. Bref, de quoi avoir la sensation de finir ses concours sur un sentiment de fierté et de travail récompensé ! 🙂

Dix jours à ne consacrer qu’à une seule épreuve

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Plus de CG, plus de géopo, plus de thème ni de version : c’est la première fois que tu ne peux te concentrer que sur une seule épreuve, qui plus est répétitive ! Et dix jours sur une épreuve, cela laisse le temps de bien approfondir, au rythme par exemple d’une annale par jour ou de deux annales par jour après s’être octroyé quatre ou cinq jours de pause.

En 2006, un vol de copies de culture générale EDHEC-ESSEC avait été annoncé le 15 mai… soit deux jours avant la date prévue pour repasser une épreuve en cas de force majeure, le 17 mai.

L’assurance d’une admissibilité dans les meilleures écoles

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L’épreuve de maths EDHEC est fortement coefficientée : 8 à EDHEC BS, Audencia BS, Grenoble EM et Toulouse BS ; et 6 à Montpellier BS. L’an passé, la barre d’admissibilité de GEM était à 11,5, tout comme à Audencia. Ainsi, un 16 en maths EDHEC (note très courante) permet de ne se contenter que d’un 9,87 de moyenne sur les autres épreuves pour y être admissible (=((11,5*30)-(8*16))/22)). Accessible.

Une meilleure préparation pour les oraux

Et si tu vises les toutes meilleures écoles, dont HEC et l’ESCP qui proposent une épreuve de maths aux oraux, tu pourras ainsi éviter la période de décompression post-écrits. Elle s’accompagne souvent d’une difficulté à se remettre en ordre de marche lorsque l’on ne vient pas des toutes meilleures prépas et que cette préparation n’est pas institutionnalisée. Il est si difficile de se remettre en ordre de marche lorsque les “semaines du chill” viennent récompenser deux à trois ans d’efforts.

Dans tous les cas, bon courage !