Jeudi 12 mai 2022 : tu viens de passer les deux semaines les plus épuisantes de ta vie. Depuis le 25 avril, tu planches presque tous les jours, sept ou huit heures à chaque fois, sur des sujets de maths, de CG, d’ESH, de géopo ou d’éco-droit. Ce parcours du combattant doit te permettre, quelques semaines plus tard, d’être admissible dans les meilleures écoles de management françaises.

Or, alors que pour une partie des candidats les épreuves s’arrêtent le mercredi soir, voilà que tu dois remettre le couvert encore une dernière journée (voire jusqu’à vendredi si tu passes la géopo GEM ou le Management et le résumé de texte de ECT). En effet, le jeudi 12 mai prochain se tiendront les épreuves de langues IENA, avec la LV1 le matin et la LV2 l’après-midi.

La tentation est alors grande de “boycotter” ces épreuves, pour s’octroyer un dernier jour de repos ou bien enfin souffler un jour plus tôt que prévu.

GRAVE ERREUR ! Dans cet article, Major-Prépa t’explique pourquoi il ne faut pas céder aux sirènes de l’oisiveté et ainsi passer les épreuves IENA quoi qu’il en soit !

Cet article a été écrit en partenariat avec Excelia Business School

Raison n°1 : Les concours sont ultra imprévisibles

Eh oui, il y a une énorme part d’aléas dans la réussite des épreuves. Ta forme le jour-J, ton affinité avec les sujets proposés, l’appréciation forcément subjective du correcteur… Rappelle-toi aussi que c’est un concours, tu es donc noté(e) relativement aux autres candidats. Cela veut dire que si un sujet t’a paru facile, sans doute l’était-il pour les autres candidats, et donc que les points vaudront plus cher.

En bref, même si tu penses avoir réussi tes épreuves et être admissible “plus haut”, la vérité c’est que tu n’en sais pas grand chose. Il faut donc jouer tous les coups à fond pour ne pas avoir de regrets.

Raison n°2 : Il y a beaucoup de (belles) écoles dans IENA

Seconde vérité qu’il faut avoir en tête : tu ne connais pas encore les écoles. C’est bien normal, tu es pour le moment totalement focalisé(e) sur ton travail en vue des écrits. Tu verras cependant que le classement (SIGEM ou autre) ne fait pas tout, et que c’est vraiment ton expérience pendant les oraux et tes aspirations personnelles qui doivent guider ton choix (vie étudiante, opportunités à l’étranger, projet professionnel, etc.).

Donc ne te rends pas bêtement non-admissible à certaines écoles ! D’autant qu’il y a tout de même 10 écoles affiliées aux langues IENA, ce n’est pas rien.

Raison n°3 : Parce que tu n’es pas à un jour près

Franchement, ça fait deux ans que tu travailles comme un malade, deux semaines que tu es en mode concours… tu n’es pas à quelques heures d’épreuves en plus ou en moins. Dis-toi qu’avant que certaines épreuves fusionnent (CG HEC et emlyon, ESH HEC et ESSEC, etc.) les concours duraient encore plus longtemps : pas de raison que tu craques maintenant !

En plus, les langues IENA sont des épreuves plus courtes, il y a donc fort à parier que tu puisses sortir avant la fin (même si on te conseille d’optimiser la moindre minute de l’épreuve en relisant ton travail, naturellement).

En tout cas, on te souhaite beaucoup de courage et force pour les concours qui arrivent ! 😉