Dans la lignée des classes préparatoires qui, à l’instar de Saint-Jean de Douai et Sainte-Marie de Lyon, lancent des business schools, le média étudiant Major-Prépa décide de lancer son propre établissement avec un campus situé dans le métavers.

Des formations innovantes de niveau bac+3 et bac+5

Conseillée par des consultants de McKinsey, l’équipe de Major-Prépa a décidé de lancer deux bachelors en Management dans le Metavers et Innovation Décentralisée ainsi qu’en Crypto Business Development at International Scale. Une offre complétée par un International Mastère en trading de NFT.

Ces cursus seront enseignés au sein du campus virtuel de Major-Prépa, situé dans le métavers, en partenariat avec Quechua. Cet accord permettra aux étudiants de vivre un week-end d’intégration virtuel où ils pourront, grâce à des casques de réalité virtuelle, imaginer nouer des relations « aussi qualitatives que dans la vie réelle », selon le directeur de l’école, Dimitri Arengi. Grâce à une manette, ils pourront même appuyer sur un bouton qui permettra à leur avatar de saisir leur gourde et, par la même occasion, de s’hydrater et d’inciter leurs camarades à faire de même. Une « innovation pédagogique disruptive majeure », d’après Camille Fouchard, responsable de l’innovation pédagogique.

Elle défend des cas d’usage uniques, rêvant de signer Nike ou Adidas : « Imaginez que des étudiants pourront essayer en avant-première des sneakers sur leurs avatars afin de savoir s’ils sont prometteurs ou non. Cela change totalement la manière historique d’enseigner le marketing ! » Elle s’empresse d’ajouter que, pour l’univers de la finance, « chacun pourra vivre des briques de vie d’un associé au sein d’un fonds d’investissement ou d’un partner de cabinet de conseil, à voyager en jet privé d’un bout à l’autre de la planète en profitant de son argent gagné à la sueur du front ». Pour des questions d’autonomie de la batterie, les étudiants ne pourront que simuler des vols internes de moins d’une heure trente, mais « cela reste mieux que de simuler un trajet en TGV, où même en première classe, il n’est jamais exclu de tomber sur un bébé bruyant ou sur Nelson Monfort s’extasiant en visionnant une vidéo de patinage artistique. »

Un lancement et une pédagogie prometteurs

Pour assurer un début de cursus réussi, l’équipe de MPBS s’est imposée de bénéficier de toutes les reconnaissances grâce à deux titres RNCP loués à la Ploubazlanec School of Business. L’équipe s’est aussi assuré de l’obtention du prix du lancement décerné par un média classant les meilleurs masters. Mehdi Kherat, responsable du recrutement, l’affirme sans détour :

« Notre objectif est de disrupter l’univers de la formation grâce à nos bachelors, mais surtout notre International Mastère. Tous deux visent à former aux 99,54% de métiers exercés en 2025 qui n’existent pas encore aujourd’hui ! Nous voulons former 15 000 étudiants par an d’ici trois ans grâce à notre campus dans le métavers. »

Cette ambition de scalabilité de l’activité est permise par le fait de se passer d’un campus en bonne et due forme. Un pied de nez aux Grandes Ecoles de commerce qui ont investi plus d’1,5 milliard d’euros ces dix dernières années dans des campus immobiliers.

La pédagogie est assurée par des intervenants de très haut-niveau, travaillant dans des entreprises disruptives de l’univers des crypto-monnaies, de la finance décentralisée et de la transition écologique. Pour Stéphanie Quétier, directrice du recrutement d’UraMin, « Nous avons hâte de présenter aux étudiants les différentes techniques d’optimisation de la production d’uranium, un actif de transition écologique depuis quelques mois, mais friand des transactions décentralisées depuis des années ! »

Parmi les matières étudiées par les étudiants figureront, aux côtés des classiques enseignées partout, des disciplines disruptives :

  • l’art subtil de la communication autour de la transition ;
  • l’art subtil de la création de NFT autour de Paint ;
  • maîtriser la hype du Web3 et du Métaverse ;
  • etc.

Emeline Casserly, responsable de l’International Mastère, le soutient sans vergogne : « Dans l’univers très normé de l’éducation, la communication est plus importante que l’action. Ce n’est donc pas tant la capacité de maîtrise des concepts propres à la blockchain qui compte, mais bien plus la capacité à en parler. Par ailleurs, notre CTO Aksel Mecocci, grand partisan du Litecoin, ne connaît pas le Solidity et n’a jamais su comment analyser une transaction sur Etherscan. Lorsqu’il tente d’analyser des transactions de NFT sur OpenSea, il confond toujours le prix du NFT et la commission de la plateforme. On a failli dépenser 250 000$ pour une image douteuse créée par Logan Paul ! »

D’après Sacha Quiroga, en charge de l’expérience étudiante, la priorité sera non pas de travailler autour de dispositifs étudiants, mais surtout « d’optimiser nos réponses afin de figurer en première position du classement StudentHappySchool dès 2023, levier d’attractivité majeur pour nos programmes », il a ajouté qu’il attendait « avec impatience de voir quelle portée nous réussirons à avoir sur Twitter mais surtout LinkedIn, où j’espère dépasser la portée que réalise Théo Lion sur chacune de ses publications. »

Des disruptions jusqu’à la diplomation… et même après !

L’expérience étudiante se veut disruptive de A à Z. Z n’étant pas que la lettre des militants pro-russes ou d’un candidat classé à droite de l’échiquier politique, cette consonne représente l’aboutissement d’une expérience étudiante totalement différente de la norme.

En témoigne la cérémonie de diplomation, qui verra chaque étudiant recevoir un NFT en guise de diplôme. Ces NFT, par nature infalsifiables, représentent l’apogée de la qualité pédagogique défendue par les équipes de Major-Prépa Business School. Un concours organisé parmi les candidats a pu définir quelle image représentait le mieux le diplôme MPBS. C’est le dessin de Roxane-Mélissa Urbaniak qui l’a emporté :

NFT représentant le diplôme de Major-Prépa Business School

Les alumni devront quant à eux réaliser leur cotisation en achetant des tokens qui permettront, par le biais de sondages, de définir des orientations clés autour de l’avenir de l’école. Le token, nommé Major-Prépa Inu, permettra à chacun de se sentir partie prenante du projet, en répondant à des sondages autour de la musique diffusée lors de la cérémonie de diplomation, du design des diplômes-NFT des futures promotions ou encore de l’insulte à proférer lors des différents challenges sportifs auquel participera MPBS. Fati Derosais, responsable des relations Alumni en est fière : « Nous créons une sorte de Chiliz de l’éducation. Chaque alumni sera un supporter qui aura voix au chapitre de notre développement ! »