La prépa est-elle un vecteur de l’égalité des chances ? C’est le titre de l’article rédigé par Maxence, membre de KIP, l’association média d’HEC Paris. Retour sur les raisons qui l’ont poussé à rédiger sur ce thème !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Maxence Delespaul, j’ai 20 ans. Après une terminale S dans un lycée modeste du Nord, je suis entré en prépa ECS à Saint-Jean de Douai. Deux ans plus tard, j’intégrais HEC Paris. Dans la foulée, j’ai intégré l’association KIP pour laquelle j’ai rédigé un article sur la prépa et l’égalité des chances.

Qu’est-ce que l’association KIP et pourquoi l’avoir rejoint ?

L’association KIP est l’association média d’HEC Paris. Vous y trouverez non seulement des articles mais aussi des podcasts, interviews ou encore des micros trottoir, le « Big Mic ». C’est une association très récente (créée en 2017) mais très prometteuse et très active : elle est même élue meilleur média étudiant en ligne en 2019 ! Ce que j’adore chez KIP, c’est la liberté d’écrire des articles qui nous tiennent à cœur, sur des sujets très variés. Dans l’équipe rédaction dont je fais partie, tout le monde s’entraide et relit les écrits de chacun pour produire des articles de qualité. Il y a un véritable esprit d’équipe qui me pousse à donner le meilleur de moi-même dès que j’écris.
Mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est pouvoir réfléchir et surtout débattre avec l’équipe rédaction et les lecteurs sur des sujets passionnants. Lorsque j’ai sorti mon premier article sur la prépa et l’égalité des chances, j’ai reçu de nombreux messages pour débattre de mes positions, et ça m’a vraiment plu de discuter et d’interroger mes positions.

Quelles raisons t’ont poussé à rédiger cet article ?

Mes deux années de prépa m’ont marqué à jamais : j’y ai passé des moments géniaux comme des moments plus difficiles. J’y ai rencontré des personnes formidables. Mais ce qui m’a marqué surtout, c’est l’immense écart entre mon lycée de province et la prépa, en termes de niveau et d’environnement social. En terminale, je savais à peine ce qu’étaient les classes préparatoires. Sur 150 élèves, j’ai été le seul à partir en prépa commerciale. Je suis arrivé dans un univers totalement à part, où tout le monde (ou presque) venaient de grands lycées et étaient déjà prédestinés à cette voie. Pourquoi la prépa manque-t-elle tant de diversité ? à qui la faute ? A travers cet article, je veux convaincre que ce n’est certainement pas la prépa qu’il faut blâmer. Parce que choisir la prépa, c’est le moyen le plus juste de se différencier et de prouver ses capacités. Il n’y a pas meilleure voie, à mon sens, pour sélectionner les plus méritants pour les meilleures écoles.

Tu peux retrouver l’article de Maxence (La prépa : vecteur de l’égalité des chances ?) dans son intégralité ici !