oraux IMT BS

Troisième épisode de notre série de billets de blog en partenariat avec IMT-BS. Au travers de leur histoire, les étudiants de l’école témoignent de leur expérience : un premier aperçu de ce qui t’attend après la prépa.

Farah, étudiante à IMT-BS, te raconte son parcours dans la vie associative de son école. Elle a choisi d’intégrer le PGE d’IMT-BS après une classe prépa ECE. Quelles associations existent au sein de l’école ? Comment s’adapter à la crise sanitaire ? On te laisse découvrir ses expériences ! 

Le témoignage de Farah

Je m’appelle Farah, et j’ai intégré le Programme Grande Ecole d’Institut-Mines-Télécom Business School en septembre 2020 après une classe prépa ECE. Durant ma classe prépa, la vie associative en école me fascinait déjà et je réfléchissais aux associations et clubs dans lesquels je pourrais potentiellement m’engager dès la rentrée.

Pouvoir s’engager associativement est une expérience enrichissante, tant sur le plan personnel que professionnel : on y comprend le fonctionnement d’une organisation, on mène des projets qui nous passionnent et on rencontre des personnes qui deviennent de bons amis par la suite. Une manière de lier l’utile à l’agréable.


Bien que l’on puisse penser que les contraintes sanitaires aient totalement figé la vie associative, cette dernière a été maintenue par la mise en place de nouvelles actions covido-compatibles que je vous partage aussitôt.

Du côté des associations récréatives :

  • Deux semaines d’intégration ont été organisées par le Bureau Des Élèves dès la rentrée afin d’accueillir les primo-entrants sur le campus. Le BDE a réalisé, plus tard dans l’année, sa semaine de campagne sur le campus avec de nombreuses activités et stands dans le respect des règles sanitaires. 
  • Parallèlement, l’ASINT (notre BDS) a aussi mené sa campagne, mis en place des séances de sport en ligne et ouvert progressivement les équipements sportifs du campus. 
  • Quant au BDA, le virus ne l’a pas empêché d’organiser la semaine du Festiv’Art durant laquelle de nombreuses activités artistiques sont proposées aux étudiants : séances photo, projections de films, blind test, cours de danse…

Du côté des associations professionnelles :

Les associations professionnalisantes ont également déployé des moyens multiples pour s’adapter au contexte sanitaire. C’est notamment le cas de l’association Forum, chargée de l’organisation de l’un des plus grands salons de recrutement en France : Corner Tech, à destination des grandes écoles d’ingénieur et de commerce.

Ce forum accueille plusieurs recruteurs d’entreprises au sein de stands, auprès desquels il est possible de soumettre son CV pour un stage ou autre. De plus, des conférences y sont proposées. Habituellement tenu en présentiel, la 29e édition de ce forum a eu lieu cette année en réalité virtuelle : c’est une première. J’ai eu l’occasion d’y staffer pour CapGemini, et j’y ai rencontré des professionnels issus de divers secteurs.

Du côté des associations caritatives :

Au moment des passations, je suis alors nommée Vice-présidente de LPE, acronyme de Les Partenariats d’Excellence : le fabuleux bureau est formé, l’aventure peut enfin commencer. LPE œuvre en faveur de l’égalité des chances et propose du tutorat auprès de collégiens d’Evry-Courcouronnes. Devenue depuis peu une association, elle possède un pôle “Cordées de la réussite” qui est chargé d’organiser des interventions sur l’orientation, des visites culturelles et la Journée Nationale des Cordées. Je suis responsable de celui-ci avec 4 autres Responsables Cordées. Il était évident pour moi de l’intégrer, d’autant plus que la notion “d’égalité des chances” me parle, ayant moi-même effectué la majeure partie de ma scolarité au sein d’établissements classés en REP (réseau d’éducation prioritaire), anciennement dit ZEP.

Nous avons maintenu un évènement important en présentiel et un autre en semi-distanciel, la Journée Nationale des Cordées, qui bénéficie à près de 120 collégiens et lycéens de la ville d’Evry-Courcouronnes. L’action de LPE a pour premier objectif de motiver les jeunes pour qu’ils ne s’autocensurent pas et d’autorisent le meilleur concernant leur scolarité. Et cette association s’est avérée plus que nécessaire en cette période : les cours étant en distanciel, les collégiens et lycéens sont démotivés, déconcentrés et pour la plupart, ont scolairement décroché…

J’ai également remarqué que les notes de mes élèves avaient chuté et qu’ils n’exprimaient plus aucune motivation vis-à-vis de l’école. Face à ce constat, nous avons rapidement ressenti l’importance du rôle que l’on jouait et pouvait jouer pour pallier cette situation : c’était un véritable défi pour mon équipe, celui de veiller à ce que les jeunes que nous suivons ne perdent pas le cap après tous les efforts fournis jusqu’alors. Malgré les fermetures incessantes des établissements, nous multiplions les échanges avec nos élèves via la plateforme de l’ENT afin de maintenir le contact.

Parallèlement, puisque le coronavirus nous a obligés à utiliser davantage d’outils numériques pour LPE, nous avons eu l’idée de créer un site web avec du contenu pédagogique pour aider les collégiens de façon continue. Je dois avouer que je suis très fière de l’adaptabilité et l’organisation dont le bureau a fait preuve en cette période compliquée, que nous avons saisie telle une opportunité pour faire davantage rayonner Les Partenariats d’Excellence.

  • Je suis également engagée au sein d’autres clubs qui œuvrent contre les situations de précarité, notamment en ces temps de crise sanitaire.
  • Je participe souvent aux maraudes organisées par MuslimINT, le club représentant la culture musulmane au sein du campus. Tous les jeudis après-midi, moment de la semaine où les cours sont banalisés pour la vie associative, ce sont environ 150 sacs repas que nous préparons, et que nous distribuons à des personnes nécessiteuses sur plusieurs spots de distribution à Corbeil-Essonnes et Evry-Courcouronnes. Des sacs de courses et vêtements leur sont aussi attribués.
  • EpicerINT, l’épicerie sociale du campus, agit aussi dans ce sens mais cible plutôt les étudiants. Ce beau projet consiste en la tenue de collectes alimentaires et la distribution de produits de première nécessité aux étudiants d’IMT-BS et TSP, d’autant plus que près de la moitié d’entre eux sont boursiers.La crise sanitaire ayant malheureusement accentué les inégalités, ces actions sociales se sont avérées plus que nécessaires pour les personnes en situation précaire (isolées, SDF…). Rythmées par des valeurs de tolérance et solidarité et servant la société en ces temps difficiles, je pense qu’elles méritent davantage de visibilité.

Ainsi l’adaptation et l’innovation dont ont fait preuve les différents clubs et associations énoncés précédemment témoignent parfaitement de la possibilité de maintenir la vie associative en toutes circonstances.

La vie associative est une expérience incroyable et profitable où j’ai le sentiment de me rendre utile. Bien que le coronavirus ait pu au départ représenter une réelle menace pour les étudiants, il a finalement constitué pour moi une opportunité de penser les choses différemment et de travailler mon adaptabilité aux changements, tout en me permettant de continuer ce que j’aime faire : aider mon prochain.