Le sujet est à retrouver ici : LV1 Allemand ELVi 2018 – Sujet

Et l’analyse ici : LV1 Allemand ELVi 2018 – Analyse du sujet

Statistiques

Le rapport de jury

Le sujet

Thème :

2018 – Souvenirs dormants, Patrick Modiano, Gallimard 2017

2017 – Chanson douce, Leïla Slimani, Gallimard 2016

Version :

2018 – Die Hauptstadt, Robert Menasse, Suhrkamp 2017

2017 – Wann, wenn nicht morgen, Anette Beckmann, dtv 2016

Expression écrite :

2018 – Une analyse du résultat faramineux dans les nouveaux länder du parti populiste AfD aux élections parlementaires en septembre 2017 (12,6%).

2017 – Développement urbain et des mutations technologiques environnementales suite au sommet Habitat III à Quito) Le thème proposait un extrait du livre « Souvenirs dormants » de Patrick Modiano, paru en 2017 chez Gallimard. Il s’agit d’un roman contemplatif où l’auteur évoque un éventail de souvenirs supposés autobiographiques. Les scènes se suivent, surgissent et disparaissent comme dans une visionneuse d’images d’antan.

L’avantage de ce texte était le style français « classique » sans avoir recours à un langage familier ou grossier trop souvent employé aujourd’hui dans les parutions de livres récents. Il présentait quelques termes et expressions intéressants pour une traduction différenciée selon le niveau linguistique du candidat.

La version est tirée d’un roman de Robert Menasse, auteur autrichien, intitulé « Die Hauptstadt », paru dans l’édition Suhrkamp en 2017. Il s’agit d’un roman sociétal qui décrit le milieu de la Commission européenne à Bruxelles.

Un projet de célébration pour valoriser l’UE sert de prétexte à l’auteur pour dévoiler les dysfonctionnements de l’institution. Sous un style teinté d’ironie se cache une déclaration proeuropéenne de la part de l’auteur.

Le livre a été récompensé par le prix du livre allemand / Deutscher Buchpreis 2017.

L’extrait choisi illustre l’urgence et l’insécurité ressenties par un des personnages principaux, sentiments qui se reflètent dans le style de Menasse.

Le vocabulaire est accessible pour les étudiants de LV1. La version n’a donc pas présenté de difficultés de compréhension majeure, mais demandait une lecture approfondie et beaucoup de précision dans la traduction française pour rendre au mieux la scène représentée. Les candidats semblaient dans leur grande majorité bien préparés aux traductions.

Barème

Traduction 40%/ Expression écrite 60%

Expression : Contenu 8 points + langue 12 points/20

Remarques de correction

Le Thème « Souvenirs dormants »

Une assez bonne maîtrise des fondamentaux linguistiques, tant au plan syntaxique que lexical, a été constatée, à la réserve du vocabulaire de l’environnement ou de l’habitat (immeuble, trottoir, allées du Bois de Boulogne, porte entrouverte) qui a pu représenter un obstacle pour certains candidats. Les meilleurs candidats se sont distingués par l’emploi d’expressions idiomatiques, voire en empruntant des expressions finement ciselées à un registre de langue soutenu en allemand.

Les difficultés grammaticales du thème ont été bien maîtrisées par le plus grand nombre des étudiants même si certains candidats ne maîtrisent pas l’utilisation du datif dans le cas de sich

vorstellen : il y a eu confusion entre se présenter et s’imaginer, sich (mir) diese Frage stellen, jdm etwas am Telefon versichern, sagen, jdm etwas erklären.

De nombreuses erreurs dans le cas des verbes forts (et même de verbes réguliers) très usuels ont pu être enregistrées. On peut évoquer ici laufen (laufte), helfen, wissen (wisste, weisste), finden, kennen (kennte!), hoffen. L’utilisation de certains verbes courants sans la préposition adéquate a été sanctionnée, comme par exemple warten sans la préposition “auf”.

Dans le premier paragraphe du thème se sont accumulées certaines difficultés sémantiques pour de nombreux étudiants, le vocabulaire relevant pourtant du registre le plus courant.

Si persuadé a bien été traduit la plupart du temps par überzeugt, on trouve quelques occurrences de überredet. Le mot rencontre a donné lieu à une variété de traductions approximatives ou barbarismes : Termin*, Treffungen*, Treffen* notamment.

La notion de cette époque a posé un problème inattendu ; au lieu de damals, zur gleichen Zeit on a pu fréquemment trouver l’occurrence an der gleichen Zeit.

Dans la rue a généré aussi des difficultés de prépositions et de cas : über die Strasse*, in der Strasse* ont été des erreurs fréquemment commises. Certains étudiants ont essayé de rendre l’idée d’espace public par im öffentlichen Raum. La seconde difficulté a été le mot trottoir qui n’a été

2

traduit par Trottoir ou Bürgersteig que dans un petit nombre de copies, les autres tentant de rendre le terme exact par des tournures paraphrastiques comprenant la plupart du temps le mot Strasse. De la même manière, le terme immeuble a donné lieu à pléthore de traductions depuis Wohnung jusqu’à Hochhaus ou Wolkenkratzer, le terme de Gebäude étant peu ou mal connu.

Le deuxième paragraphe a donné surtout lieu à des erreurs dans l’utilisation des modes verbaux pour rendre les subtilités du texte. Certains étudiants ont pensé que le subjonctif 1 était pertinent, la plupart utilisant cependant würde pour rendre le conditionnel. La séquence du Bois de Boulogne a donné lieu à plusieurs écueils : l’apposition inconnu à père, qui a donné lieu à de nombreuses erreurs de cas, le en silence traduit par in Ruhe, in Stille ou encore nichtsprachig. Le long des allées a aussi constitué un obstacle pour les étudiants : auf den Wegen, die Wege lang ou auf den langen Wegen. Les points communs ont plutôt été bien traduits : Gemeinsamkeiten, etwas gemeinsam, Ähnlichkeiten étaient acceptables en fonction des tournures de phrases.

Parler au téléphone était de manière surprenante une expression difficile : anrufen, am Telefon sprechen, im Anhörer sprechen sont quelques variantes qui témoignent de ces difficultés. Intrigué a été traduit par überrascht, mich neugierig gemacht, mich aufmerksam gemacht. Le marché noir a donné lieu à différentes traductions acceptées comme Schwarzmarkt ou Schwarzhandel. En ce qui concerne la bande, les candidats ont souvent contourné la difficulté en utilisant le terme Gruppe. Les Russes ne sont ni les Russisch ni les Russländer.

Si occupation a donné lieu à des périphrases (zweiter Weltkrieg) ou des termes comme Besetzung, les questions ont plutôt été judicieusement traduites. La nuit des temps a été le dernier obstacle, donnant lieu à une palette de solutions inappropriées : Weltall, Unendlichkeit, mais aussi de bonnes traductions comme Ewigkeit ou Urzeiten.

La Version « Die Hauptstadt »

La majeure partie des candidats a montré une bonne compréhension du texte en allemand, le degré d’approche permettant une traduction plus ou moins réussie. Etonnamment, quelques candidats ne maîtrisaient pas suffisamment bien le français.

Le contexte contemporain du texte a généré des confusions, certains candidats se servant d’un lexique moderne pour rendre portable au lieu de téléphone, livraison de colis au lieu de sauvetage.

Les deux expressions plutôt familières « unten durch sein » et « sich eines Pluspunktes sicher sein » n’étaient pas toujours bien cernées et traduites.

Les noms propres tels ‘Restaurant Menelas’ ou ‘Bois de Boulogne’ ne sont pas à traduire ( ex. das Holz von Boulogne). Cependant les villes ayant une correspondance française, telles que Mayence, Bruxelles, Aix-la-Chapelle, Cologne, Ratisbonne etc. doivent être traduites : donc la ville Brüssel par Bruxelles (avec un s!).

On constate des confusions lexicales entre Es war kein Zufall und Zweifel, les candidats ayant souvent abouti à la formule Il n’y a pas de doute.

Le terme Union a été lui aussi source de maladresse. En allemand, il désigne à la fois les deux partis soeurs CDU/CSU ou l’Union européenne. En français, il est de coutume de parler d’Union européenne.

3

La traduction des mots geradezu, ausgerechnet et de l’adverbe anaphorique damit a produit des approximations multiples.

Dans l’expression dem vierten teuren EU-Rettungspaket, de nombreux candidats ont cru voir un superlatif, ce qui n’était naturellement pas exact. La déclinaison d’adjectifs très communs, mais irréguliers était inconnue de certains candidats.

La première difficulté de la version a été la traduction de Rettung, qui a orienté toute la traduction :

  • côté du fréquent sauvetage, on a trouvé parfois salut ou encore secours. Le champ sémantique était respecté et la traduction prenait donc une bonne orientation. Mais parfois, le sens a donné lieu à des erreurs fatales comme finance, argent, sans doute en rapport avec la contextualisation de la crise grecque. A partir de là, la traduction partait à vau-l’eau. Certains étudiants ont traduit le einbog avec ingéniosité comme par « fait irruption » ou « surgit ». Par contre la différence entre le passé simple et l’imparfait n’était pas une évidence pour certains candidats, visiblement germanophones.

Le second paragraphe n’a pas donné lieu à des difficultés majeures : le gegenüber a parfois été traduit par « à côté », mais la kurze Affäre plutôt de manière élégante comme par exemple par l’expression « brève liaison ».

Le Karrieresprung a donné lieu à des traductions comme « faire une belle avancée de carrière » ou encore faire une rapide progression de carrière, le bond de carrière étant toutefois prévilégié par les candidats.

Parfois, le Handel a été compris comme un nom propre, le Büroleiter étant quant à lui plutôt bien traduit.

Dans le troisième paragraphe le erstklassige a lui aussi donné de bonnes traductions : restaurants étoilés , restaurants de très bonne qualité , restaurants gastronomiques etc… La difficulté du paragraphe résidait à la fin avec le völlig unten durch, dont les candidats ont pressenti le sens : humiliés, rabaissés , déconsidérés ont été des propositions acceptables lorsque la tournure de phrase utilisée était habile.

Il est à noter que trois candidats ne maîtrisaient pas la langue française, ce qui est un handicap pour la réussite au concours !

Expression écrite

En ce qui concerne le sujet de composition de cette année, le texte retenu était une analyse du résultat élevé du parti populiste AfD dans les nouveaux Länder aux élections parlementaires en septembre 2017 (12,6%). A la différence des analyses très souvent lues et entendues (inégalités persistantes entre l’ouest et l’est au bout de 27 ans de réunification, notamment en ce qui concerne les salaires, le chômage, l’activité/le manque de reconnaissance/un sentiment d’abandon/une xénophobie largement répandue en raison entre autres d’un passé national-socialiste mal digéré/l’attraction du mouvement anti-immigrés PEGIDA à l’est) l’article choisi présentait des explications plus originales, rarement vues ailleurs : la transformation de l’état social très généreux à la fin des années 1980 caractérisé par la précarité pour les classes les plus fragiles de la société/ la lente reprise de l’économie à l’Est après la désindustrialisation de l’ex-RDA frappée par les effets de la mondialisation/ la frustration des retraités dont les carrières professionnelles ont été marquées par le travail en intérim, des programmes de réinsertion, Hartz IV après la réunification)/ une absence de femmes à l’Est (parfois en infériorité numérique de 25% par rapport aux hommes dans certaines tranches d’âge)/ l’absence d’un lien fort aux partis politiques, aux Eglises ou aux associations dans les nouveaux Länder).

La difficulté de la première question qui est une épreuve de compréhension résidait dans l’appréhension des arguments avancés par l’auteur sans projeter de connaissances acquises ou d’une vision personnelle de la montée de l’AfD. En effet, si le texte présentait un vocabulaire parfois difficile (Schmuddelecke, hanebüchen, Problembär, Rentenbescheid), l’auteur détaillait cependant tous les points de sa démonstration à l’aide d’exemples bien concrets, beaucoup plus faciles à comprendre.

On peut penser que la plupart des candidats n’ont pas lu suffisamment attentivement le texte en pensant connaître le sujet. Beaucoup de fautes de compréhension, de contresens, d’interprétations et de rajouts évoqués nulle part dans le texte ont été constatés. Les digressions sur les dernières élections fédérales étaient par exemple nombreuses pour expliquer la montée de l’AfD alors que l’article ne les suggérait pas particulièrement. Le jury a récompensé les candidats qui avaient compris et osaient reprendre les arguments les plus originaux du texte.

La deuxième question demandait aux candidats d’élargir leur réflexion, de montrer leur connaissance dans le domaine de l’actualité et de la civilisation allemande et européenne contemporaines, mais aussi de faire preuve de créativité : Comment les partis traditionnels peuvent-ils répondre au désarroi ressenti par les habitants des nouveaux Länder ? Le jury attendait des idées, des réflexions argumentées ou pour le moins des réponses à la question posée. Trop souvent les candidats se sont contentés d’un flou rhétorique et d’un raisonnement sophistique qui contournaient la question. Quelques copies ont intégré le contexte européen de la question, ce qui permettait d’entrer dans le vif du sujet.

Une bonne copie aurait pu par exemple faire référence aux points suivants :

  • Kampf gegen Korruption
  • Glaubwürdigkeit der Parteien wieder herstellen
  • Hartz IV reformieren
  • Stadt-Land-Gefälle bekämpfen, z.B. durch mehr Angebote/Attraktivität vor allem im Osten Deutschlands
  • mehr Geld im Osten Deutschlands investieren, z.B. europäische Spitzenforschungszentren implementieren
  • ein freies Interrailticket für alle europäischen Schulabgänger, um Europa kennenzulernen, das schafft nachhaltige Erinnerungen und lässt Europa zur Realität werden, baut Vorurteile ab
  • Frauen zurückholen in den Osten Deutschlands, z. B. durch mehr Kitas, attraktive Kinderbetreuungskonzepte im Schulalter

Aspects linguistiques

Une trop grande partie des rédactions accumule toute une série de lacunes morphosyntaxiques et lexicales, ce qui rend leur compréhension hasardeuse, obligeant parfois le correcteur à se livrer à un pénible déchiffrement. Parmi les problèmes de langue les plus courants, on peut citer :

  • un répertoire lexical généralement trop étroit empêchant toute subtilité dans l’expression des idées.
  • un grand décalage entre la gamme des expressions connues ou entendues et leur maîtrise (Wortschatzspektrum ≠ Wortschatzbeherrschung, p.ex. « zahlende Beispiele » au lieu de zahlreiche Beispiele)
  • une connaissance trop lacunaire de la rection des verbes
  • trop d’imprécision dans les préfixes des préverbes (drohen/ bedrohen)
  • de grandes faiblesses morphologiques au niveau notamment de la formation du participe I et II (p.ex. « geliefen » au lieu de « gelaufen »), même pour les verbes les plus fréquents (« geschreibt » au lieu de « geschrieben »)
  • une syntaxe sauvage : non-respect trop fréquent de la place de verbe, que ce soit dans les propositions principales ou dans les subordonnées, en raison sans doute d’une ignorance parfois totale des règles de la ponctuation qui, rappelons-le, oblige le candidat à comprendre la syntaxe des phrases.
  • une ignorance des genres des pays (Deutschland-> «ihre (au lieu de seine) Werte »
  • utilisation aléatoire de würde à la place de wäre
  • la non-maîtrise du masculin faible (« die Deutscher/ Deutschen » (au lieu de « die Deutschen/ Deutsche »)
  • la non-maîtrise des noms de l’Est et l’Ouest: der Osten/ der Westen; in Ost und West; die östlichen/ westlichen Bundesländer et pas „die Österlichen“ et autres inventions
  • de fréquents anglicismes autant pour le lexique que pour la syntaxe et les principes généraux de la grammaire (gradation avec « mehr »)
  • formes erronées du pluriel, pour des mots qui font partie du vocabulaire de base, p.ex. « Unterschiedlichen » au lieu de « Unterschiede »

Conseils aux futurs candidats

Réviser le vocabulaire de base, la liste des verbes forts, de la rection des verbes et adjectifs… : ces fautes sanctionnent sévèrement une copie.

Lire attentivement le texte, répondre aux questions, faire preuve de créativité, donner des exemples concrets, éviter tout flou rhétorique qui contournerait la question.

Lire la presse germanophone quotidiennement, se tenir au courant de l’actualité des pays germanophones – ne pas se contenter de la presse allemande, mais appréhender un événement également à travers la presse suisse et autrichienne.

Commentaires du jury

Comment évaluez-vous les connaissances des pays germanophones des candidats ?

La majeure partie des candidats disposaient de connaissances satisfaisantes concernant la situation politique en Allemagne.

Les candidats se sentant en sécurité ont souvent appliqué de façon méthodique les connaissances acquises en cours, mettant en exergue des aspects de la question comme les infrastructures qui n’étaient pas au cœur du propos. Des aspects comme le déséquilibre démographique ou les ravages de la mondialisation ont par contre été plutôt bien traités.

Pour la seconde question, le fait de donner des réponses à la question posée a été valorisé. Beaucoup se sont contenté d’un flou rhétorique et d’un raisonnement jésuitique qui contournaient la question.

Quelques copies ont intégré le contexte européen de la question, ce qui permettait d’entrer dans le vif du sujet. Il est à noter, et c’est rassurant, l’extrême sensibilité des candidats à la question des inégalités et à la non-réponse que les partis traditionnels lui apportent.

Conclusion

La majeure difficulté résidait dans le fait de résister à la tentation de la facilité, vu que le sujet était un sujet d’actualité qui a été très certainement abordé en classe préparatoire. Les candidats se sentant en sécurité ont souvent appliqué de façon méthodique les connaissances acquises en cours, mettant en exergue des aspects de la question comme les infrastructures qui n’étaient pas au cœur du propos. Maintes facettes du texte qui valaient la réflexion n’étaient pas ou pas suffisamment mises en valeur.

Les résultats des traductions étaient en progrès, en général les candidats étaient bien préparés à l’épreuve et ont su trouver des solutions intéressantes.

Plusieurs copies se distinguent par un niveau d’expression remarquable qui en rend la lecture agréable, intéressante, voire enrichissante. Certes, il y a de très bonnes copies rédigées par ceux qui ont un niveau d’allemand langue (quasi) maternelle, mais il y a aussi un nombre grandissant de copies d’un niveau de langue excellente rédigées par ces candidats qui se sont engagés avec sérieux sinon passion dans l’apprentissage de la langue allemande.

Les résultats en progression et une moyenne supérieure en sont la preuve.

Nos préconisations

Pendant la préparation des examens il peut être utile de reprendre la conjugaison de verbes basiques, irréguliers.

Le candidat devrait éviter l’utilisation d’anglicismes ou de gallicismes en rendant ses phrases les plus idiomatiques possibles.

Le jury tient à souligner que le candidat est obligé de compter les mots écrits sans se tromper. Trop nombreuses étaient les copies sans cette indication. Les années suivantes le jury se réserve le droit d’enlever un point en cas d’absence d’indication du nombre de mots écrits.

Il faut considérer qu’une restitution à tout prix d’un texte appris ou des formules préfabriquées ne procure pas d’avantage au candidat.