La fin de l’année approche et que ce soit pour les premières années ou pour les deuxièmes années, vous en êtes à un tournant de votre prépa. Pour les premiers, les beaux jours se font sentir et l’été approche, mais cette période est cruciale dans votre transition vers la deuxième année, qui plus est en anglais. Pour les seconds, vous êtes au milieu de vos écrits et il s’agit maintenant de vous concentrer sur la préparation des oraux. Voici donc quelques conseils pour les uns comme pour les autres afin de gérer au mieux cette période.

Pour les premières années

Ne pas décrocher

Il peut être très tentant de relâcher un peu la pression à l’approche de la fin de l’année. Mais une trop grosse période de baisse de rythme dans le travail avant le passage en 2e année peut s’avérer problématique : en effet, le début de la deuxième année peut être plus dur que le début de la première année en termes de niveau, d’attentes et d’engagement nécessaire. Il faut donc y arriver certes frais, mais avant tout préparé, et ce point est d’autant plus vrai pour les langues, qui nécessitent un travail de fond permanent, plus difficile à effectuer en deuxième année où les langues passent malheureusement souvent au second plan face à la charge de travail dans les autres matières principales.

Lire de l’anglais

Les vacances sont le moment idéal pour travailler l’anglais, matière qui nécessite de prendre le temps de lire des articles. Or, ce temps, qui devient de plus en plus rare au cours de la deuxième année, est par définition disponible à foison pendant les vacances d’été. La lecture d’articles (The Guardian, The Economist) est donc un exercice à la fois faisable, mais aussi très bénéfique pour améliorer son niveau d’anglais : elle permet de gagner en rapidité dans l’exercice, de suivre l’actualité, de travailler son vocabulaire et de se préparer pour les DST, colles et ensuite les concours. Concrètement, comment faire ? Il s’agit dans l’idéal de lire un article (pas trop long), de réfléchir à quelques points de résumé (dans le style de la colle ou de la question 1 de l’épreuve d’expression écrite), puis à des arguments pour un potentiel commentaire.

Regarder des films et/ou des séries en anglais

Bien entendu, les vacances sont un moment de détente et de pause nécessaire pour se régénérer. Mais le grand luxe avec les langues (et donc de l’anglais) est qu’il est possible de joindre l’utile à l’agréable à travers des films et séries. C’est de fait un excellent moyen de progresser et d’améliorer sa base de vocabulaire (ne pas hésiter à mettre pause et à chercher le sens d’un mot de temps en temps si nécessaire), sa compréhension orale et même son accent. En ce qui concerne les sous-titres, ils peuvent être un bon moyen de faciliter la compréhension de l’intrigue, mais bien sûr, la plus grande erreur est de les mettre en français et non en anglais. Dans le premier cas, cela n’a aucun intérêt et autant regarder le film en français.

S’entraîner à faire des essais

L’art de réaliser des essais ne doit pas non plus se dégrader pendant cette période de vacances. C’est pourquoi il s’agit de continuer à s’entraîner à rédiger des essais. Les avantages à y retirer sont en effet nombreux : gain en rapidité dans la préparation au brouillon des arguments et des exemples, révision de la civilisation, travail du style et des expressions idiomatiques, entraînement à écrire dans un bon anglais en faisant attention à la grammaire… Pour ce faire, il faut consulter les annales des essais déjà donnés au concours ou bien retravailler des sujets déjà réalisés.

Pour les deuxièmes années

Ne pas faire l’impasse sur l’anglais

Les épreuves écrites à peine achevées, il est temps de se remettre au travail pour les oraux. Or, dans la plupart des écoles de commerce (excepté les Parisiennes), ceux-ci sont centrés sur les épreuves de langue et les entretiens de personnalité. L’anglais devient donc l’épreuve orale par excellence à ne pas manquer, d’autant plus que la langue de Shakespeare devient la langue n° 1 en école de commerce, ce qui signifie que les examinateurs y sont très attentifs.

S’entraîner à parler

Attention, car à l’oral, les difficultés sont sur certains points différentes qu’à l’écrit, et en particulier sur la fluidité de la langue. En effet, à l’oral, pas de temps pour chercher ses mots ! Un bon entraînement peut donc être de s’exercer à parler, à l’occasion d’un oral blanc par exemple, où vous préparez une colle à partir d’un article et où vous présentez ensuite un résumé et un commentaire comme en situation réelle. Le mieux est bien entendu de le faire à deux avec quelqu’un en face qui peut jouer le rôle de l’examinateur pour poser des questions ensuite, mais il est également bénéfique de le faire seul. Enfin, pour ne pas perdre la technique de la préparation de la colle et de son timing, il faudra bien sûr s’entraîner à l’exercice autant de fois que possible (pour cela, consultez les articles de Major-Prépa consacrés à la colle !).

Plus que jamais, suivre l’actualité

Lors du moment des questions-réponses avec l’examinateur à l’oral, il y a de très grandes chances qu’il vous interroge sur l’actualité anglo-saxonne récente. Et dans ce cas, ne pas savoir parler de tel ou tel évènement médiatisé peut s’avérer être très pénalisant. Ne prenez donc pas le risque et mettez en place pendant cette période de préparation des oraux un moyen de suivre quotidiennement l’actualité aux US et au UK (via des applications de news, les sites des grands journaux américains et britanniques, ou tout autre média de votre choix).

Et dans cet article, vous retrouverez toutes nos ressources pour travailler l’anglais aux concours !