traduction anglais

Bonjour ! À l’approche des concours blancs, je te propose des exemples de thème et version pour t’entraîner. Que tu sois en LV1 ou LV2, je te conseille de tous les faire afin d’arriver serein devant ta copie.

Thème grammatical

1) Il a pris une semaine de congé il y a une semaine pour partir en voyage de noces.
2) Il verse une pension alimentaire à sa femme depuis leur divorce.
3) Le gouvernement américain dépense quatre fois plus pour les personnes âgées que pour les enfants, alors même que ces premiers sont bien plus riches. Mais il est vrai que les enfants ne votent pas.
4) Cela fait plusieurs années qu’elle se dévoue pour élever les enfants de sa sœur.
5) Avant que les féministes ne fassent entendre leur voix, la femme était considérée comme irresponsable, inapte à la vie active et inexpérimentée.
6) Combien de temps faudra-t-il encore avant que l’écart des salaires entre les hommes et les femmes soit comblé ?
7) Elle pourra être indépendante financièrement dès qu’elle recommencera à travailler.
8) L’espérance de vie ne cesse de s’accroître dans les pays industrialisés.
9) Il s’est fait construire sa maison il y a deux ans. Il va la faire repeindre d’ici cinq ans.
10) Elle se serait fait opérer si le chirurgien n’avait pas eu d’accident de voiture.

Corrigé thème

1) He took a week’s holiday a week ago to go on his honeymoon trip.
2) He’s been paying his wife alimony since they got a divorce.
3) The US government spends four times as much money on the elderly as on children, while the former are far richer. But it is true that children do not vote.
4) She has been devoting her life to bringing up her sister’s children for several years now./It is/has been several years now since she’s been devoting her life to bringing up her sister’s children.
5) Before feminists made themselves heard, women used to be considered as irresponsible, unfit for work and inexperienced.
6) How long will it take before the salary/pay gap between men and women is bridged/filled/closed?
7) She will be able to achieve financial independence when she has resumed her job/as soon as she resumes her job.
8) Life expectancy keeps growing in industrialized countries.
9) He had his house built two years ago. He will have it repainted within five years.
10) She would have been operated on if the surgeon had not had a car accident/a car crash/a road accident/had the surgeon not had a car accident.

Version

Hanging together, The Economist, 18th November 2013

Despite setbacks for its leaders, the coalition will be in decent shape many said it wouldn’t last a year. But Britain’s first coalition government since the second world war will complete its fourth year in May 2014 in good shape. David Cameron, the Conservative prime minister, and Nick Clegg, his Liberal Democrat deputy, agree on the government’s priorities, cutting the budget deficit and improving public services. Having bet their careers on coexistence, they can feel vindicated and, as the economy recovers a bit more, hopeful about their prospects at the next general election, due in 2015. But even if the recovery is stronger than forecasters expect, it will not obviously brighten the mood in Westminster in 2014. Mr Cameron will prefer to rehearse the big risks that remain to the economy, especially the fiscal deficit. Cutting the welfare bill will be another favourite theme. Both play to the Tories’ main strength, a reputation for capable economic management in tough times—and to Labour’s main weakness, its past profligacy. Europe will, as usual, give Mr Cameron a lot to worry about. His party faces a walloping in the elections for the European Parliament in May. The Conservatives will come third; the UK Independence Party (UKIP), a right-wing protest party that has stolen Tory votes, will win. This will excite a fresh bout of debilitating Euroscepticism in his party that Mr Cameron hoped to have allayed. It will also lead to Tory calls for an election alliance with UKIP. Mr Cameron, who once characterised that party as consisting of “fruitcakes, loonies and closet racists”, will refuse. But he will have been weakened.

Corrigé version

Se serrer les coudes/Rester soudés/Se soutenir/Être solidaires

Malgré des échecs pour ses dirigeants, la coalition tiendra encore le coup. Beaucoup ont dit que cela ne durerait pas une année. Mais le premier gouvernement de coalition britannique depuis la Seconde Guerre mondiale arrivera au terme de sa quatrième année en mai 2014 en bonne forme. David Cameron, le Premier ministre conservateur, et Nick Clegg, vice-Premier ministre démocrate libéral, conviennent des priorités du gouvernement, coupant le déficit budgétaire et améliorant des services publics. Ayant mis en jeu leur carrière en pariant sur la cohabitation, ils peuvent se sentir soulagés et, comme l’économie reprend légèrement, ils sont en droit de se sentir optimistes quant à leurs chances d’être réélus lors de la prochaine élection législative prévue en 2015. Mais même si le redressement économique est plus fort que les prévisionnistes ne l’attendaient, il n’égayera évidemment pas l’humeur à Westminster en 2014. M. Cameron préférera répéter/ressasser les risques sérieux encore encourus sur un plan économique, particulièrement celui du déficit fiscal. Réduire l’aide sociale sera un autre de ses thèmes de prédilection. Les deux mettent en valeur l’atout majeur des conservateurs, bien connus pour leur capacité à gérer l’économie du pays en des temps difficiles, et le point faible des travaillistes, à savoir leur prodigalité. L’Europe causera à M. Cameron beaucoup de soucis, comme d’habitude. Son parti fait face à la débâcle lors des élections du Parlement européen en mai. Les conservateurs arriveront troisièmes ; le Parti d’indépendance britannique (UKIP), un parti de protestation de droite qui a raflé les votes Tory, gagnera. Ceci fera naître au sein de son parti un nouvel épisode d’euroscepticisme que M. Cameron a espéré avoir apaisé. Cela mènera aussi à l’appel des conservateurs pour une alliance électorale avec UKIP. M. Cameron, qui a défini un jour ce parti comme composé de « cinglés, de fous et de racistes voilés » s’y opposera. Il s’en trouvera néanmoins affaibli.

Thème

« Virus chinois » : la rhétorique de Trump rappelle des jours sombres aux Asiatiques-Américains.
« Virus chinois » : la formule employée désormais chaque jour par Donald Trump rappelle des jours sombres aux Américains d’origine asiatique, et risque d’alimenter un racisme parfois latent. L’expression, qui provoque l’ire de Pékin, est assumée par le président des États-Unis et son administration, qui accusent la Chine de faire payer « le prix fort » au monde en ayant tardé à partager les informations sur le nouveau coronavirus. Pour les Américains d’origine asiatique, cela renvoie à des stéréotypes qui leur ont longtemps collé à la peau. Pire, cela suggère, à tort, qu’ils seraient responsables de la propagation de l’épidémie. Les incidents semblent pour l’instant limités aux États-Unis par rapport à ceux constatés en Europe au début de la pandémie. Mais certains épisodes inquiètent. Jeudi, des organisations de défense de droits civiques ont lancé un site pour que les Asiatiques-Américains puissent signaler les incidents ou délits racistes liés à la crise sanitaire, afin de connaître l’ampleur du problème. « Je pense vraiment que la situation va s’aggraver, notamment en raison du Président qui alimente sans cesse la haine contre certaines communautés », dit [une] militante des droits civiques. Donald Trump a fait de la lutte anti-immigration une de ses priorités, mais il a jusqu’ici visé essentiellement les migrants d’Amérique latine ou de pays musulmans. L’emploi de l’expression « virus chinois » paraît lié à la rivalité géopolitique avec Pékin. Les deux grandes puissances s’opposent sur un grand nombre de sujets, des droits humains au commerce, et la polémique sur l’origine du coronavirus est venue s’ajouter à des relations déjà très tendues.

Corrigé thème

“Chinese virus”: Trump’s rhetoric reminds Asian-Americans of dark days.

“Chinese virus”, which is the phrase/expression now used by Donald Trump on a daily basis/every day reminds Americans of Asian descent of dark days and risks fuelling/is likely to fire up sometimes latent racism/an occasional undercurrent of racism. The expression, which provokes/draws the ire of Beijing, is assumed by the US President and his administration, blaming China for charging the world the high price for/for making the world bear the brunt of its failure to share information about the new coronavirus quickly enough. For Asian-Americans, this refers to/harks back to stereotypes that have stuck with/which have clung to them for a long time. Worse, this incorrectly suggests/it implies, and wrongly so, that they are responsible for the spread of/are to be blamed for the spread of the epidemic. For the time being, the incidents seem limited in the United States compared to those observed in Europe as the pandemic broke out/at the start of the pandemic. But some episodes are worrying/worry/provoke concern. On Thursday, civil rights advocacy groups launched a website so that/in order that Asian-Americans could report/to allow Asian-Americans to report hate crime and incidents related to the sanitary crisis/to be able to assess the extent of/scope of the phenomenon. “I do think the situation is going to get worse/will worsen, mainly because of the President who keeps feeding hatred/who incessantly feeds/fires up hatred against certain communities”, a civil rights activist claims. Trump has made his anti-immigration struggle the centrepiece of his agenda/has made the anti-immigration struggle a priority, but so far/up to now he has mostly targetted migrants from Latin America and Muslim countries. The use of the expression “Chinese virus” seems to be connected to the geopolitical rivalry with Beijing. The two great powers/superpowers are opposed on many subjects, ranging from human rights to trade, and the coronavirus controversy is adding fuel to the fire of the already tense/strained relations.

Si tu veux t’entraîner davantage au thème et à la version, retrouve ici un autre article !