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Hello ! On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel article qui porte sur les GAFAM et les différents enjeux qu’ils imposent et/ou supposent. C’est un sujet d’autant plus important aujourd’hui puisque nous vivons dans un monde ultraconnecté et nous ne passons pas une seule seconde sans interagir avec les GAFAM.

Les GAFAM : introduction

GAFAM, c’est un acronyme qui regroupe cinq entreprises (Big Five). Ces dernières font partie des plus puissantes du monde quand on s’intéresse au monde du numérique. On trouve donc : Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ce sont toutes des entreprises américaines, mais qui sont leader dans le monde, surtout dans le monde occidental.

Ces cinq entreprises sont très puissantes et représentent 4,5 billions de dollars en capitalisation boursière et font partie de notre quotidien (communication, divertissement, consommation de biens ou de services, recherche d’informations, travail).

De ce fait, elles sont très importantes et s’insèrent dans plusieurs grands enjeux de notre siècle.

L’enjeu économique

Comme nous vivons dans un monde connecté à 100 % et en permanence, on ne peut pas nier qu’un des avantages des GAFAM est la création d’emploi. Ce sont des entreprises qui génèrent aussi beaucoup d’argent et qui permettent de faire fonctionner (en partie) l’économie des pays, mais aussi du monde en général parce que, aujourd’hui, tout passe par ces entreprises.

Mais nombreux sont les débats concernant la vie économique des GAFAM. En effet, ces entreprises génèrent beaucoup d’argent et ne paient pas suffisamment d’impôts selon certains points de vue. L’Europe, par exemple, trouve que le taux d’imposition des GAFAM est trop inférieur à ce que paient les autres entreprises (9,5 % contre 23,2 %). Pascal Boniface disait d’ailleurs dans une interview de 2021 que « ces GAFAM sont bâtis sur l’évasion fiscale ». C’est pour cela que les pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) se sont accordés pour mettre en place un impôt minimal. 130 pays de l’OCDE ont suivi cette démarche assez exceptionnelle.

Voici quelques-unes des règles :

  • désormais, il y a un taux minimum d’imposition d’au moins 15 % pour toutes les entreprises où le chiffre d’affaires sera supérieur à 750 millions de dollars ;
  • une répartition plus équitable des gains entre les États qui peuvent taxer les multinationales avec un chiffre d’affaires supérieur à 20 milliards d’euros.

Ces mesures exceptionnelles semblent une très bonne chose, mais elles ne sont pas encore en place puisque les pays du G20 doivent s’accorder dessus pour que la démarche devienne globale.

L’enjeu politique

Du fait de leur poids économique très important, des pays tentent de mettre en place des mesures pour « se protéger », comme nous l’avons vu précédemment.

Mais ce qui nous intéresse ici est comment les GAFAM peuvent réellement mettre en danger notre vie politique, notre démocratie.

Comme nous vivons dans un monde interconnecté, Internet est devenu le terrain de jeu de tout le monde, et surtout des complotistes. Souviens-toi, c’est comme ça que l’attaque du Capitole avait commencé aux États-Unis l’année dernière (tu peux retrouver un article ici). Les informations circulent vite et permettent de créer un réel engouement, notamment pour influencer les débats politiques. En effet, les algorithmes font en sorte de « trier » les informations en fonction des candidats et des utilisateurs d’Internet.

L’enjeu social

Un des premiers enjeux est le partage de nos données personnelles. Ils les enregistrent pour nous proposer des publicités ciblées. Cela aurait pu être une bonne chose, mais ça peut induire une forme de manipulation (ils orientent très fortement nos choix) qui nous pousse à consommer (un nouveau Big Brother finalement, non ?). D’ailleurs, il y a donc un enjeu environnemental lié aux GAFAM que nous verrons après.

Un autre point à ne pas oublier est que nous ne sommes pas tous égaux face aux GAFAM. C’est-à-dire que nous ne pouvons pas tous « profiter » au même titre de ce que proposent ces entreprises, et cela contribue à créer davantage d’inégalités entre les différentes sociétés.

L’enjeu environnemental

On ne pense pas à ça au premier abord, mais les nouvelles technologies polluent énormément.

Les GAFAM promettent de nombreuses choses pour répondre aux attentes modernes qui sont essentiellement liées à l’environnement. Ils promettent par exemple d’utiliser les énergies renouvelables ou d’avoir une empreinte carbone neutre. Mais ce n’est vraiment pas le cas puisque « l’empreinte environnementale du numérique dans le monde en 2019 représenterait un septième continent d’une taille de deux à cinq fois celle de la France » (Frédéric Bordage, fondateur de Green IT, acteur français de l’informatique durable).

Une chose à ne pas négliger quand on parle d’écologie est la pollution par les câbles. Il peut s’agir d’une pollution visuelle lorsque les réceptions ou les câbles sont présents sur la terre, mais il y a aussi une pollution de nos océans et espaces maritimes puisque les câbles les traversent. Si la géopolitique des câbles t’intéresse, tu peux trouver ici un article très intéressant qui te permettra de tout comprendre.

Petit point culture sur les GAFAM

Google

Créée le 4 septembre 1998 en Californie par Larry Page et Sergey Brin. Aujourd’hui dirigée par Sundar Pichai (depuis 2015).

Apple

Créée le 1er avril 1976 en Californie par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne. Aujourd’hui dirigée par Tim Cook (depuis 2011).

Facebook (Meta)

Créée en février 2004 dans le Massachusetts par Mark Zuckerberg, Dustin Moskovitz, Eduardo Saverin, Chris Hughes, Andrew McCollum. Aujourd’hui dirigée par Mark Zuckerberg (depuis 2004).

Amazon

Créée le 5 juillet 1994 dans l’État de Washington par Jeff Bezos. Aujourd’hui dirigée par Andy Jassy (depuis 2021).

Microsoft

Créée le 4 avril 1975 au Nouveau-Mexique par Bill Gates et Paul Allen. Aujourd’hui dirigée par Satya Nadella (depuis 2014).

Et voilà pour aujourd’hui ! On espère que tu en sais désormais plus sur les GAFAM !