actualités anglais décembre

Tu as oublié de suivre l’actualité anglo-saxonne pendant les fêtes ? Pas de problème, tout ce que tu dois savoir sur le mois de décembre et le début d’année se trouve dans cet article ! Bonne lecture !

#1. Covid-19 : mutation et début de la vaccination

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Au Royaume-Uni comme aux États-Unis, les choses s’activent en matière de vaccination. Le Royaume-Uni a été le premier pays à administrer le vaccin Pfizer/BioNTech le 8 décembre dernier. Aux États-Unis, plus de quatre millions de personnes ont déjà reçu une première dose du vaccin.

Cette campagne de vaccination intervient alors que les cas repartent fortement à la hausse dans les deux pays. Aux États-Unis, le brassage de populations lié aux fêtes de Thanksgiving et de Noël semble avoir provoqué cette résurgence. Au Royaume-Uni, l’apparition d’une nouvelle variante du virus, se propageant plus rapidement et touchant plus fortement les jeunes, inquiète particulièrement les autorités. Face aux plus de 50 000 cas quotidiens détectés, le gouvernement de Boris Johnson devrait continuer à serrer la vis du confinement dans les prochains jours.

#2. Brexit : un accord enfin trouvé

La période de transition du Brexit s’est achevée le 31 décembre dernier. Le Royaume-Uni ne fait donc officiellement plus partie de l’Union européenne. Les nouvelles relations entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne seront déterminées par un accord trouvé à la dernière minute. Signé la veille de Noël, celui-ci met fin à quatre années de pourparlers interminables. Parmi les nouvelles règles, on trouve le renforcement de la frontière britannique (un passeport sera nécessaire pour rentrer sur le territoire à partir d’octobre prochain), la fin du programme Erasmus pour les étudiants britanniques ou encore la fin de certains partenariats stratégiques en matière de politique étrangère notamment – par exemple, il n’existe désormais plus de cadre légal pour imposer des sanctions communes visant un pays tiers.

L’accord concerne également deux sujets clés : la question des droits de pêche et celle des droits de douane. Face à la crainte des pêcheurs français de ne plus pouvoir accéder aux ressources halieutiques au large de la Grande-Bretagne, le Royaume-Uni s’est engagé à laisser l’accès aux pêcheurs européens dans ses eaux pendant au moins cinq ans et demi. Sur la question tarifaire, aucun droit de douane ni quota ne s’appliqueront sur les échanges de biens entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

Cette nouvelle évolution dans le feuilleton du Brexit réveille des craintes en Écosse et en Irlande. Ces deux pays avaient en effet voté contre le Brexit. La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a ainsi réaffirmé son souhait que l’Écosse gagne son indépendance et puisse rejoindre l’Union européenne. C’est un nouveau désaveu pour Boris Johnson, dont le père a annoncé cette semaine vouloir prendre la nationalité française pour rester citoyen de l’Union européenne.

#3. Pas d’extradition pour Julian Assange

La justice britannique a refusé ce lundi d’extrader le lanceur d’alerte Julian Assange vers les États-Unis. La magistrate en charge de la décision a jugé que l’état psychologique de M. Assange était en effet incompatible avec une extradition. Pour autant, les arguments citant la défense de la liberté d’expression ont eux tous été rejetés.

Pour rappel, aux États-Unis, le fondateur de WikiLeaks encourt une peine de cent soixante-quinze ans de prison. Il est mis en cause pour la possession et la publication de documents confidentiels. Il est également accusé d’avoir mis en danger certains informateurs de l’armée américaine en révélant leur identité.

#4. Trump désavoué par son Congrès

En l’espace d’une semaine, Donald Trump a perdu coup sur coup deux batailles face au Congrès. Pressé de ratifier un plan d’aide bipartisan de 900 milliards de dollars devant permettre la relance de l’économie américaine, le président américain menaçait depuis quelques jours de mettre son veto, avant de céder face à l’urgence de la situation. Le plan permet notamment de prolonger les aides fédérales versées aux chômeurs et prévoit des milliards de dollars d’aide pour les PME en difficulté.

C’est aussi autour de la question du budget de la défense que Trump a dû s’incliner. La Chambre des représentants a validé lundi soir le budget de la Défense de 740 milliards de dollars, et ce, malgré les nombreuses objections de Trump. La surprise ne vient pas tant du résultat du vote que de la forte adhésion des élus républicains à celui-ci. Le Sénat, à majorité républicaine, a ensuite emboîté le pas de la Chambre en votant également ce même budget. ll s’agit d’un camouflet inédit pour le président Trump, à quelques semaines seulement de son départ.

#5. Biden installe ses pions

Quelques semaines avant d’entrer en fonction, Joe Biden a dévoilé, tout au long du mois de décembre, l’équipe qui l’accompagnera pour ses premiers pas à la Maison-Blanche. Poste clé de l’administration, le secrétariat d’État (équivalent américain du ministère des Affaires étrangères) a été attribué à Antony Blinken. Francophone, celui-ci s’est souvent distingué par sa défense à toute épreuve du multilatéralisme, notamment sur la question du nucléaire iranien.

Parmi les autres membres de l’administration Biden, on retrouve quelques figures importantes, comme Pete Buttigieg aux transports (ex-candidat à la présidentielle et très populaire auprès de la communauté LGBT), John Kerry (ex-secrétaire d’État d’Obama) au climat ou encore Janet Yellen (ex-directrice de la FED) à la tête du Trésor américain. Symbole fort dans une Amérique divisée, la future administration Biden sera aussi l’administration de la diversité. L’avocat d’origine cubaine Alejandro Mayorkas devrait par exemple devenir le premier immigré à prendre la tête de la Sécurité nationale.

Biden pourra également compter sur le soutien de la Chambre des représentants qui vient de réélire Nancy Pelosi à sa tête.

#6. Une étonnante cyberattaque

Les États-Unis ont révélé cette semaine qu’une cyberattaque d’envergure frappait depuis près de huit mois plusieurs de leurs ministères, sans que les autorités s’en rendent compte. Des hackers auraient espionné des milliers d’entreprises et plusieurs instances gouvernementales en utilisant une version piratée du logiciel Orion, édité par la société texane SolarWinds. De nombreuses informations sensibles – dont des courriels internes – des départements du Trésor et du Commerce américains seraient au cœur de ce piratage. L’ampleur de la brèche sécuritaire reste indéterminée, mais les soupçons se tournent vers la Russie.

#7. Le Canada renforce son aide envers la Palestine

Le Canada a annoncé la semaine dernière le versement d’une aide de 57 millions d’euros pour les réfugiés palestiniens. Entre 2016 et 2019, le Canada avait déjà investi 70 millions d’euros en soutien à l’UNWRA, l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens. Cette aide doit permettre à un demi-million d’enfants de recevoir une éducation de base et de faire fonctionner plus de 140 cliniques de soins. Elle s’inscrit dans la stratégie canadienne d’augmentation de son APD (Aide publique au développement) pour bâtir des relations plus solides avec les pays du Sud.

Voilà pour cette revue de presse du mois de décembre ! Si tu souhaites rattraper ton retard sur l’actualité, progresser en grammaire ou améliorer ton vocabulaire, n’hésite pas à consulter toutes nos ressources pour l’épreuve d’anglais !