Etudiant arabisant, que vous ayez choisi l’arabe en LV1 ou LV2, il est impératif de maximiser ses chances d’avoir une bonne note aux concours.
Contrairement à ce que plusieurs peuvent se dire, cette épreuve est loin d’être facile… ou difficile. Un travail régulier et bien fait, vous aidera certainement à être prêt le jour du concours et vous évitera le stress et le souci d’être pénalisé, pour des fautes qui peuvent aisément être évitées.  Je me baserai donc sur mon expérience personnelle et sur les conseils reçus de la part de mes professeurs ainsi que des anciens étudiants en classes préparatoires, mais avant il est essentiel de rappeler la nature des épreuves auxquelles vous ferez face.

Les épreuves :

– Ecricome : En LV1 , deux textes à traduire vous seront proposés, un en arabe et un en français en plus d’un sujet de rédaction au choix . L’épreuve dure 3 heures.  En LV2, une version et 10 phrases à traduire de français en arabe en plus d’un sujet de rédaction au choix. L’épreuve dure 3 heures.

– IENA : En LV1, un thème et une version sur la base d’un texte proposé en plus de trois questions portant sur le texte et le thème du texte dont deux questions de compréhension et une question d’expression personnelle. L’épreuve dure 4 heures. En LV2, une version et 10 phrases à traduire en français en plus deux questions dont une de compréhension du texte proposé et une d’expression personnelle. L’épreuve dure 3 heures.

– ELVI: En LV1, deux textes à traduire d’arabe en français et de français en arabe en plus de deux questions à rédiger en 250 mots environ à partir d’un texte proposé. L’épreuve dure 4 heures.  En LV2, de même, la seule différence est le nombre de mots imposé qui est de 200 mots environ. L’épreuve dure 3 heures.

Qu’attendent les correcteurs des candidats ?

Les rapports des jurys contiennent souvent les mêmes remarques d’année en année. Ces remarques se résument en la nécessité d’avoir une copie avec le moins de faute de grammaire et de « mot à mot » qui dénaturent le texte et les traductions de leurs sens, malgré la maîtrise des deux langues.

Ces rapports soulignent également l’importance de la capacité à analyser les sujets à rédiger, et d’y répondre d’une manière correcte, cohérente et de préférence originale. Il est aussi à souligner que les attentes des correcteurs augmentent chaque année et cela se voit à travers la nature des épreuves proposées.

Quelques conseils techniques :

  • Faire attention au sens que peut avoir un mot, car un verbe peut avoir plusieurs sens.
  • S’assurer systématiquement de la cohérence du texte traduit, ainsi que son sens.
  • Utiliser le registre approprié (classique) et éviter de confondre avec l’arabe dialectale ( ex : Darija ).
  • Eviter les erreurs de grammaire, surtout pour les mots « simples » et fréquemment utilisés. Ces fautes sont lourdement pénalisées.

D’autres conseils viendront concrétiser cela en donnant des exemples de traductions et de fautes souvent commises par les candidats dans les concours .

Comment réussir cette épreuve ?

Il n’y a pas de secret, un travail régulier qui se base sur des sujets d’actualités et d’anciens concours, vous permettra sans doute de perfectionner votre niveau en arabe d’ici les concours écrits et vous sera d’une immense aide même lors de vos oraux.

Il est donc impératif de se rappeler des fautes qu’on commet et qu’on devra éviter en les notant (de préférence). Suivre l’actualité du monde arabe en lisant des journaux en arabe comme الشرق الأوسط vous aidera à améliorer votre arabe et regarder des chaines comme France 24 vous sera d’une aide pour votre arabe ainsi que votre français.

Désormais vous vous êtes donc fait une idée générale de la nature des épreuves qui vous attendent, ce que vous devez maîtriser, éviter et surtout sur quoi miser ! Rien n’est difficile après un bon entrainement qui vous mettra à l’aise et en confiance durant l’épreuve.