Que tu sois sur le point de passer l’épreuve d’espagnol ou que tu aies simplement envie d’améliorer ton niveau, tu es au bon endroit : voici un petit article recensant les 10 commandements qui te permettront d’éviter les erreurs qui agacent le plus les correcteurs. Bonne lecture !

1) Tu ne confondras plus ser et estar

Probablement l’erreur la plus courante chez les hispanisants, le choix entre ser et estar n’est pas si difficile à condition d’avoir bien en tête les différents emplois de l’un et de l’autre. C’est vraiment une erreur qui énerve le correcteur, donc évite-la au maximum. Voici globalement ce que tu dois retenir : on utilise SER pour exprimer une caractéristique essentielle, qui ne change pas au cours du temps, ainsi que pour introduire un complément/une proposition (en français « C’est… »), tandis que ESTAR exprime des caractéristiques accidentelles, passagères.

Retrouve ici le détail de la règle et des différents emplois, pour ne plus jamais faire l’erreur !

2) Tu n’oublieras pas de faire la concordance des temps

Si en français la concordance des temps est peu à peu devenue obsolète, elle est obligatoire en espagnol : au concours, elle permet de discriminer les candidats qui ont une parfaite connaissance de la langue et de ses subtilités.

Tu trouveras ici de quoi te rafraîchir la mémoire !

3) Tu n’oublieras pas le a devant des COD de personne

Il ne faut pas oublier le a devant les compléments d’objet qui sont des personnes déterminées, c’est-à-dire lorsqu’une personne est indiquée par un nom propre ou bien un nom précédé d’un déterminant défini (par exemple : He hablado al profesor), ou encore un nom suivi d’un complément du nom qui le précise (par exemple : Ayer, vi a un amigo que conocí hace cinco anos).

4) Tu ne feras pas d’erreur d’accentuation

Il est essentiel d’apprendre les mots avec leurs accents, car ils sont toujours présents pour une raison précise : soit pour montrer une modification de prononciation par rapport à l’emplacement de l’accent tonique selon la règle usuelle de phonétique, soit pour distinguer deux homonymes (par exemple, esta et está ne veulent pas du tout dire la même chose !). Une faute d’accent est considérée comme une faute d’orthographe et peut te coûter de précieux points. Alors si tu as un doute en écrivant un mot, prononce-le dans ta tête et essaie d’en déduire si un accent écrit est nécessaire ou non !

5) Tu maîtriseras la forme emphatique

La forme emphatique est la structure « C’est … que » et, comme son nom l’indique, elle vise à insister sur un élément en particulier. Alors que le français n’utilise que le mot « que », l’espagnol a une multitude de pronoms qui reprennent le nom sur lequel on veut insister. Il faut donc se demander si le nom représente une personne (auquel cas on traduira « que » par quien), un lieu (« que » se traduira par donde, comme dans « Es alli donde vives »), un indicateur de temps (« que » se traduira par cuando comme dans « Fue en noviembre cuando nos conocimos ») ou bien encore une manière (« que » se traduira par como, « Es así como funciona »).

Attention à ne pas mettre d’accents sur ces mots interrogatifs (cf. point 4) : leur forme avec accent n’est utilisée que dans les questions directes ou indirectes.

6) Tu utiliseras l’obligation personnelle ou impersonnelle à bon escient

Il ne faut pas confondre les structures à employer dans chacun des cas et se poser la question à chaque fois. Voilà celles utilisées pour l’obligation personnelle et celles pour l’obligation impersonnelle.

7) Tu maîtriseras tes prépositions de lieu (et tu ne confondras pas hacia et hasta par exemple)

Une erreur qui agace les correcteurs car elle est très fréquente et pourtant simple à éviter. Ce n’est pas un secret, comme beaucoup de notions en grammaire, il suffit de les apprendre par cœur, et si tu ne te trompes pas, tu éviteras de perdre de précieux points et cela te fera passer devant quelques candidats !

8) Tu n’oublieras pas le subjonctif imparfait dans une condition irréalisable

Pour distinguer les deux types de conditions, il suffit de regarder si le verbe de la proposition principale est au présent/futur (auquel cas, on a affaire à une condition réalisable), ou au conditionnel (condition irréalisable). Dans le second cas, il faut donc respecter une syntaxe particulière : SI + subjonctif imparfait.

Révise rapidement ce point grammatical grâce à cet article !

9) Tu n’abuseras pas de la voix passive

La voix passive n’est que très peu utilisée en espagnol sous la forme que l’on connaît en français, c’est-à-dire verbe être puis participe passé, il n’est pas donc pas idiomatique de l’utiliser systématiquement dès que l’on veut traduire cette structure dans un thème : il vaut mieux la transformer en voix active.

Voilà un court article qui te rappellera les différents cas !

10) Tu ne t’emmêleras pas les pinceaux entre les structures de comparatifs

Le comparatif de supériorité (respectivement infériorité) devant un nom est toujours construit avec « más (menos) + nom + que ». Ensuite, le comparatif d’égalité situé devant un adjectif est construit par tan + adjectif + como, et un comparatif d’égalité devant un nom suit la structure suivante : tanto/a/s + nom + como. Enfin, pour le comparatif de supériorité (infériorité) devant un adjectif, utilisé ensuite avec une proposition complément (par exemple : Il est plus intelligent que je ne le croyais), la structure est toujours más (menos) + adjectif + de lo que (Es más listo de lo que creía).

Révise ce dernier point grâce à cet article.

Bon courage et n’oublie pas de bien te relire une fois devant tes copies ! Tu peux retrouver ici nos autres ressources pour t’aider en espagnol.