USA-Chine

Comme cela fait longtemps qu’un entraînement de khôlle n’a pas été proposé, en voici un pour t’aider à te préparer aux oraux ! Le texte porte sur la question classique de la rivalité entre États-Unis et Chine, dans une région qu’est l’Amérique latine. Lis le texte et entraîne-toi avant de lire les pistes de réflexion !

Texte

¿Puede China competir con EE. UU. en inversiones en América Latina?

Las inversiones chinas en nuevos proyectos en América Latina aumentaron de un 4% en entre 2005 y 2009 hasta un 6,8% en 2019.

China es en la actualidad el primer socio comercial de África y está a la cabeza de las inversiones directas en partes de Asia, pero a pesar de haber aumentado su comercio e inversiones en América Latina está muy por detrás de Estados Unidos en la región y podrá desplazarlo en un futuro inmediato. Los datos muestran que “China se ha convertido en un nuevo inversionista en América Latina, pero no aparenta ser una amenaza inmediata a los inversores tradicionales en la región”, señaló un estudio del Centro para el Desarrollo Global de la Universidad de Boston hace unos meses.

Esta semana, un grupo de funcionarios estadounidenses está en América Latina explorando proyectos de infraestructura para el plan del Grupo de los Siete “Reconstruir un Mundo Mejor”, que fue anunciado en junio y es percibido como una alternativa a los proyectos de construcción de la Iniciativa de la Franja y la Ruta de China en los países en vías de desarrollo. Algunos economistas han planteado preocupaciones sobre las prácticas de préstamos de China, alegando que los países pueden quedarse demasiado endeudados por masivos proyectos que no justifican lo que cuestan.

Las inversiones chinas en nuevos proyectos en América Latina aumentaron de un 4% en general entre 2005 y 2009 hasta un 6,8% durante un período de cinco años que terminó en 2019, según cálculos de la base de datos fDi Markets. En un caso que sirve como ejemplo, China comenzó a invertir en Chile hace apenas cinco años y es ahora la primera fuente de capital extranjero de esa nación, dijo Jorge Heine, exembajador chileno ante China.

Estados Unidos se ha mantenido estable como principal inversionista en la región con alrededor de un 22% de todas las fuentes extranjeras. Los consumidores estadounidenses dependen de América Latina para bienes agrícolas, mientras que México, el segundo país más poblado de la región, tiene en EE. UU. su mayor inversionista directo. La participación de China en fusiones y adquisiciones en América Latina aumentó de 2,4% en cinco años hasta 2009 a 16,3% ente 2014 y 2019, segundo después de EE. UU. según datos del servicio de análisis DeaLogic. En cuanto al comercio, el comercio de la región con China se incrementó desde 2000 de 16.000 millones de dólares a más de 400.000 millones, dijo Heine a la Voz de América.

Sin embargo, a las firmas chinas se les ha hecho más difícil en América Latina obtener contratos de gobiernos, pagar sobornos o superar las preocupaciones de las comunidades sobre la preservación ambiental, como en África y Asia, dicen los analistas. A menudo se les prohíbe extraer recursos o cualquier ganancia directa de las industrias de explotación de recursos, dijo Yun Sun, codirector del programa del Este de Asia del Stimson Center en Washington. “Los países de América Latina protegen mucho sus recursos naturales y por lo general no permiten a China involucrarse en activos o capitales de, por ejemplo, los recursos minerales”, señaló Sun.

Octubre 01 de 2021, Voz de América

Pistes de réflexion

La question de la présence des États-Unis en Amérique latine, tout comme celle de l’arrivée de la Chine, est un enjeu fréquemment soulevé, que soit en géopolitique, en anglais ou en espagnol. Le texte proposé traite de la compétition entre États-Unis et Chine (un grand classique aussi), en Amérique latine, à travers le prisme économique. Tandis que les États-Unis occupent une place prépondérante en termes d’investissements en Amérique latine, la Chine voit grandir son influence dans cette région, posant la question d’un éventuel dépassement des USA par l’Empire du Milieu.

Voici quelques pistes de réflexion, avec plusieurs points à traiter et à organiser en plan par la suite.

Première piste

Tout d’abord, il faut impérativement rappeler que, malgré l’essor de la Chine, les États-Unis jouissent d’une influence majeure et historique en Amérique latine, qu’elle soit politique, militaire ou économique (politique du bâton de Roosevelt, républiques bananières, ACEUM…).

Ton cours de géopolitique regorge normalement d’exemples portant sur l’influence des États-Unis en Amérique latine, tu ne devrais pas avoir de mal à en trouver ! Le texte fournit aussi des informations qu’il est possible d’exploiter, sans pour autant paraphraser.

Deuxième piste

Ensuite, il faut évidemment mettre en lien la Chine, l’Amérique latine et les États-Unis, puisqu’il en est question dans le texte. La stratégie de la Chine en Amérique latine est la même que dans le reste du monde : investir et gagner des parts de marché. L’augmentation des investissements chinois dans la région est très cohérente avec la stratégie mondiale de la Chine, elle n’en est que la continuité. Le pays s’attaque à ses principaux concurrents, que sont les États-Unis.

Cependant, comme l’indique le texte, il faut aussi fortement nuancer l’idée selon laquelle la Chine conquiert le continent, dans la mesure où, par exemple, elle n’a pas accès aux contrats gouvernementaux ni à la grande majorité des ressources naturelles, que les pays latino-américains désirent protéger.

Autres pistes

Le texte soulève plusieurs pistes de réflexion. Celle de l’indépendance du continent, terrain de jeu et de rivalités, qui semble passer des mains d’une grande puissance à une autre. On peut à l’inverse mettre davantage en lumière le fait que l’Amérique latine, en protégeant volontairement ses ressources de la Chine, désire faire preuve de davantage d’indépendance. Cette démarche s’inscrivant dans un contexte d’émancipation vis-à-vis des États-Unis (Mercosur par exemple).

Conclusion

En résumé, il faut bien penser à lier les trois acteurs, que sont l’Amérique latine, la Chine et les États-Unis, et veiller à ne pas en laisser un de côté ! On peut aborder ce texte de diverses manières (en se concentrant plutôt sur l’Amérique latine, ou bien sur la relation entre Chine et États-Unis). Dans tous les cas, il faut toujours nuancer ses propos, et, particulièrement dans ce genre de texte à composante historique, fonder son argumentation sur des faits historiques comme actuels (notamment pour l’influence des États-Unis en Amérique latine) .