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    Vous êtes ici :Accueil»Langues»Espagnol»Les insaisissables inégalités en Amérique latine
    Espagnol

    Les insaisissables inégalités en Amérique latine

    Alba Raad Sinfreu Par Alba Raad Sinfreu27 novembre 2019Aucun commentaireLecture 6 mins
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    « L’Amérique latine n’est pas le continent le plus pauvre, mais peut-être bien le plus injuste », a déclaré Ricardo Lagos, président du Chili de 2000 à 2006. Malgré la forte croissance et les progrès des dernières décennies, l’Amérique latine est la deuxième région la plus inégalitaire du monde après l’Afrique subsaharienne, région émergente ravagée par des tensions politiques et une forte instabilité. Même si les progrès sont énormes – ces 15 dernières années, 100 millions de Latino-Américains sont sortis de la pauvreté –, le fossé entre les riches et les pauvres a également augmenté.

     

    Mesurer les inégalités à l’aide du coefficient de Gini

    Le coefficient de Gini permet de mesurer les inégalités à partir de deux variables absolues : le « 0 » (tous les habitants ont le même revenu, soit une situation d‘égalité parfaite) et le « 1 » (une personne concentre toutes les richesses du pays, situation d’inégalité absolue). Les pays les plus égalitaires au monde sont la Norvège, la Finlande, les pays de l’Est (Azerbaïdjan, Ukraine, Moldavie, Kosovo…). Les plus inégalitaires se trouvent en Afrique (Afrique du Sud, Centrafrique, Botswana, Namibie…) et en Amérique latine et centrale (Honduras, Colombie, Brésil, Guatemala, Panama et Chili, dans le top 20 mondial).

     

    Panorama des inégalités en Amérique latine et aux Caraïbes

    Inégalités sociales et en matière de santé

    Être en bonne santé est un besoin universel. En Amérique latine, les médicaments ne sont pas tous présents et lorsqu’ils le sont, ils s’avèrent insuffisants. De plus, ils sont inaccessibles pour une partie de la population et la couverture maladie est souvent défectueuse, voire inexistante. Les médicaments contrefaits et de mauvaise qualité inondent les marchés latino-américains. La prolifération de ces médicaments falsifiés est considérée comme un crime contre l’humanité, mais les autorités ne s’y attardent pas davantage, dans une région où l’on trouve de la drogue à chaque coin de rue. Facteur aggravant la situation, il faut attendre des heures et des heures pour avoir un médicament, un rendez-vous ou des résultats. Les médecins qualifiés, et même les moins qualifiés, se font rares et la santé devient un critère de division sociale.

     

    Inégalités raciales

    L’origine ethnique est l’un des facteurs de pauvreté les plus persistants en Amérique latine. Nous retrouvons plus de 45 millions d’indigènes et 150 millions d’afrodescendants en Amérique latine et aux Caraïbes, ce qui représente 30 % de la population. Dans des pays comme le Brésil ou le Venezuela, plus de la moitié de la population est noire de peau. Cela peut paraître étonnant, la majorité des populations d’origine africaine ont comme langue maternelle la langue parlée dans leur pays (Espagnol, Portugais) et génèrent de l’emploi, favorisant la croissance économique des pays en question. Prenons l’exemple du Brésil, pays qui compte la plus grande population d’Afro-Américains de la planète. Si les populations blanches et noires étaient classifiées séparément, la nation afro-américaine occuperait le 101e rang selon l’indice de développement humain (IDH), alors qu’une nation entièrement composée de personnes blanches se placerait au 46e rang. L’IDH actuel du Brésil place le pays au 69e rang mondial, ce qui est la moyenne du pays divisé en fonction des origines. L’exclusion des Afro-Américains nuit aux perspectives de développement de l’ensemble de la nation. Ces populations ne profitent pas des progrès, et cette fracture divise davantage les pays.

     

    Inégalités et violence

    L’Amérique latine et les Caraïbes ne comptent que 9 % de la population mondiale. Pourtant, ces deux régions concentrent 39 % des homicides et 41 des 50 métropoles les plus dangereuses au monde. Un assassinat sur trois a lieu en Amérique latine. Ce niveau de violence n’est pas en baisse malgré une amélioration des conditions de vie des habitants ces dernières années. Les inégalités sont à l’origine de cette violence. Les inégalités d’éducation révoltent la population contre le gouvernement qui ne considère pas cela comme une priorité. La violence faite aux femmes est également une triste réalité en Amérique latine, où chaque jour dix femmes meurent. Seuls huit pays de la région ont fait le choix politique de codifier l’assassinat de femmes dans certaines circonstances.

     

    Inégalités et travail

    La région est divisée entre travail formel et travail informel, ce qui divise également la nation. Plus de la moitié des 300 millions de travailleurs en Amérique latine et aux Caraïbes travaillent dans des microentreprises en tant que travailleurs indépendants ou non qualifiés ou comme main-d’œuvre non rémunérée. Parmi les 50 millions des petites et moyennes entreprises, 37 appartiennent au milieu informel. Ces travailleurs informels ne gagnent pas le salaire minimum du pays, sont souvent associés à des travaux illégaux et n’ont aucune couverture sociale.

    « C’est une situation discriminatoire complexe, qui plonge ses racines dans l’histoire de nos sociétés, basées sur la servitude et des attitudes qui rendent invisible le travail des femmes, des populations autochtones, des descendants d’Africains et des migrants », selon Victor Manuel Salaza.

     

    Le progrès face aux inégalités

    Certes, les inégalités n’ont jamais été aussi importantes dans le monde, mais du côté de l’Amérique latine, d’importants progrès peuvent être relevés. Depuis le milieu des années 1990, les inégalités ont baissé dans tous les pays de la région, faisant de l’Afrique subsaharienne la région la plus inégalitaire du monde.

    Le Salvador est passé de 54 à 38 en l’espace de 30 ans, soit le coefficient de Gini le moins important de toute l’Amérique latine. La Bolivie est passée de 58,1 à 44 et le Guatemala de 59,6 à 48,3. Ces progrès s’expliquent par une meilleure gestion de l’économie du pays. Au Brésil, cela a permis une certaine stabilité économique et la maîtrise de l’inflation à partir de 1994. Celle-ci se doit d’être contrôlée pour ne pas augmenter les inégalités étant donné que les plus aisés ont de l’argent mis de côté dans des banques pendant que les plus pauvres voient leur pouvoir d’achat diminuer.

    Enfin, des pays tels que le Mexique (Oportunidades en México), l’Argentine (Hijo en Argentina) ou le Brésil (Bolsa de Familia) ont mis en place des programmes sociaux simples et efficaces, comme proposer de l’argent aux plus pauvres en demandant d’accomplir une tâche simple en échange (aller chercher leur enfant à l’école par exemple).

     

    Un peu de vocabulaire

    Inégalité : desigualdad

    Indigène : indígena

    Coefficient de Gini : coeficiente de Gini

    Travail informel, travail au black : trabajo informal

    Origine ethnique : origen étnico

    Afro-Américain : Afroamericano

    Croissance économique : crecimiento económico

    Progrès social : avance social

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    Alba Raad Sinfreu
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    Etudiante en deuxième année à Rennes School of Business et ancienne préparationnaire au Lycée Bellevue à Albi.

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