Iroise

Au cours de ta prépa, tu as peut-être déjà entendu parler du CELSA. Il s’agit d’une école de communication dépendant de Sorbonne Université. Les khâgneux A/L (et B/L) ont la possibilité d’intégrer sa Licence 3 d’information et communication. Nous te proposons d’en apprendre plus sur ce cursus à travers le témoignage d’Iroise, ex-khâgneuse A/L, aujourd’hui étudiante au sein du parcours Marque. Bonne lecture !

Tout d’abord, parle-nous un peu toi : quel a été ton parcours scolaire du lycée jusqu’à la prépa (filière, options, etc.) ?

J’étais au lycée à Sainte-Marie à Neuilly, où j’ai préparé un baccalauréat littéraire. J’ai d’abord suivi l’option mathématiques, mais heureusement j’ai basculé en option anglais en terminale. J’ai décidé de rester en prépa A/L au sein du même établissement. Déjà parce que leur khâgne était très bien classée, mais aussi parce que certaines de mes amies y allaient également. (Coucou Marguerite si tu passes par là !) Donc, je me suis dit que ça ne serait pas désagréable.

En prépa, j’étais en option géographie, en LV1 anglais et LV2 russe. Pendant ma deuxième année, j’ai suivi la préparation au concours des écoles de commerce.

Pourquoi avoir choisi le CELSA, et plus précisément le parcours Marque ?

Le CELSA était une évidence dès le début de ma prépa. Je savais que la communication m’intéressait et j’avais même hésité entre une hypokhâgne et une licence d’info-com. Au fil de ma prépa, j’ai précisé mon projet.

Je me suis rendu compte que j’aimais beaucoup l’idée d’écrire autour d’un produit. Contrairement à ce qu’on dit souvent, c’est plus que simplement embobiner les gens ou écrire des slogans ou des arguments publicitaires. Je voulais écrire l’histoire d’un produit. M’intéresser au cadre géographique et culturel dans lequel il s’intègre. Par exemple, j’aimerais travailler dans les vins et spiritueux, donc ça consiste à valoriser un terroir et un savoir-faire traditionnel.

Des cinq parcours du CELSA, le parcours Marque correspondait le mieux à cet objectif.

Quels sont les débouchés du parcours Marque ?

En réalité, comme tous les autres parcours du CELSA, il peut mener à l’ensemble des métiers de la communication et du marketing. Maintenant, quand on entre au CELSA, on choisit un parcours qui amène à des métiers spécifiques, mais en soi, tout est possible. Le cursus débouche sur des professions assez diverses.

Beaucoup d’étudiants sortis de Marque vont travailler dans des agences de communication. Ce sont des structures qui sont payées par des clients pour un projet donné. Par exemple, si la RATP veut lancer une campagne contre le harcèlement sexuel, plusieurs agences concurrentes proposent des projets et l’une d’elles remporte l’appel d’offres.

Je sais que les anciens étudiants sont aussi nombreux à devenir strategic planner par exemple. En clair, quand une entreprise veut lancer un produit ou faire une campagne de publicité, elle compte sur cette personne pour récolter des données auprès de l’entreprise, mais aussi des consommateurs ciblés par le produit et la publicité. Il s’agit de faire de la veille et de la recherche pour proposer une information optimale.

Quelles sont les modalités de recrutement du CELSA pour les khâgneux A/L (tous parcours confondus) ?

L’existence de plusieurs voies d’entrée est une particularité du CELSA. Quand on est prépa A/L (ou B/L), il en existe trois.

  • La voie Banque d’épreuves littéraires (BEL).
  • La voie du concours externe.
  • La voie ENS.

Pour la voie BEL, les inscriptions ont lieu en janvier en même temps que pour les écoles de commerce et les écoles normales supérieures. Ce sont les notes au concours de l’ENS qui comptent. Il faut être sous-admissible à Normale pour que le CELSA examine votre dossier. On vous convoquera alors éventuellement pour l’entretien d’admissibilité. J’insiste sur le fait que cette convocation n’est pas acquise. Je connais des personnes sous-admissibles, voire admissibles à l’ENS et qui n’ont pas été déclarées admissibles au concours du CELSA par la voie BEL. La motivation et le CV sont déterminants.

Il y a également un concours externe propre au CELSA. Les inscriptions se font en janvier et les épreuves en avril. Vous devrez rendre un dossier de présentation ainsi qu’un CV que vous aurez environ un mois pour préparer. Ensuite, vous passerez une épreuve de dissertation (10 000 signes) à faire en une journée. À partir des deux notes que vous obtiendrez, vous serez ou non admissible aux entretiens de recrutement.

Pour la voie ENS, vous pouvez demander à passer automatiquement les oraux du CELSA dès lors que vous êtes admissible à Normale. Le problème, c’est qu’on ne peut pas bénéficier de deux voies d’admission en même temps. Donc, si vous êtes admissible à l’ENS, mais que vous avez déjà candidaté et été refusé via la voie BEL ou via le concours externe, vous n’aurez malheureusement pas de seconde chance la même année. Mais il me semble que vous pouvez retenter le concours l’année d’après.

Les étudiants des différents parcours ont-ils cours ensemble ?

Il existe cinq parcours distincts : Ressources humaines, Médias, Entreprises et institutions, le Magistère et Marque. Si leur spécialité est différente, il ne faut pas oublier qu’ils sont tous liés. En licence 3, on a 75 % de cours communs (CM et TD) d’introduction à la communication.

Il y a parfois des petites variations sur le programme (certains textes ou théories ne sont pas étudiés par tous, il y a des cours propres à chaque parcours), mais l’ensemble reste semblable. Les modalités d’interrogation sont les mêmes et le mémoire de L3 est préparé en groupe en mélangeant les différentes filières. Les parcours se différencient davantage au grade master et ils conservent tous leurs spécificités, notamment en termes de débouchés.

Quelles sont les spécificités des différents parcours ?

Je vais commencer par le parcours Ressources humaines (RH). Il forme des personnes spécialisées dans le recrutement et les relations internes à l’entreprise (les rendez-vous de bilan avec les employés, le team building, la relation marque/employeur, etc.)

J’ai déjà parlé du parcours Marque, donc je ne vais pas revenir dessus. Il existe aussi un parcours Médias qu’il ne faut confondre avec un cursus en journalisme. Néanmoins, il forme des spécialistes de la relation presse qui sont particulièrement compétents sur le plan rédactionnel. Certains des anciens étudiants travaillent dans l’édition par exemple.

On peut également citer le parcours Entreprises et institutions qui se centre sur la communication principalement dans le domaine public et notamment politique. Les cours sont centrés sur le fonctionnement des institutions de la vie publique. On retrouve des anciens de ce parcours dans des musées, des administrations territoriales ou même des ministères.

Pour finir, il existe un parcours dit “le Magistère”, qui est le plus connu de l’école mais aussi le plus demandé. Assez généraliste, il reste néanmoins axé sur la communication culturelle publique. Ils ont aussi des cours plus approfondis sur les problématiques environnementales.

Comment s’organise le cursus ?

Chaque année est divisée entre une période consacrée aux cours et une autre aux stages. Comme je l’ai expliqué précédemment, on commence par une Licence 3 plus généraliste avec beaucoup de cours communs. De septembre à mars, on est introduits aux fondamentaux des SIC (Sciences de l’information et de la communication). Après les partiels, on fait un stage de trois à quatre mois dans le domaine qui nous intéresse.

En M1, la spécialisation commence réellement. Les cinq filières n’ont plus que 25 % de cours en commun et les cours avec toute la promo se font plus rares. Il me semble que les groupes de mémoire pour le M1 ne comprennent que des gens issus de la même filière. Les cours finissent entre décembre et janvier. Ensuite, les élèves ont le choix entre un stage et un échange. Il y a plein de destinations très chouettes partout dans le monde. J’ai décidé de postuler pour un échange en Corée du Sud par exemple !

En M2, c’est toujours plus spécialisé. Il y a possibilité de faire une alternance à la place du stage. Dans ce cas, les élèves ont cours une petite partie de la semaine et sont dans des entreprises ou des agences le reste du temps. Les autres ont à nouveau une année coupée en deux avec des cours avant décembre et le stage ensuite.

Tout au long du cursus, des liens sont faits avec le monde professionnel. Avant tout parce que l’école accorde une place importante aux stages ou aux alternances, mais surtout parce que beaucoup de nos professeurs sont des professionnels. On a beaucoup de cours, de conférences où ils présentent leur métier, l’entreprise pour laquelle ils travaillent. La plupart de nos exercices sont des cas pratiques.

Quelles sont les matières enseignées ?

En L3, j’ai eu essentiellement des cours de SIC. Après, ils sont souvent liés à d’autres matières plus généralistes comme l’économie, la science politique, la sociologie ou même la psychologie. C’est une discipline extrêmement diverse, elle traite de beaucoup de sujets différents au prisme de la communication. On a même évoqué des auteurs que j’avais vus en cours de philo !

Évidemment, il y a aussi des cours de langue. L’anglais est obligatoire et ensuite on peut prendre des cours d’espagnol, d’allemand, d’arabe et de chinois. On peut commencer en débutant et découvrir une nouvelle langue. C’est ce que j’ai fait en espagnol et c’était hyper intéressant !

Comment s’est passé ce début d’année ?

En tout début d’année, on avait très peu de cours ! Je pense qu’on tournait à environ 2 heures par semaine… Donc, ça allait, je n’étais pas mécontente ! (rires) Après, ils nous ont donné le sujet du mémoire pour l’année, les cours (CM et TD) se sont un peu densifiés. Il y avait assez peu d’évaluations en cours d’année.

En plus des cours, on doit suivre un atelier où on écrit des chansons, des poésies, etc. On peut aussi préparer des vidéos. À la fin, il faut rendre une production. Dans mon cas, c’était une nouvelle. J’ai bien aimé cette matière, c’était assez marrant à préparer.

Ce qui prend beaucoup de place, c’est le mémoire. Le prof nous a donné six axes (« la littérature saisie par le lifestyle », « la surveillance », etc.). On devait dire quels étaient nos deux axes préférés et, au sein de ces axes, les sujets qui nous intéressaient le plus. J’avais choisi celui avec la littérature et je pouvais bosser sur les hôtels littéraires, le vin et la littérature, etc. C’était plutôt intéressant aussi !

Le plus difficile, ça a été la fin de l’année en janvier/février. Une des joies de l’école de communication, c’est que les emplois du temps changent toutes les semaines. Tous les cours qui avaient été supprimés en septembre ont été rattrapés d’un coup. Le début 2022 a été sportif. De la soutenance du mémoire début janvier jusqu’aux examens finaux, c’est la période de la mort. Les cours étaient denses avec du 9 h-19 h presque tous les jours. L’année se termine avec la semaine des examens.

Tes études te plaisent-elles ?

Beaucoup ! Je suis très contente vraiment. Depuis la terminale, je savais que c’était ce que je voulais et je ne me suis pas trompée ! Je vis l’année au jour le jour et même si parfois c’est un peu chargé, c’est vraiment génial.

Bien sûr, il y a des matières que je n’aime pas, mais quand je parle avec des professionnels, quand je fais des cas pratiques, quand je lis des textes, etc., je me dis que je n’ai pas fait d’erreur. C’est vraiment ça qui m’intéresse.

Quelle est l’ambiance au sein de l’école ?

L’ambiance est plutôt bonne ! Assez rapidement, tu as des groupes de potes, donc tu ne restes pas seul longtemps.

Après, on est en école de communication, donc il y a des personnalités assez fortes (rires). Les gens ont de vraies convictions, donc ils débattent pas mal sur des sujets politiques ou en lien avec ce qu’ils feront ensuite. J’aime bien parce que ça donne des discussions très intéressantes. Les gens échangent et se parlent, donc c’est cool !

Il y a aussi beaucoup d’associations, non ?

Oui ! Beaucoup d’associations différentes auxquelles on a le temps de se consacrer ! Après, le seul souci, c’est qu’elles ne sont pas assez mises en avant… Il faut vraiment participer à la semaine des associations pour les découvrir !

Avant même d’intégrer l’école, j’avais repéré la JE (N.D.L.R. : Junior entreprise, association étudiante dans le cadre de laquelle ils accomplissent des travaux rémunérés pour le compte d’entreprises). J’étais au taquet pour rencontrer les membres et faire les entretiens de recrutement.

Comment ça se passe au sein de la JE ?

Je suis présidente de l’asso et ça prend énormément de temps. Aux entretiens, on nous avait vendu deux ou trois heures de travail personnel par semaine… Aujourd’hui, ça me fait bien rire parce que je dois être à deux ou trois heures par jour.

Après, c’est une association très particulière. Tu ne peux pas ne rien faire ou manquer de réactivité. Tu es en contact avec des entreprises que tu démarches, le droit à l’erreur est quand même limité. C’est difficile mais c’est aussi une expérience professionnelle incroyable. Je touche à tout ! J’ai fait du community management, des devis, de la comptabilité, etc.

En tant que présidente, je suis responsable de tout ce qui est fait. Je dois faire plutôt très attention et être à l’écoute des membres des différents pôles. Bon, je me plains un peu, mais j’adore ce que je fais. Jamais je n’aurais pensé vivre une aventure pareille un an après la prépa !

Certaines assos demandent donc plus de temps que d’autres ?

Très clairement ! Si quelqu’un veut intégrer une association qui lui prendra moins de temps, il peut le faire. En plus de la JE, je suis chargée de communication et de création au sein de l’asso d’œnologie.

Les membres de l’association sont tous hyper investis, mais ça représente déjà beaucoup moins de travail personnel que la JE !

Comment s’était déroulée ta prépa ?

J’ai fait ma prépa à Sainte-Marie parce que j’y étais depuis un petit bout de temps déjà ! Mes meilleures amies y allaient aussi. C’était vraiment un choix de groupe fait avec la conviction que je voulais le CELSA. Je me suis dit que la prépa m’apprendrait la rigueur et que je serais plus encadrée que dans une grosse licence d’info-com.

Comme je venais déjà du lycée, j’avais une bonne méthode de travail dès le début de l’année. Au premier semestre d’hypokhâgne, j’ai pas énormément travaillé. Sans me fouler, je suis restée à 10 de moyenne. Je n’avais pas des notes de dingue, mais quand je passais deux jours sur un DM de philo, je pouvais obtenir un 8/20. Par contre, au deuxième semestre, il a fallu que je me mette un gros coup de fouet. J’ai beaucoup aimé l’hypokhâgne, c’était très chouette !

Par contre, la deuxième année, ça a été vraiment difficile ! Déjà, j’ai un peu payé ce démarrage lent. Mon socle de connaissances, notamment en philo, était un peu fragile… L’autre truc difficile, ça a été le départ d’une amie qui a arrêté la prépa en fin d’hypokhâgne. Les gens n’en parlent pas beaucoup, mais ça peut mettre un vrai coup au moral… Je me suis accrochée au fait que je m’étais fait de super potes et que je voulais vraiment le CELSA !

Parfois, c’était dur mais franchement, si c’était à refaire, je resignerais sans hésiter ! J’ai appris énormément de choses et j’ai vécu des choses avec des gens que je n’aurais pas vécues autrement.

On est en période de concours, comment se sont-ils déroulés pour toi ?

J’ai beaucoup bossé même s’il n’y avait pas énormément d’enjeux… J’ai passé le CELSA hors BEL et je ne voulais pas l’ENS. Ça ne m’a pas empêchée de me donner à fond ! Les écrits, c’est un moment assez jouissif parce que tu mets tout ce que tu as appris (et subi) pendant deux ans sur ta copie. J’ai trouvé ça hyper cathartique !

Les conditions dans lesquelles on prépare et passe les épreuves sont aussi super importantes. J’ai révisé avec des amis, passé les épreuves avec eux, etc. C’était cool !

Qu’ont donné les résultats ?

Honnêtement, j’étais un peu déçue… Au fond, je savais que j’aurais pas l’ENS mais on a forcément envie d’y croire, alors je me disais : « Pourquoi pas ? » En définitive, ma note d’histoire a dézingué mon classement (rires) !

J’avais aussi postulé à des écoles de commerce comme l’EM de Grenoble, Audencia et surtout l’EM Lyon qui me faisait aussi envie. J’aurais bien aimé avoir l’opportunité de passer les oraux… Heureusement que j’avais passé le CELSA en dehors de la BEL !

Quels conseils donnerais-tu aux khâgneux qui veulent intégrer le CELSA ?

Pour commencer, gardez en tête que le fait même d’avoir fait une prépa littéraire est un atout ! 40 % de la promo est constituée d’anciens khâgneux (A/L et B/L). Le CELSA apprécie vraiment leur profil. Même s’il n’a pas de connaissances techniques et théoriques approfondies sur la communication, le khâgneux dispose de ressources précieuses pour qui veut étudier ou travailler dans ce domaine. Les recruteurs sont particulièrement sensibles aux capacités orales et écrites ainsi qu’aux aptitudes en langues vivantes.

Ensuite, le plus important, c’est de bien choisir sa voie d’admission ! C’est soit la BEL, soit le concours externe, soit la voie ENS. Vous ne pouvez en utiliser qu’une des trois, donc demandez conseil à vos profs ou à des anciens du CELSA. Dans mon cas, opter pour le concours interne a vraiment été décisif pour mon admission.

Des conseils en particulier pour les écrits et les oraux du CELSA ?

Pour les écrits, ne vous démoralisez surtout pas ! Quand j’ai rendu ma copie, j’étais désespérée… Déjà, j’avais tenté une amorce sur Orelsan en intro (rires) mais aussi parce que le format ne me convenait pas. J’avais l’impression de ne pas comprendre ce que j’avais écrit. L’épreuve reste assez déstabilisante : vous avez 10 000 signes pour développer un raisonnement sur des matières de communication que vous n’avez jamais étudiées. Il faut se faire confiance, mais il faut garder en tête que c’est très différent de ce que vous faites en khâgne. Pensez bien à lire la bibliographie indiquée sur le site !

Ensuite, pour les oraux, il faut arriver avec un projet professionnel le plus précis possible : un métier, un domaine… Révisez bien les matières des différents parcours pour pouvoir justifier lequel vous intéresse le plus.

Là aussi, échanger avec des étudiants, ça peut être intéressant ! N’hésitez pas à contacter des associations pour qu’elles vous transmettent les coordonnées d’étudiants au CELSA si vous voulez échanger avec eux ! (Asso d’œnologie : @winenotcelsa. Asso de théâtre : @entracte_celsa. BDE : @la_guinguette_celsa. Junior entreprise : @celsa_juniorcom).

Pour terminer, quels conseils donnerais-tu à un hypokhâgneux/khâgneux sur la prépa en général ?

Fais-toi un bon groupe de potes pour pouvoir travailler en groupe. Déjà, parce que c’est plus sympa mais aussi parce qu’une prépa ne peut se réussir qu’à plusieurs. Il faut se repartir les fiches, sinon c’est difficilement jouable. Accroche-toi ! Il faut que tu ailles au bout de ce que tu veux faire, que ça soit aller jusqu’au concours ou même t’arrêter au bout d’un an. Contrairement à ce qu’on répète souvent, s’arrêter après l’hypokhâgne ça peut être extrêmement épanouissant. Je connais des ex-hypokhâgneuses parties en écoles d’architecture ou à l’École du Louvre et qui adorent ce qu’elles font !

La prépa reste un moment génial où tu en apprendras plus sur toi et où tu feras de super rencontres !

Merci à Iroise d’avoir partagé son expérience de la prépa et du CELSA !