épreuve management gestion ecricome préparer

A quelques minutes du début de l’épreuve, ultimes conseils pour le Management Ecricome 2024 prodigués par la team Major Prépa !

On remarquera que la forme de l’épreuve est très particulière et en rupture totale avec les épreuves HEC et ou hors top 10. Au lieu d’avoir des dossiers, ECRICOME propose une épreuve en deux parties : une première sur une analyse de cas de trois questions, puis une deuxième partie où il faut commenter 6 affirmations dont trois portent sur l’entreprise étudiée dans l’analyse de cas, tandis que les 3 autre sont purement théoriques. De plus, l’épreuve ne dure que deux heures, ce qui est très court, et ne laisse pas vraiment beaucoup de temps de répit.

Plus d’infos sur l’épreuve Management Gestion Ecricome

Concernant l’analyse de cas, les trois questions porteront sur trois domaines du programme totalement différents. Sachant que la première fera (presque) sûrement partie du programme de stratégie (« Après avoir identifié les ressources détenues par Naïo Technologies, montrer que certaines d’entre elles peuvent lui permettre de construire un avantage concurrentiel durable » ECRICOME 2017, « Montrer, de manière structurée, que l’environnement recèle des opportunités pour Phitech » ECRICOME 2016), et qu’il y aura nécessairement une question calculatoire portant sur le calcul des soldes intermédiaires de gestion, la rentabilité d’un investissement, un bilan fonctionnel, ou même du calcul de coût (« Analyser la rentabilité du projet en utilisant les indicateurs que vous jugerez pertinents, et conclure sur son intérêt » ECRICOME 2016, « calculer, pour les exercices 2014 et 2015, le chiffre d’affaires (CA), la production, la valeur ajoutée (VA), l’excédent brut d’exploitation (EBE) et le résultat d’exploitation » ECRICOME 2017), la troisième question portera soit sur du marketing, soit sur de la GRH, soit sur les systèmes d’information. Faire des tableaux pour bien structurer vos calculs sera fortement apprécié par votre correcteur.

On remarque également que chaque année, un document théorique est fourni en annexe et qu’une question demande explicitement d’utiliser ce document pour répondre à la question. Ce document vous fournit un cadre d’analyse qu’il faut impérativement utiliser. Pour exemple, pour la question « Après avoir identifié les ressources détenues par Naïo Technologies, montrer, à l’aide du document théorique mis à votre disposition, que certaines d’entre elles peuvent lui permettre de construire un avantage concurrentiel durable », le document théorique en question propose la méthode d’analyse VRIN (valeur, rareté, inimitable, non-substituable). La deuxième partie de votre réponse, celle qui consiste à démontrer que les ressources sont un avantage concurrentiel, doit être alors décomposée en 4 parties qui démontrent en quoi les ressources satisfont chacun des critères.

Les affirmations à commenter : 6 phrases vraies ou fausses

Abordons maintenant les affirmations à commenter. Les 6 affirmations vont chercher à brasser un maximum de notions dans les différents points du programme. De la stratégie, du marketing, de la GRH, les SI, mais également de l’analyse financière et d’investissement, voire du calcul des coûts, peuvent être abordés. En regardant les corrigés officiels, nous pouvons constater plusieurs choses intéressantes. Premièrement, l’affirmation ne sera jamais seulement vraie. Soit elle est tout simplement fausse, soit il sera nécessaire de nuancer la réponse (on retrouve alors des formulations comme « L’affirmation est discutable », « L’affirmation peut être nuancée » mais jamais « l’affirmation est juste »). Cela signifie donc que même lorsque l’affirmation est juste, il est nécessaire de compléter la réponse, de la nuancer, ou de montrer que dans certains cas cela n’est pas vrai.

De manière générale, on remarque que dans presque chaque question, les corrigés, pour chaque question (hormis les questions calculatoires), commencent par définir la notion de gestion importante et mobilisent une référence théorique (Ansoff, Mintzberg, Herzberg…) pour répondre à la question, que ce soit dans l’analyse de cas ou les affirmations. Il est donc très pertinent d’adopter la même démarche.