Cet article fait suite au premier du même nom et est consacré au témoignage de Baptiste Ragu, maintenant à HEC Paris. Je te conseille d’aller lire le premier article avant celui-ci puisque tu y trouveras des éléments connexes. Pour rappel, les conseils dans cet article sont tout à fait personnels, et peuvent être ou non adaptés à différents types d’élèves et méthodologies de travail.
Qui est Baptiste ?
Après deux ans de classe préparatoire au lycée Janson de Sailly en ECE, Baptiste a brillamment intégré HEC Paris en 2021 après être arrivé 121ème aux écrits pour finir 176ème à l’issue des oraux. En mathématiques, il était troisième de classe tout au long de l’année et pour le coup a davantage opté pour la méthode hard. Pour rappel, cela signifie qu’il a rapidement commencé les annales Parisiennes, soit vers janvier-février de la deuxième année.
Voici les notes de Baptiste au concours :
- 19,7 à l’EDHEC
- 20 à l’EmLyon
- 16,8 en maths I
- 20 en maths II
Dans le cadre de ce témoignage, mon approche ne sera non pas chronologique mais plutôt thématique. C’est parti !
Le travail sur les annales EDHEC
Baptiste a commencé les annales EDHEC vers mars-avril de la première année. Avant cela, de façon assez classique, il oscillait entre les exercices du TD et du Rondy (avec une prépondérance du TD) couplé à un travail sur le cours. De façon schématique, sur une session de 2 heures il faisait :
- 30 minutes sur le cours de façon active
- 1h30 d’exercice tirés du TD en majorité avec des aller-retours sur le cours si besoin
Pour en revenir au travail sur les annales EDHEC, sa méthode était la suivante : en fonction du thème traité en cours, après avoir bien maîtrisé son cours et avoir passé en revue les exercices du TD, il s’attelait à des exercices EDHEC ciblés sur le thème traité en cours. Ainsi, si nous étions en train de faire des probabilités, il cherchait un exercice EDHEC qui traitait des probabilités.
Il a d’ailleurs poursuivi comme cela en deuxième année. Ce faisant, il ne cherchait non pas à faire une annale EDHEC entière sur un format concours comme j’avais tendance à le faire, mais plutôt à prendre quelques morceaux préalablement choisis pour les travailler spécifiquement. Par notion, il faisait maximum deux exercices EDHEC. En faisant comme tel, il a réussi à couvrir une bonne partie des annales EDHEC et donc est parvenu à se conformer à ce type d’épreuve assez répétitive et similaire d’année en année. Pour autant, il faut noter que le temps que Baptiste consacrait aux annales EDHEC en deuxième année était moins important et n’a cessé de diminuer au cours de l’année puisqu’il a décidé de se focaliser progressivement sur les exercices de Parisiennes.
Par ailleurs, il est intéressant d’ajouter que Baptiste travaillait à l’aide d’un planning hebdomadaire. Ainsi, en début de semaine, il prévoyait tout ce qu’il allait y faire et en profitait pour y intercaler les exercices EDHEC ou bien EmLyon qu’il allait faire.
Pour autant, il lui arrivait souvent de traiter des morceaux d’annales EHDEC ou EmLyon pour réviser spécifiquement des points du programme, sans nécessaire lien avec ce que l’on pouvait faire en cours. Cela rejoint un peu la façon dont je pouvais travailler en semaine ou le week-end. Il faut se détacher des échéances de court terme et penser « concours », à ce titre, travailler régulièrement plusieurs points du programme sans nécessaire lien avec ce que tu fais en cours permet de s’y préparer, puisque rappelons-le, le jour J, c’est bien sur le programme entier des deux années que tu es évalué.
Les annales parisiennes
Baptiste s’est attaqué à ces annales tant redoutées dès le début de la deuxième année. Mais attention, il ne cherchait en aucun cas à bloquer quatre heures pour faire une annale entièrement. Pour lui, d’ailleurs, il est inutile de faire cela avant d’avoir fini le programme.
L’idée était de choisir un morceau d’annale parisienne. Cela te permet non seulement de passer une étape dans la maîtrise du cours grâce à des exercices difficiles, mais surtout de pouvoir se confronter à ce type d’exercices, souvent bien différents des exercices des écoles du top 5. Tu peux commencer cela même si tu n’as pas fini les années EDHEC, cela dépend de toi. Baptiste par exemple, avait fait ce choix et oscillait entre exercices ciblés EDHEC et Parisiennes.
Il est important de noter que les exercices d’algèbre des parties 1 des annales de maths 1 constituent un bon entraînement. Une fois, les trois chapitres d’algèbre de deuxième année terminés, ces exercices sont accessibles. Je pense notamment à HEC III 2005, HEC 2010, HEC 2012, HEC 2013, HEC 2014, HEC 2016, HEC 2017.
Les exercices d’oraux types HEC
A l’approche des écrits, vers le mois de février, Baptiste a aussi commencé à traiter les exercices d’oraux d’HEC. Pour autant, il avait attendu de parfaitement maîtriser les exercices du TD ainsi que les plus classiques tirés des annales EDHEC et emlyon pour commencer ce type d’exercices. Les exercices tirés des oraux d’HEC sont certes assez complexes et très difficiles (donc pas de panique si tu n’y arrives pas 😉 ) mais très formateurs. En effet, ils présentent un certain nombre de schémas d’exercices très classiques. Par ailleurs, ils offrent des exercices courts sur un format parisienne ce qui évite donc d’avoir à fouiller dans les annales pour trouver des exercices ciblés sur un thème précis.
Tu peux accéder à cet ouvrage en cliquant ici.
Attention : Les corrigés sont parfois un peu succincts et comportent de temps à autre des erreurs
Des liens utiles
Pour finir cet article en beauté, voici les ressources incontournables en mathématiques à connaître sur Internet.
Corrigés d’annales en voie E (maths appliquées)
- https://major-prepa.com/mathematiques/annales-maths-ece/ : De 2000 à 2021
- http://mathsece.free.fr/sujetsentiers.htm : De 1995 à 2015
Corrigés d’annales en voie S (maths approfondies)
- http://jfcossutta.lycee-berthelot.fr/spip.php?article32 : Pour les ECS (maths approfondies)
