Quelle école viser quand on est en prépa ?

Quelle école viser ? Suis-je réaliste dans mes ambitions ? Quels objectifs dois-je me fixer pour espérer avoir l’école de mes rêves ? Telles sont les questions que de nombreux préparationnaires se posent en songeant au résultat final de leurs deux ou trois (voire quatre) années de labeur.

Si tu es bizuth…

En première année, chaque étudiant peut avoir une idée de son niveau. Néanmoins, il est très courant que des étudiants en difficulté parviennent à effectuer l’effort nécessaire pour les surmonter, et à l’inverse, que des étudiants bien classés lors de leur première année reculent peu à peu.

Ainsi, il est assez inutile de viser directement une école dès la première année. Il n’y a qu’un mot d’ordre : donne tout ce que tu peux afin de viser les toutes meilleures écoles, que tu sois dans une prépa qui domine les classements ou dans celles qui le clôturent. Tu peux te fixer un objectif pour te motiver mais sache que ton niveau va très certainement évoluer au cours de ta deuxième année.

Si tu es en carré…

En carré, on commence d’ores et déjà à avoir une petite idée de son niveau et à visualiser quelle école viser mais ans grande certitudes. Si dans les prépas les plus prestigieuses, il ne fait guère de doute que tous les étudiants visent les Parisiennes, il existe à l’inverse des prépas où les candidats ne visent que des écoles du top 15 du classement Major-Prépa – SIGEM.

Disclaimer important : tout étudiant de deuxième année, de n’importe quelle prépa de France, peut viser les écoles du top 5.  Attention, il ne s’agit pas de dire que les établissements situés en dehors de ce panel ne valent pas le coup, loin de là. Mais tout étudiant travaillant ses mathématiques avec méthode, ayant effectué des annales EDHEC (qui sont IN-DIS-PEN-SABLES et peuvent produire des miracles 😉 ) peut obtenir une note supérieure à 17 à cette épreuve, ce qui assure quasi systématiquement une admissibilité à l’EDHEC (et à Audencia, à GEM et à TBS) !

Il faut absolument croire en toi, et te donner à fond pour remplir tes objectifs. Même si parfois tu peux te retrouver en difficulté et loin des classements historiquement nécessaires pour intégrer ces écoles au sein de ta classe, tu ne dois pas te décourager. Il faut te donner les moyens de parvenir à décrocher ce pour quoi tu travailles ! Je m’exprime en mon nom, et je vais te dire quelque chose : avec méthode et rigueur, tout préparationnaire peut à minima assurer l’admissibilité à l’EDHEC. Ceux qui n’y parviennent pas ont, la plupart du temps, un manque de méthodes et de rigueur, ou bien ne sont pas parvenus à gérer le stress des concours. Dans les deux cas, ce sont des choses qui se travaillent et qui sont à la portée de tous !

Alors crois en toi et inculque cette mentalité dans ta classe préparatoire : tous admis à l’EDHEC (au moins) !

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Et pour les cubes… quelle école viser ?

Si tu as pris la décision de cuber, c’est très certainement que tu as obtenu une école en-deçà de tes ambitions l’année dernière. Mais, bonne nouvelle, tu as désormais le privilège (immense !) d’avoir d’ores et déjà vécu les concours, avec leur lot de surprises, aussi bonnes que mauvaises. Et si tu repars pour une année de plus, ce n’est pas pour conserver la même ambition qu’en carré !

Cette année supplémentaire doit, dans tous les cas, être une année d’approfondissement, il s’ensuit que tu as donc le temps de travailler les épreuves des écoles parisiennes, en particulier les épreuves de maths HEC/ESSEC et emlyon.

Ton ambition est donc toute simple : intégrer une parisienne. Encore une fois, que tu cubes dans une prestigieuse prépa privée, ou que tu aies opté pour une année supplémentaire dans ta prépa, tout cube doit nourrir cette ambition. En cube, tu as le temps de travailler efficacement ces épreuves, comment ne pourrait-on pas viser HEC, l’ESSEC ou l’ESCP ?

Si vers la fin de l’année, tu ressens que tu éprouves encore de très nombreuses difficultés à assurer des écoles du top 10/7/5, il faut alors que tu te poses la question suivante : puis-je continuer à travailler pour les écoles parisiennes (sachant qu’en carré j’ai bossé pour assurer celles du top 5) ou bien dois-je y renoncer pour me concentrer sur les écoles du top 5 ? Tu es le/la seul(e) connaissant la réponse.

Pour aller plus loin : consulte nos rubriques Conseils et Ressources

Pour conclure

Le travail efficace n’est pas le travail effectué en vue du top 3/5, c’est celui où tu ambitionnes de donner le meilleur de toi-même. Il est toujours bon d’avoir en ligne de mire ses objectifs, mais garde à l’esprit que la plus grande fierté n’est pas forcément celle d’intégrer telle ou telle école (toutes les écoles BCE/Ecricome t’assureront un super emploi, rassure-toi !), mais c’est celle de se sentir heureux, épanoui(e) d’avoir accompli un défi personnel.

Si tu souhaites en savoir davantage pour te positionner, voici les barres d’admissibilités  des écoles BCE et Ecricome depuis 2013 :