Grenoble EM

Depuis plusieurs années, Grenoble EM se distingue sur un volet : la géopolitique, qui constitue un véritable fer de lance du Programme Grande École. Béatrice Nerson, directrice du PGE, nous explique comment ce sujet irrigue toutes les composantes de l’école.

Le grand point fort de Grenoble EM est la géopolitique. Pourquoi avoir misé sur ce domaine ?

La géopolitique se vit au quotidien. Tous les événements qui prennent place dans le monde ont un impact sur les entreprises et la vie en général. C’est très visible avec la COVID. Il y a 10 ans, Jean-François Fiorina a intégré la géopolitique au Programme Grande École. Depuis, cette notion irrigue tous nos programmes. Nous avons également lancé un Festival de Géopolitique, mais aussi noué un partenariat avec l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) pour proposer un double-diplôme. Grenoble EM n’est plus seulement l’école du management de la technologie et de l’innovation. La géopolitique est devenue incontournable.

Comment la géopolitique nourrit-elle les cours à Grenoble EM ?

La géopolitique est proposée au sein de modules de tronc commun en première et en troisième année. Les étudiants peuvent également choisir des électifs qui ont trait à la géopolitique en deuxième et dernière année. Ils ont aussi la possibilité de se former chez nous sur des sujets liés aux enjeux européens ou asiatiques ou regarder du côté de notre partenariat avec l’IRIS qui leur permettra de se confronter à des étudiants qui ont un bagage académique et professionnel différent.

Pouvez-vous revenir sur ce double-diplôme Grenoble EM-IRIS ? À qui se destine-t-il ?

Chaque semestre, les étudiants doivent faire un choix de parcours pour donner une couleur à leur formation. En troisième année, ils peuvent s’orienter vers le double-diplôme avec l’IRIS. C’est le choix parfait pour les étudiants qui souhaitent travailler dans les relations internationales, la stratégie ou le conseil. 25 places sont ouvertes chaque année en défense-sécurité, en géoéconomie et en géopolitique et prospective. L’autre avantage de ce parcours est qu’il est possible de le réaliser en alternance.

Quid du volet associatif ? Est-il également bercé par la géopolitique ?

Certaines associations ont placé la géopolitique au cœur de leur ADN, comme GEM ONU qui fait des simulations onusiennes. C’est également le cas de SOS qui envoie des étudiants réaliser des missions humanitaires aux quatre coins du monde. Cependant, les associations sont toutes accompagnées par l’administration, qu’elles misent sur la géopolitique ou non. C’est une expérience très professionnalisante qui permet de développer de réelles compétences.

Vous l’évoquiez, Grenoble EM organise chaque année le Festival de Géopolitique. Pouvez-vous revenir sur cet événement ?

Habituellement, il se déroule en mars sur 3 à 4 jours. Cette année, il s’est digitalisé et nous proposons désormais une conférence par mois, tous les mois, depuis octobre. Comme thème, nous avons choisi « S’adapter ». L’inscription est gratuite et les conférences se déroulent en ligne. Des ateliers de géopolitique seront également proposés du 24 au 26 mars.

En quoi cette dimension géopolitique est-elle intéressante pour de futurs managers ?

Aujourd’hui les entreprises ne peuvent pas se développer sans penser global. Pour un manager, quelle que soit sa position, il est important d’avoir des clés de lecture pour comprendre le monde. C’est ce qu’apportent ces cours dispensés à Grenoble EM. Ils permettent de savoir rapidement quelles sont les bonnes décisions à prendre. C’est une compétence qui est indispensable et qui peut faire la différence.

Finalement, comment résumer Grenoble EM ?

C’est une école à taille humaine, dynamique, au service de ses étudiants où chacun peut se développer ses compétences et ses valeurs.

Le regard de Valentin, étudiant en 2A et président de GEM ONU

Les trois raisons qui t’ont poussé à intégrer Grenoble EM ?

En premier lieu, la pédagogie. GEM est une école triplement accréditée, et reconnue pour la qualité de son enseignement qui comporte également de nombreux programmes de recherche dans lesquels les étudiants prennent une part active.

Le second élément différenciant de GEM est l’accent mis sur l’innovation. C’est l’un des marqueurs importants de l’école.

Depuis l’année dernière, nous disposons du GEM Labs, un espace permettant de mener des travaux innovants (Shop connecté, Salles Hyflex, etc.). Cet outil est aux mains des étudiants et des entrepreneurs désirant devenir acteurs de l’innovation « made in GEM ». Ayant la volonté de me tourner vers une carrière dans le Conseil IT, il était important pour moi que l’école soit acteur de cette innovation.

Troisième élément : la géopolitique. L’école est vraiment reconnue dans ce domaine. En tant qu’étudiant, c’est immédiatement perceptible. Dès mon arrivée, il m’a semblé naturel de m’impliquer dans cette voie. L’entreprise est aujourd’hui globale et interconnectée, ce n’est pas un choix, mais une évidence. Le sujet me passionne, et c’est tout naturellement que j’ai saisi toutes les opportunités me permettant de bien me former et d’acquérir des compétences dans ce domaine que j’affectionne tout particulièrement. C’est également ce qui m’a poussé à faire le choix de mon association. Participer activement aux simulations de l’ONU permet de vivre une véritable expérience géopolitique, sur le terrain, et dans l’action.

GEM est reconnue pour son expertise en géopolitique. Comment cette dimension transparaît-elle au sein du Programme Grande École ?

Pour répondre à cette question, je commencerai par emprunter les mots de Jean-François Fiorina, DGA de l’école et directeur des programmes de GEM : « La géopolitique, c’est la culture générale du monde moderne ». Et cette culture est présente tout au long du Programme Grande École délivré à GEM. Du module géopolitique en première année, aux électifs proposés en deuxième et troisième année, chacun peut trouver à s’épanouir dans ce domaine. À cela s’ajoute un événement incontournable dans la vie des étudiants qui a lieu chaque année sur le campus de l’école : le Festival de Géopolitique de Grenoble, organisé par le Centre d’Études en Géopolitique et Gouvernance (CEGG).

Enfin, la spécificité en géopolitique de l’école s’affiche également dans la possibilité de suivre en dernière année l’une des trois filières d’expertise de l’Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS) ou encore le fait de faire un échange à The George Washington University (D.C.). Autant de vrais atouts quand on veut se spécialiser dans le domaine.

En tant que président de GEM ONU, quel regard portes-tu sur la vie associative au sein de l’établissement ?

Le « couloir associatif » comporte 22 entités. Des associations culturelles, événementielles, professionnelles, gourmandes, sportives ou engagées comme GEM ONU. Il y a forcément une équipe ou un projet qui vous ressemble. Je n’oublie pas notre BDE qui imprime le rythme entre la vie associative et la vie au sein de l’école. Le BDE organise de nombreux événements, soirées et challenges pour les étudiants avec une campagne de 6 mois ! La vie à l’école est super animée !

 

Comment l’école s’est-elle adaptée et a su faire face à cette période compliquée pour proposer une vie associative toujours aussi riche ?

2020 fut définitivement une année « sportive ». Les cours sont 100% en ligne. Afin d’assurer la continuité de l’activité des associations, il a fallu repenser le moyen de maintenir le lien, la motivation des équipes, l’envie d’entreprendre. De la passation de la promo précédente à l’accompagnement de l’administration tout avait été mis en place pour fonctionner efficacement dès l’arrivée des étudiants de première année et des internationaux. À GEM ONU, comme ce fut le cas pour une grande part des associations, il a fallu s’adapter aux contraintes actuelles : opération de digitalisation, nouvelle planification des projets à l’international (simulation de l’ONU, diplomatic trips…) comme des événements physiques (Hult Prize, GEMUN, Alpes 20). Cette réorganisation a aussi donné lieu au développement de nouveaux projets (formations, vidéos, nouveaux partenariats, etc.). Comme vous le voyez, notre équipe de 65 personnes a été plus que jamais mobilisée à 100% !  Les 6 prochains mois seront également riches en défis de taille : le GEMUN, le GEM Altigliss Challenge, le Gala, le WEI… Autant de challenges à relever pour chaque association. Une fois ces défis relevés et mis sur les rails, ils viendront eux aussi renforcer le panel de la vie associative à GEM.

Maintenant que tu es étudiant à GEM, que préfères-tu au sein de l’école ?

L’éventail de possibilités ! À Grenoble EM entre les cours, les spécialisations, les associations, la vie étudiante, les échanges à l’étranger et l’interaction avec les entreprises, les étudiants disposent d’une multitude de possibilités. C’est l’occasion pour chacun de se construire une expérience inoubliable et des bases solides pour l’avenir.