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Le 19 novembre 2020, les 20 écoles de management membres de la BCE et les 3 écoles associées se sont réunies pour discuter du fonctionnement du concours BCE, de la conception des sujets à la prévention des conflits d’intérêt, dans l’objectif de favoriser et sécuriser l’égalité entre les candidats.

À l’occasion de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises :

  • L’adoption d’une charte d’éthique et de déontologie applicable dès le concours 2021
  • La création d’un comité qui y est associé
  • La mise en place d’une déclaration d’intervention dans les établissements d’enseignement pour les responsables d’épreuves et concepteurs de sujets pour prévenir les conflits d’intérêts
  • La systématisation des conventions portant engagement de respecter les dispositions de cette charte par les responsables d’épreuves et concepteurs de sujets.

Retour sur l’adoption de cette charte d’éthique et de déontologie de la BCE.

La Charte d’éthique et de déontologie de la BCE

L’iniquité entre les candidats est souvent pointé du doigt à chaque étape du concours BCE, de la conception des sujets d’épreuves, aux examens écrits et oraux. Au fil des années, des interrogations se sont alors posées sur ce concours pourtant porté sur le modèle méritocratique de la classe préparatoire. Pour répondre à ces problématiques, la Charte d’éthique et de déontologie de la BCE vise à préciser les dispositions prises par la Charte BCE en matière d’éthique, de règles de déontologie et de confidentialité.

Le respect des principes éthiques

“Les personnes auxquelles s’applique la présente charte doivent respecter les principes de neutralité, de laïcité, de probité, de stricte confidentialité, et tout mettre en œuvre pour garantir l’égalité de traitement des candidats. Toute personne intervenant pour les concours s’engage à :

  • Respecter le secret le plus absolu et une discrétion totale, que ce soit dans un cadre public ou privé, sur toutes les informations relatives aux sujets de concours dont elle aurait connaissance.
  • Bannir toute forme de discrimination, que ce soit pour des questions de genre ou d’orientation sexuelle, de nationalité ou d’origine ethnique.
  • Respecter un strict devoir de neutralité politique ou religieuse.
  • Ne pas commenter, en particulier sur des listes de diffusion et les réseaux sociaux, les sujets de concours.”

L’ambition de cette charte est donc claire. Chaque acteur qui entre dans le processus du concours BCE y est soumis afin d’assurer qu’aucun soupçon d’erreur, de fraude ou de fuite de sujets puisse avoir lieur d’être. Là où la conception des sujets reposaient autrefois sur une présomption de bonne intégrité, celle-ci est désormais intégrée dans cette charte pour assurer une impartialité et éviter tout potentiel abus.

Les personnes concernées par la Charte d’éthique et de déontologie de la BCE

Pour favoriser l’équité entre les candidats et prévenir des conflits d’intérêt, la Charte d’éthique et de déontologie de la BCE est appliquée à tous les acteurs qui interviennent dans les épreuves écrites et orales du concours BCE. Il s’agit alors des acteurs qui agissent dans le processus de conception et de diffusion des sujets de concours, des membres du jury, des correcteurs ou encore des examinateurs.

De manière plus précise, le rôle de chaque acteur – dont les écoles conceptrices du concours BCE – et les règles auxquelles ceux-ci doivent s’engager sont définies dans la Charte d’éthique et de déontologie présente sur le site de la BCE ici. Des détails concernant les critères de recrutement pour les responsables d’épreuves, concepteurs de sujets et cobayeurs y sont également précisés.

Les membres du Comité d’éthique et de déontologie de la BCE

La visée de ce comité

Le bon respect de cette charte est assuré par le Comité d’éthique et de déontologie de la BCE, créé à cette occasion. Il examinera sa bonne mise en oeuvre et traitera les problèmes rencontrés et cas litigieux. Son rôle est consultatif. Il se réunit au moins une fois par an, sur convocation du président. Il a également pour objet de rendre des avis et recommandations en matière des conflits d’intérêt.

La constitution du Comité d’éthique et de déontologie de la BCE

Il est constitué de six personnalités qualifiées dont un représentant de l’inspection général de l’éducation, du sport et de la recherche, un représentant du Chapitre des écoles de management de la Conférence des Grandes Écoles, le président de la Commission Formation de la CCI Paris Ile-de-France, et trois autres personnalités, membres ou anciens membres d’un organisme développant une expertise dans le domaine de l’enseignement du management.

Présidente : Madame Caroline PASCAL, Cheffe de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche

Madame Cécile ANDRE-LERUSTE, membre du Bureau de la CCI Paris IDF et présidente de la commission formation

Madame Alice GUILHON, directrice générale de SKEMA Business School et présidente du Chapitre des écoles de management de la Conférence des grandes écoles

Monsieur Jean-Pierre HELFER, professeur émérite, agrégé de sciences de gestion, premier président de la commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion

Monsieur Bernard RAMANANTSOA, ancien directeur général de HEC Paris

Monsieur Maurice THEVENET, Professeur au CNAM et à l’ESSEC Business School, ancien délégué général de la FNEGE