théorème novembre prépa

En octobre 2020, le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation estimait dans une note flash à 85,2 milliers le nombre de préparationnaires, toutes filières confondues, pour l’année scolaire 2020-2021. Parmi eux, on dénombre des milliers de couples, formés avant ou pendant la prépa, qui ont tenu bon malgré une rentrée difficile. Le fameux « théorème de novembre » va-t-il à nouveau sévir cette année ?

Disclaimer : Chers lecteurs de Major-Prépa, cet article sur le théorème de novembre n’a aucune visée scientifique ou pédagogique. Enjoy !  


Le théorème de novembre en prépa

Le théorème de novembre désigne un nombre particulièrement élevé de ruptures à ce moment précis de l’année. Appliqué à la classe préparatoire, il désigne donc des couples formés en dehors de la prépa, ou au sein même de celle-ci. Mais comment expliquer alors ce phénomène ?

Les causes du théorème de novembre en prépa

Plusieurs explications peuvent être apportées au théorème de novembre. Évidemment, aucun couple ne se ressemble et les cas de figures sont trop nombreux. Cependant, il est possible de dégager des causes « fréquentes » pour expliquer ces ruptures.

Premièrement, la classe préparatoire est un environnement nouveau pour les premières années. La charge de travail est intense et le temps passé à la bibliothèque où devant son bureau ne se compte pas sur le bout des doigts. Manque de moment passé à deux, modes de vie différents, … autant de raisons qui peuvent expliquer le nombre de ruptures plus élevé deux mois après la rentrée scolaire. Cela est d’autant plus vrai, et non systématique, pour des couples où l’un des partenaires n’est pas en classe prépa.

Deuxièmement, les devoirs et colles s’accumulent et la fatigue commence à se sentir. Jongler entre relation amoureuse et travail n’est donc pas toujours aisé. La pression monte, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous, les disputes entre couple par message, au téléphone ou en vrai donnent un coup au moral etc. Bref, certains étudiants considèreront qu’un « break » est préférable dans un premier temps, avant de se rendre que cette solution n’est plus viable pour la réussite de leurs concours.

Quoi qu’il en soit, tous ces éléments semblent montrer que la stabilité des couples devient de plus en plus précaires au fil du temps. Si les vacances de la Toussaint constitue un moment pour prendre le temps de réfléchir, le mois de novembre permet la maturation de ces réflexions. Les points négatifs s’accumulent : les discussions se font plus rares avec l’éloignement, le rythme de vie n’est pas toujours le même… En somme, la décision de la rupture apparaît comme la plus judicieuse.

Faut-il s’inquiéter du théorème de novembre en prépa ?

Bien sûr, le phénomène inverse peut arriver : être en couple c’est également avoir un soutien psychologique, quelqu’un sur qui l’on peut compter, avec qui l’on peut travailler s’il est dans la même prépa par exemple etc. Évidemment, ces différentes interrogations reviennent à la question suivante : faut-il être en couple ou célibataire en prépa ? Vous trouverez d’ailleurs de nombreux témoignages dans cet article.

Plus encore, de nombreux couples prouvent le contraire. Dès lors, et tu l’as déjà compris, le théorème de novembre n’est pas l’implication ‘mois de novembre => rupture des couples dans toutes les prépas’. Il n’est bien évidemment pas démontré statistiquement et encore moins une règle absolue. Les changements sont nombreux, les modes de vie ne rendent pas la tâche facile, mais on ne va pas vous faire un dessin : si votre couple ne résiste pas à une mauvaise note en colle de LV2, c’est qu’il y a sûrement un problème.

Enfin, si votre couple résiste à tous ses obstacles, c’est qu’il en ressortira encore plus fort et que vous allez peut-être passer un bout de temps ensemble ! Plus encore, une rupture n’est pas non plus définitive. Certains couples se rendent compte de leur « erreur » et sont alors plus soudés après cette expérience.

Conclusion

Au-delà de la question du couple, c’est avant tout la question de l’équilibre personnel qu’il faut se poser. Le mois de novembre annonce aussi l’arrivée de la période hivernale dont il faut se méfier. On l’a déjà dit, la fatigue s’accumule et il est très probable que vous arriviez le matin et partiez le soir avec le soleil déjà parti. Détendez-vous et profitez des vacances avant de plancher à nouveau sur des sujets où vous vous arracherez les cheveux. Restez motiver dans cette période difficile pour affronter au mieux les concours !